Archives de catégorie : La vie à New York

New York: un appartement à 500.000 dollars (seulement) par mois

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L’hôtel Pierre, à New York, a transformé sa suite présidentielle en appartement. Situé au 39ème étage avec une vue sur Central Park, il faudra débourser un demi-million de dollars pour le louer un mois.

500.000 dollars par mois, c’est le prix d’un charmant appartement de 440 mètres carrés, mis en location à New-York. 6 chambres, 6 salles de bain en marbre. S’il est aussi cher c’est parce qu’il est situé au 39ème étage de l’hôtel Pierre sur la 5eme avenue au bord de Central Park.

En fait, il s’agit de la suite présidentielle, le Presidential Tata Suite, de la chaîne hôtelière indienne Taj à laquelle on a ajouté d’autres chambres pour faire un appartement loué au mois. Les clients pourront déjeuner sur une table recouverte de feuille d’argent. Cette table peut accueillir huit personnes dans la salle à manger. Mais si le locataire préfère, il peut se rendre au restaurant ou au bar de l’hôtel.

L’appartement a une vue imprenable sur Central Park et au-delà sur le George Washington bridge. Curieusement dans la description, il est précisé que la cuisine est petite, mais sont compris dans la location un majordome qui parle la langue du locataire et une Jaguar avec chauffeur. Sont également compris, un service de conciergerie 24 heures sur 24 et des femmes de chambre.

Les hôtes peuvent louer cet appartement pour 30 jours minimum mais ils peuvent, évidemment, rester plus longtemps.

Un locataire a signé

L’annonce est passée fin octobre et un locataire vient de signer le bail. 500.000 dollars, pas un centime de moins, il n’a même pas négocié. Selon l’agence immobilière Town Fifth Avenue, c’est un record pour New York. L’agence dit que le locataire est étranger mais ne veut pas donner sa nationalité.

440 m² après tout ce n’est pas énorme pour certains. Le locataire ayant peur d’être un peu à l’étroit, il a du coup loué dans le même hôtel une suite de 95 mètres carrés avec terrasse, uniquement pour ses invités potentiels. La suite supplémentaire est proposée pour un loyer dérisoire de 150.000 dollars par mois. Dérisoire par rapport au Four Seasons New York qui propose la suite la plus onéreuse de la ville. Un hôte doit débourser 45.000 dollars pour pouvoir y passer une nuit.

Écrit par Jean-Bernard Cadier, correspondant à New York, et BFMBusiness.com

Un building steampunk à Manhattan pour les “riches hipsters

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La construction d’un complexe résidentiel au décor néo-victorien destiné aux “riches hipsters” fait débat au sein de la communauté new-yorkaise.

Le hipster est né à Brooklyn, mais résistera-t-il à l’appel de Manhattan ? Deux des plus gros développeurs immobiliers de New York sont déterminés à “attirer” les plus “riches” d’entre eux. Leur appât ? 15 Renwick, un complexe “steampunk”, en référence au mouvement littéraire du même nom qui est basé sur le rétrofuturisme. Une vie de luxe, à mi-chemin entre modernité et ambiance victorienne, le tout pour un prix qui va de 2 à 7,5 millions de dollars.

“Les personnages du 15 Renwick rendent hommage à l’ère victorienne, époque à laquelle l’homme qui a donné son nom à cette rue, James Renwick, a vécu avec son fils entre 1790 et 1895. Renwick était un pionnier : écrivain, ingénieur et professeur à Columbia. Son fils était lui l’un des architectes les plus appréciés de sa génération. Les personnages incarnent aussi la créativité des résidents actuels de Hudson Square et le caractère particulier du quartier”, peut on lire sur le site en guise de présentation.
Le projet fait le buzz depuis bientôt deux mois grâce à un marketing de haut vol fondé sur des visuels léchés et un storytelling ultra chiadé. Tout a été étudié au millimètre, jusqu’au choix de la date d’ouverture des mises en vente, le 31 octobre, qui a été fêté avec une soirée déguisée. On vous laisse deviner le thème.

Les réactions des internautes sont légion, notamment sur Twitter. De la plus laconique : “New York, je ne te comprends pas” à la plus exaspérée : “Je préférerais être traîné dehors et assassiné d’une balle plutôt que de jamais mettre un pied dans ce bâtiment absurde“. Pour d’autres ce n’est pas tant le concept qui est un problème mais plutôt la déclaration du vice-président de l’entreprise IGI USA qui l’a imaginé. Dan Oelsner a en effet affirmé sans complexe s’adresser directement à une clientèle de “riches hipsters”.

NYC, I do not understand you. http://t.co/f4HXpbM1MT

— Dan Reed (@DanielReed) December 5, 2014

I would rather be dragged out and shot than EVER set foot in this absurd steampunk condo bldg. http://t.co/TPxEZt1dc9 pic.twitter.com/u47TSmvu3D

— Ryan Gorman (@GormoJourno) December 2, 2014

New steampunk apt. building in #HudsonSquare looks super-cool, buut why they gotta ruin it by saying they want “rich hipsters?” #15Renwick

— UrbanBuddy (@UrbanBuddy) December 3, 2014

Une transformation inévitable

Hudson Square est un des derniers quartiers de Manhattan qui avait jusque là échappé à la gentrification. Mais depuis plusieurs années, de nombreuses start-up ont fait le choix de s’y installer, en dépit de l’absence de commodités. “Il y a cinq ans, nous avons eu notre première pharmacie, c’était excitant“, se félicite ainsi Ellen Baer, la présidente de l’association pour le développement économique du quartier au New York Post. Il n’empêche que depuis 2009, son organisation a constaté l’arrivée de pas moins de 40 000 publicitaires, designers, journalistes et communicants. De quoi justifier la convoitise des développeurs immobiliers. D’autant plus que la situation d’Hudson Square, entre Soho, Tribeca et le West Village, est assez stratégique.

Quant à savoir si la cible visée a été atteinte, il semblerait que les hipsters soient en effet séduits par le décor, l’idée d’avoir un “majordome” disponible 24h/24, une salle de gym “à l’ancienne”, un jardin zen, un garage spécialement pour les vélos et une terrasse sur le toit. “La mise en vente n’a commencé qu’il y a un mois et les retours sont déjà impressionnants”, affirme Dan Oelsner.

Le steampunk

Le steampunk semble donc avoir encore de beaux jours devant lui. Autant inspiré de Vingt mille lieues sous les mers que de Sherlock Holmes, ce genre littéraire ou se mélange passé et futur est devenu synonyme d’une atmosphère qu’essaye de retranscrire la décoration présentée sur les plans de Renwick15. Le mélange auquel cela a abouti est pour le moins éclectique. Les fauteuils “crapauds” sur lesquels sont assis les personnages sont très second Empire quand leurs costumes, eux, sont XVIIe. La table basse et les autres chaises sont XXe. Tout cela n’est au mieux victorien que dans l’idée de confort que cela représente. L’important n’est pas la précision mais l’évocation, l’idée étant de fantasmer sur tous les aspects positifs et mystérieux de plusieurs époques révolues, tout en ayant accès au confort ultime de la modernité et du grand standing.

Le commentaire de Shane Ferro pour Business Insider résume assez bien l’idée générale :

“Il n’y a jamais eu de signe plus clair que le New York du XXIe siècle n’est rien d’autre qu’un parc d’attraction pour les plus riches du monde et leur progéniture. La ville a cessé d’être un réel lieu de vie pour le reste d’entre nous.”

r Sophie Janinet

New-York: La course vers les nuages

http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau-washington/2014/12/08/new-york-la-course-vers-les-nuages.html

Tout le monde connait New-York pour ses gratte-ciel et la hauteur de son architecture. Sa Skyline, comme on dit aux Etats-Unis, est en perpétuelle évolution. Une véritable course vers les nuages.

Autrefois réservées aux bureaux, les tours de Manhattan attirent les millionnaires du monde entier à la recherche d’un pied-à-terre newyorkais aux vues imprenables sur Manhattan.

Reportage à New York City de Jacques Cardoze, Régis Massini et Sherron Lumley.

Quand les fourmis viennent en aide aux éboueurs de New York

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Alors que New York doit gérer des quantités astronomiques de déchets, les arthropodes des espaces verts consommeraient une part non négligeable des ordures, d’après les spécialistes. De quoi réduire les émissions de méthane des décharges et limiter le nombre d’animaux nuisibles
Une mégalopole comme New York est un véritable casse-tête au niveau de la gestion des déchets. Chaque jour, c’est pas moins de 12.000 tonnes de déchets qui sont produites par la population de la mégalopole. Des déchets qu’il faut bien entendu ramasser et traiter. Mais heureusement, les éboueurs ne sont pas seuls dans leur tâche : ils sont aidés par des alliées surprenantes : les fourmis. Selon un article publié dans la revue Global Change Biology, ces insectes jouent en effet un rôle crucial dans la gestion des déchets de la Grosse Pomme : ils permettent de nettoyer une partie des déchets organiques et limitent la prolifération des rats. Deux choses dont New York a bien besoin. Ce sont des chercheurs de l’université d’Etat de Caroline du Nord qui sont arrivés à cette conclusion en menant une étude sur le terrain.Pendant celle-ci, ils ont scruté deux types d’espaces verts : les parcs municipaux et des terre-pleins centraux aménagés. De très nombreux déchets alimentaires ont été retrouvés sur ces 45 sites comme des morceaux de hot-dogs, des chips, des miettes de biscuits… L’équipe a ensuite observé la production et la disparition de ces déchets sur 24 heures, ainsi que les populations d’arthropodes qui vivent dans les parages. Outre 32 espèces de fourmis, des araignées et des mille-pattes ont aussi suscité de l’intérêt pour un total de 16.296 bestioles ramassées grâce à un aspirateur.La fourmi de trottoir à la rescousse L’étude a conclu que les arthropodes jouaient un rôle bien plus important qu’on ne l’aurait pensé : ils débarrassaient chaque terre-plein d’entre 4 à 6,5 kilos de déchets par an. Un chiffre non négligeable, surtout quand on tient compte du fait que les insectes ne sont pas actifs lors des rudes hivers new-yorkais. Dans les quartiers de Broadway et de West Street, cela représente près d’une tonne de déchets en moins par an, soit 60 000 hot-dogs. « Ce n’est pas juste un résultat amusant, affirme Elsa Youngsteadt, qui a participé à l’étude. Cela souligne un véritable service rendu par les arthropodes, ils s’occupent réellement des déchets pour nous. L’espèce la plus courante dans les terre-pleins est la fourmi de trottoir, Tetramorium caespitum ».Selon les spécialistes, le nettoyage des déchets organiques a aussi l’avantage de laisser les autres déchets plus propres. Ainsi, les emballages et autres contenants sont acheminés jusqu’aux décharges avec moins de matière organique. Sans cela, celle-ci se dégraderait et contribuerait aux émissions de méthane qui s’échappent des dépotoirs. Enfin, la consommation de ces nutriments par les fourmis signifie qu’il en reste moins pour les pigeons et les rats, ce qui réduit leur prolifération. Elles ont beau être discrètes sur les trottoirs, les New-yorkaises à six pattes seraient donc devenues indispensables à l’écosystème de la Grosse Pomme. Avez-vous déjà partagé cet article ?

Une petite fille transforme le métro de New York en dancefloor !

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VIDÉO. Elle n’est pas plus haute que trois pommes, mais sa rencontre avec un musicien qui fait la manche va mettre le feu sur le quai du métro.

La vidéo a déjà été vue près de 2 millions de fois sur YouTube depuis le 4 décembre… À New York, exit le « métro, boulot, dodo » le temps d’une danse. Sur le quai d’une station du quartier de Williamsburg, à Brooklyn, une petite fille attend sagement son train. Mais quand un chanteur de rue, guitare à la main, commence à reprendre Me & My Uncle, du groupe Grateful Dead, la fillette commence à sauter dans tous les sens et à se déhancher, entraînant avec elle les autres passagers. Un petit moment de fraîcheur dans le métro de la Big Apple !

La danse de cette enfant a fait le bonheur des voyageurs du métro de New York

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INSOLITE – La rencontre entre une petite fille et un chanteur de rue est venue bousculer la routine du « métro, boulot, dodo » de New York.

Dans la vidéo ci-dessus, les voyageurs du métro ont pris plaisir à perdre quelques minutes durant leur trajet, quitte à arriver en retard au travail, pour assister à la danse improvisée d’une enfant sur le quai d’une station du quartier de Williamsburg, à Brooklyn.

En se déhanchant sur la reprise country du morceau « Me & My Uncle », du groupe Grateful Dead, la petite fille a donné envie à plus d’un passant de l’imiter.

Publiées le 4 décembre sur Youtube et Reddit par un ami du musicien, les images ne manqueront pas de vous faire sourire. La scène a en tout cas égayer le voyage de plus d’un passager, même les plus grognons.

New York : le gratte-ciel de la discorde

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La ville de New York, connue pour ses gratte-ciels, commence à manquer d’air. C’est du moins ce que pensent les habitants, qui habitent à proximité d’un nouveau bâtiment en construction.

« On a même l’impression qu’elle va s’écrouler »

L’immeuble atteint 425 mètres de hauteur. Appelée « La 432 », elle domine l’Empire State Building et la Statue de la Liberté. Néanmoins, la tour fait polémique. Le problème ? Le bâtiment fait de l’ombre à Central Park. « Moi je trouve que c’est bien trop grand. On a même l’impression qu’elle va s’écrouler », explique un habitant à France 2. « Ca bloque la vue, l’air, le soleil pour tout le voisinage », déplore une New-Yorkaise. Dans ce gratte-ciel les appartements sont vendus entre cinq et soixante millions d’euros, précise l’envoyé spécial de France 2 sur place, Jacques Cardoze. Au total, les promoteurs ont investi un milliard d’euros

New York: les tensions raciales ravivées, le maire appelle au calme

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New York (AFP) – La décision favorable à un policier blanc impliqué dans la mort d’un Noir a ravivé les tensions raciales à New York, où le maire a de nouveau appelé au calme jeudi, après une nuit de manifestations sans incident majeur.

Quatre-vingt-trois personnes ont été arrêtées, après que des petits groupes de manifestants eurent sillonné Manhattan du nord au sud et d’ouest en est une bonne partie de la nuit. « La vie des noirs compte ». « La brutalité de la police et les meurtres doivent s’arrêter », pouvait-on lire sur leurs pancartes.

Alors qu’une nouvelle manifestation est prévue jeudi en fin d’après-midi, le maire démocrate de New York Bill de Blasio, dont la femme est noire et les enfants métis, a encore appelé au calme, insistant, comme il le fait depuis des mois, sur sa détermination à « améliorer les relations entre la police et les communautés que nous servons ».

« La frustration est compréhensible. Des siècles de racisme nous précèdent, mais en travaillant ensemble, nous pouvons nous détourner de cette histoire », a déclaré M. de Blasio dans une lettre aux New-Yorkais, avant une nouvelle conférence de presse en début d’après-midi.

Et il a insisté sur les mesures déjà prises par son administration: diminution des fouilles au corps des jeunes -souvent noirs et latinos- dans la rue, des arrestations pour possession mineure de marijuana, et démarrage ce week-end du premier programme pilote de policiers équipés de mini-caméras filmant ce qui se passe.

Des mots qui n’ont pas calmé la douleur et la colère de la mère et de l’épouse d’Eric Garner, 43 ans, père de six enfants mort lors d’une interpellation musclée le 17 juillet à Staten Island, l’arrondissement le plus blanc de New York.

« Je ne sais pas quelle vidéo ils (le grand jury) ont regardé », a déclaré sa mère, Gwen Carr, en référence à la vidéo montrant Eric Garner plaqué au sol par plusieurs policiers qui le soupçonnaient de vente illégale de cigarettes.

L’un d’eux, que le grand jury a refusé d’inculper mercredi, lui compresse le cou pour le faire tomber. Garner était mort peu après s’être plaint de ne pas pouvoir respirer, et le médecin légiste avait conclu à un homicide.

« Comment pouvons-nous avoir confiance dans notre système judiciaire quand ils nous déçoivent à ce point », s’est indignée Mme Carr, alors que plusieurs élus locaux noirs ont dénoncé dans une conférence de presse une « erreur judiciaire ».

La femme d’Eric Garner a elle refusé sèchement les condoléances de Daniel Pantaleo, le policier de 29 ans ayant empêché son mari de respirer.

Après la décision du grand jury, ce policier, pour l’instant suspendu, ne sera donc pas jugé. Mais il va faire l’objet d’une enquête interne par la police de New York. Et le ministre américain de la Justice Eric Holder a annoncé une enquête au niveau fédéral, sur une éventuelle violation des droits civiques d’Eric Garner.

– Tweet malencontreux –

La ville de New York est à 33% blanche, 25,5% noire, 28,6% latino, et 10% asiatique. « Il est clair qu’une part importante de la population de New York n’a pas du tout confiance en la police et nous devons travailler à cela », avait reconnu le mois dernier le chef de la police Bill Bratton, après la mort d’un autre Noir non armé, tué par balles par un policier débutant dans une cage d’HLM de Brooklyn.

Outre les manifestations, un malheureux tweet est aussi venu témoigner du fossé qui reste à combler pour améliorer les relations entre les communautés et la police à New York.

Peu après la décision du grand jury, une responsable de la police, Joanne Jaffe, a tweeté « Le NYPD est déterminé à reconstruire la confiance du public. Nous vous entendons ».

Les réponses ont fusé dans la communauté noire. « Vous ne pouvez pas nous entendre parce que vous nous étouffez à mort », a commenté sur Twitter un certain Michael Crawford.

« Vous n’avez pas entendu le gars qui disait qu’il ne pouvait pas respirer », a écrit un autre internaute. « C’est une blague??? » a commenté aussi une jeune femme identifiée comme 12 Dec-Lioness.

A New York, aucun pillage n’a cependant été signalé, comme récemment à Ferguson (Missouri, centre) après une décision similaire d’un autre grand jury, ces assemblées de citoyens ordinaires qui décident d’inculper ou pas, sur la base des éléments de l’enquête.

Mercredi, les manifestants ont tenté en vain de perturber l’illumination annuelle du sapin de Noël au Rockefeller Center, se mêlant aussi aux touristes à Times Square, faisant semblant d’être morts à Grand Central, bloquant la circulation sur la voie express West Side Highway, au Lincoln Tunnel, puis sur le pont de Brooklyn tard dans la nuit.

Jeudi, ils avaient prévu de manifester d’Union Square jusqu’au quartier général de la police dans le sud de Manhattan.

Vous allez avoir du mal à acheter l’appartement de Lauren Bacall même si vous avez les 21 millions d’euros demandés

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Je n’ai pas les 21 millions d’euros. Mais achetez quand même Manhattan Ghost

Le logement new-yorkais de l’actrice américaine, resté dans son jus, est à vendre. Mais les acheteurs potentiels devront montrer patte blanche

Lauren Bacall, surnommée « The look » en raison de son regard fascinant, était l’une des dernières grandes stars américaines des années 50-60. Epouse d’Humphrey Bogart, rencontré sur les plateaux du tournage du « Port de l’angoisse », partenaire de Marilyn Monroe dans « Comment épouser un millionnaire », elle s’est éteinte le 12 août dernier dans son appartement de Manhattan.

Acheté 48 000 dollars en 1961

Avez-vous déjà entendu parler du 1 West 72nd Street ? Cet immeuble de l’Upper West Side donnant sur les frondaisons de Central Park est appelé par les new-yorkais le Dakota. Construit dans les années 1880 dans un style néo-renaissance, il a toujours été habité par l’élite intellectuelle de la ville. Judy Garland, Rudolf Noureev, le compositeur Leonard Bernstein y vécurent. C’est dans cet immeuble qu’habitait John Lennon qui fut assassiné devant le bâtiment par un déséquilibré en 1980.

Et c’est également là que résidait l’actrice. Elle occupait un élégant appartement dont elle avait conservé tous les ornements d’origine (opulentes cheminées, boiseries, parquets) à la différence de la plupart de ses compatriotes qui « modernisent » tout au point de dénaturer le style des appartements.

Elle l’avait acheté en 1961 pour 48 000 dollars. Il est aujourd’hui à vendre pour la coquette somme de 26 millions de dollars par l’agence Warburg. On murmure pourtant qu’il avait été estimé 9 millions de dollars peu de temps avant sa mort. De plus, il vous faudra y ajouter un peu plus de 11 000 dollars de charges mensuelles.

Des propriétaires triés sur le volet

Si vous disposez de la somme pour l’acheter, soit environ 21 millions d’euros, ne vous emballez pas. Car le Dakota est ce qu’on appelle à New-York une coop. Pour pouvoir acheter, vous devrez donc être agrée par le comité de gestion de l’immeuble. Et ne vous attendez pas à un simple examen de convenance. Il va falloir montrer patte blanche puisque des personnalités aussi célèbres que Madonna, Cher, Melanie Griffith et Antonio Banderas se sont vus opposer un veto définitif et sans appel lorsqu’elles ont voulu acheter un appartement dans cet immeuble !

Si vous êtes fan de la star défunte, et que le comité vous refuse l’accès au Dakota, vous pourrez cependant vous consoler en mars 2015. La maison Bonhams procédera à la vente de ses collections dont l’estimation globale est de 3 millions de dollars. Et pour acheter, nul besoin d’être préalablement agréé.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/immobilier/dakota-building-l-appartement-de-lauren-bacall-a-vendre-pour-21-millions-d-euros_1628498.html#ut0xJyirzGX8xbgI.99