Dans les aéroports new-yorkais, on peut payer jusqu’à 27,85 dollars la bière !

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Dans les aéroports new-yorkais, on peut payer jusqu’à 27,85 dollars la bière ! – Geo.fr

27 $ la bière ? Non, vous ne rêvez pas, c’est bien le prix demandé pour une mousse à l’aéroport de LaGuardia à New York, aux États-Unis, raconte le journal local The City. Un audit du bureau de l’inspecteur général de l’autorité portuaire a en effet révélé que 25 clients avaient été facturés entre 18 et 27 $ pour une bière, au terminal C de LaGuardia, un prix que l’autorité portuaire a qualifié de « totalement injustifiable ». Tous les clients ont depuis été remboursés, a précisé la direction de l’aéroport.

Une erreur selon la société qui gère le bar incriminé

La bière en question était proposée au sein de bars gérés par l’entreprise OTG, qui possèdent 130 établissements à travers les États-Unis. Selon OTG, à l’origine, le prix de 27 $ correspondait à un tarif exceptionnel pour une bière saisonnière proposée dans certains établissements gérés par l’entreprise et n’aurait pas dû être appliqué aux bières servies au sein de l’aéroport LaGuardia à New York.

La société a annoncé avoir pris des mesures pour éviter que de pareilles mésaventures ne se reproduisent, notamment en embauchant de nouveaux cadres pour l’équipe qui supervise la tarification.

Les autorités portuaires vont renforcer leurs contrôles

« Personne ne devrait débourser une somme aussi exorbitante pour une bière », a reconnu Kevin O’Toole, président des autorités aéroportuaires de New York et du New Jersey, cité par The Guardian. Après la publication d’un premier article dans le quotidien new-yorkais, le 13 mai dernier, les Autorités aéroportuaires de la ville ont réagi en annonçant qu’elles procéderaient à des contrôles de prix afin de mieux protéger les clients de l’aéroport contre les surfacturations. Les autorités invitent également les voyageurs à leur signaler tout exemple de prix « irréalistes » pratiqués au sein des aéroports de l’État de New York.

L’agence précise que les bars et les restaurants opérant au sein de l’aéroport de LaGuardia devront désormais s’aligner sur les prix du marché avec un surcoût maximum de 10 %.

Polémique sur les réseaux sociaux

L’affaire avait d’abord été médiatisée l’année dernière, après qu’un internaute dénommé « Cooper Lund » eut posté sur Twitter le menu d’un bar de l’aéroport de LaGuardia affichant des prix délirants sur les bières. La nouvelle politique de prix affichée par les aéroports de New York laisse en effet un goût amer aux voyageurs habitués à payer une assiette de frites 10,90 $, constate The City. »La seule façon d’avoir un vrai respect de ces règles, c’est de se plaindre assez fort sur Internet », explique Cooper Lund.

« 27 $ pour une bière, c’est seulement la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas ça la vraie question. Le problème, c’est bien la bière à 20 $, la bière à 18 $, c’est l’ensemble de ces prix ridicules », souligne le trentenaire originaire de Brooklyn.

Fin d’une époque, New York débranche son dernier kiosque téléphonique

La ville de New York a débranché lundi son dernier kiosque téléphonique à pièces, le célébrissime « payphone booth », remplacé depuis quelques années par des bornes WiFi gratuites.

Mais que les fans de Superman se rassurent: Manhattan va conserver quatre cabines téléphoniques fermées, celles dans lesquelles le journaliste Clark Kent se change en super-héros. Lundi matin, New York a mis fin à un mythe popularisé dans la culture populaire.

Devant la presse, les autorités municipales et le président (l’équivalent du maire) de l’arrondissement de Manhattan Mark Levine ont fait démonter et déposer sur un camion le dernier « booth » abritant deux téléphones, qui trônait à l’angle de la 7e avenue et de la 50e rue.

« J’étais là aujourd’hui pour un dernier au revoir au fameux – ou infâme? – téléphone payant de NYC. L’absence de tonalité ne me manquera pas mais je dois reconnaître que j’ai eu un pincement au cœur de nostalgie de le voir partir », a écrit sur Twitter Mark Levine.

« C’est la fin d’une époque »

« C’est vraiment la fin d’une époque, mais aussi, on l’espère, le début d’une nouvelle ère avec un accès plus égalitaire à la technologie », a vanté M. Levine, en allusion aux quartiers du nord de Manhattan, Harlem notamment, moins bien couverts par les réseaux téléphoniques et internet.

Les téléphones publics filaires ont commencé à disparaître des rues de New York au début des années 2000 à mesure qu’apparaissaient les téléphones portables, puis dans les années 2010 avec l’explosion des smartphones.

A partir de 2015, Manhattan a accéléré l’installation de milliers de bornes LinkNYC offrant du WiFi et des appels locaux gratuits. Ces kiosques devraient progressivement être reliés à la 5G.

1 jour 1 chanson Alison Krauss : Union station Broadway

Alison Krauss & Union Station — « Broadway » — Live | 2002 – YouTube

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Je me tenais sur la foi et le coin de l’ambition
Je suis venu ici pour couler ou nager
Et pour leur montrer à tous qu’ils avaient tort
Et bien que je n’aurais jamais pensé que j’irais aussi loin

Alors les rideaux sont baissés
Pour le moment je suis quelqu’un
Il y avait ceux dans les coulisses qui attendaient, qui venaient de cette façon
Maintenant il y a parti
Mais il y a toujours quelqu’un à la maison qui n’oublie jamais qui vous êtes

Quand je serai en bas et que je vieillirai
, je ne serai pas le long d’une voie
ferrée, je ne serai pas lié à une vie dans le froid
Cela a été un rythme soutenu pour garder mes pas entre ces fissures sur Broadway
Et ma foulée en rythme au rythme de la maison, douce maison
Quand je suis en bas et que je vieillis
, je ne serai pas le long d’une voie
ferrée, je ne serai pas lié à une vie dans le froid
Ça a été un rythme régulier pour garder mes pas entre ces fissures à Broadway
Et ma foulée en rythme au rythme de la maison, sweet home

Ne peut pas continuer, je suis au sommet de mes meilleures années
Je rentre à la maison, c’est trop solitaire sur l’échelon inférieur ici

C’est un rythme régulier pour garder mes pas entre ces fissures sur Broadway
Et ma foulée en rythme au rythme de la maison, douce maison

A New York, les déchets deviennent des œuvres d’art

Pour voir les oeuvres d’art :

A New York, les déchets deviennent des œuvres d’art – rtbf.be

Chaque année, les New Yorkais produisent plus de trois millions de tonnes de déchets. L’artiste multimédia sTo Len s’est donné comme mission de donner une seconde vie à ces détritus, tout en éveillant les consciences des habitants de la Grosse Pomme sur l’importance du recyclage.

A première vue, déchets et art sont deux notions radicalement opposées. La première représente ce que l’homme s’efforce de cacher et détruire, tandis que la seconde désigne ce qu’il cherche à sublimer. sTo Len n’est pas de cet avis. L’artiste multimédia s’est récemment lancé dans une initiative questionnant notre approche des ordures, dans le cadre de sa résidence au sein du service d’assainissement de la ville de New York (DSNY).

Le projet « Office of (In) Visibility » comprend une série de vidéos sur les coulisses du ramassage des ordures à New York. sTo Len a eu l’idée de les créer après avoir trouvé des bobines de film sous un évier du service d’assainissement. « J’ai découvert avec surprise que le service d’assainissement disposait d’un studio d’impression et d’un studio de télévision, avec tous ces matériaux d’archives obsolètes« , a-t-il expliqué à The Art Newspaper.

Personne n’a regardé ces films depuis des décennies, mais ils sont extrêmement précieux ; plus que l’histoire de l’assainissement, ils racontent l’histoire de New York elle-même.

L’une des vidéos incluses dans « Office of (In) Visibility » montre des images d’archives de la grève des éboueurs qui a agité New York en février 1968. A l’issue de ces neuf jours de revendication, près de 100.000 tonnes d’ordures ménagères se sont amoncelées dans les rues de la ville américaine.

Objectif zéro déchet d’ici 2030

54 ans plus tard, le projet de sTo Len met en lumière la relation intime, mais souvent ignorée, entre le grand public et les 10.000 employés du DSNY qui débarrassent quotidiennement leurs souillures. « Chaque New-Yorkais joue un rôle dans la création des déchets, mais très peu font le travail de collecte — et en dehors de ce groupe, peut-être encore moins considèrent le travail que cela implique« , a déclaré Jessica S. Tisch, commissaire du département de l’assainissement de la ville de New York, dans un communiqué.

Force est de constater que les habitants de New York produisent énormément d’ordures. Le phénomène est tel que la collecte et le traitement des déchets est un véritable défi dans la métropole aux 8,5 millions d’habitants, tristement connue pour ses trottoirs où s’entassent le soir d’énormes sacs de plastique noir ou transparent, mais aussi parfois des meubles, des canapés et d’autres objets insolites.

New York ne recycle actuellement qu’un cinquième de tous ses déchets, selon le département de l’assainissement de la ville. Une mauvaise habitude que les autorités cherchent à corriger d’ici 2030. Elles s’étaient engagées en 2015 à réduire de 90% sa production de déchets d’ici cette date, et de les recycler localement.

sTo Len espère, lui aussi, encourager les habitants de New York à repenser leur attitude vis-à-vis de leurs ordures dans le cadre de son projet « Office of (In) Visibility ». Il a pensé une série de défis, certains pratiques et d’autres amusants, qu’ils peuvent réaliser au quotidien. Le but : leur montrer que le déchet revêt de multiples visages et que la démarche de recyclage est possible, dans l’art comme dans nos vies quotidiennes.