Archives de catégorie : La vie à New York

Un de mes rêves à New York. Qui a 25.000 $ ?

A LOUER : Mari­lyn Monroe vous prête son appar­te­ment new-yorkais

Je dois vendre 2500 Manhattan Ghost. Vous savez ce qu’il vous reste à faire. Acheter Manhattan Ghost

http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/a_louer_marilyn_monroe_vous_prete_son_appartement_new-yorkais_348714

Son luxueux pied-à-terre va faire des heureux

Marie HaynesMarie Haynes | jeudi 20 août 2015 à 10:28

L’ap­par­te­ment new-yorkais où Mari­lyn Monroe logeait systé­ma­tique­ment lorsqu’elle se rendait en ville, est à louer. Situé en plein coeur de l’agglo­mé­ra­tion, la propriété, luxueuse et spacieuse, est un véri­table havre de paix. Mais la tranquillité a un prix: les prochains loca­taires devront débour­ser presque 25 000 euros tous les mois…

Alors que sa carrière débute à peine, Mary­lin Monroe s’ins­talle à Los Angeles où elle passe ensuite le plus clair de son temps. Mais la jolie blonde, éter­nel sex symbol, est amou­reuse de la grosse pomme. Lors de ses nombreux passages à New York, elle pose ses valises dans l’ap­par­te­ment de son ami Milton Greene, qui va vite deve­nir son petit sanc­tuaire.

New York, c’est tout un symbole pour Mari­lyn Monroe et ses fans. C’est en effet en plein New York que la jeune femme joue la plus célèbre de ses scènes lorsque sa robe blanche se lève au dessus d’une bouche d’égout. Ses venues à New York se font plus nombreuses lorsqu’elle lance la Mary­lin Monroe produc­tions avec Milton Greene. Sa société produira quelques-uns de ses plus grands films comme Some like it hot, ou encore Don’t bother to knock.

Compte-tenu du confort de la propriété, on comprend pourquoi Mary­lin Monroe aimait tout parti­cu­liè­re­ment se rendre à New York. Le loge­ment possède en effet quatre grandes chambres, un salon, une vaste cuisine, des esca­liers impé­riaux ainsi qu’une immense terrasse verdoyante. Placé en plein coeur de la ville, à quelques pas de Central Park et des lieux les plus pres­ti­gieux de la ville, ce petit para­dis sur terre a un coût qui devrait refroi­dir même les plus grands fans de la star. Un mois de loca­tion vous coûtera presque 25 000 euros … Alors, toujours inté­ressé ?

Plus de seins nus à New York

New York part en guerre contre les performeuses topless de Times Square

Les autorités new-yorkaises voudraient mettre un terme à ces femmes nues recouvertes de peinture qui font le show à Times Square. Mais il n’existe aucune loi les interdisant.

Les seins nus mais recouverts de peinture, elles arpentent les trottoirs à la recherche de touristes. Ces femmes font le show à Times Square tous les jours dans le but d’obtenir quelques pièces de monnaie de la part des visiteurs de la grosse pomme. Mais visiblement, ces performeuses agacent la mairie de New York qui ne sait pas comment s’en débarrasser.

« C’est dégoûtant ». Beaucoup de touristes ne semblent pas goûter à ces artistes d’un jour. « C’est dégoûtant. Ça devrait être illégal », explique Jackie qui vient de Pennsylvania au New York Daily News. « Elles viennent très près des gens. Ce n’est pas un bon exemple pour les enfants. Porter des vêtements ou de la peinture, ce n’est vraiment pas la même chose », ajoute-t-il.

Pour Marilyn, âgée de 62 ans, ces femmes lui rappellent de vieux souvenirs de Times Square où « les prostituées, les actrices pornos et la criminalité étaient monnaie courante ».
Le topless n’est pas interdit. Les autorités semblent dépourvues face au phénomène. « La situation est un vraie désastre pour les touristes et les New-Yorkais, c’est juste hallucinant », abonde le président du district de Manhattan, Gale Brewer. « Je n’adhère vraiment pas au concept. J’aimerais que ce soit illégal mais ça ne l’est pas ».

« Nous devons réfléchir à comment organiser Times Square pour permettre à l’excentricité d’exister tout en laissant les touristes circuler sur la place sans être embêtés », explique un conseiller démocrate Daniel Garodnick au New York Daily News. Une gageure lorsque lorsque l’on sait que les lois actuelles ne punissent pas le fait de se promener « topless » (torse nu) dans la rue. En 2013, les autorités ont même rappelé que les femmes sont autorisées à se promener seins nus depuis 1992 dans la ville. La police peut seulement intervenir face ces performeuses lorsqu’il y a abus : mendicité agressive, troubles publics ou harcèlement et seulement dans certains cas.

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Cristiano Ronaldo s’achète un appartement de luxe à New York

http://www.closermag.fr/people/people-anglo-saxons/cristiano-ronaldo-s-achete-un-appartement-de-luxe-a-new-york-548856

News publiée le 17/08/2015 à 12h04
Par Clémentine Santerre

Cristiano Ronaldo investit dans l’immobilier à New York. Mais, pas n’importe où, le footballeur s’est offert un appartement dans la prestigieuse Trump Tower.

Cristiano Ronaldo a la folie des grandeurs. Le célèbre attaquant du Real Madrid s’est offert un joli appartement de 233 m² dans la Trump Tower à New York pour la coquette somme de 17 millions d’euros. Sa nouvelle résidence appartenait à un magnat de l’immobilier italien, Alessandra Proto, selon le New York Post. On se doute que le footballeur a dû faire une jolie affaire.

La Trump Tower est un bâtiment de 58 étages et de plus de 200 mètres de haut en plein cœur de New York sur la luxueuse 5e avenue. Dans l’entrée, une cascade de 24 mètres accueille les visiteurs. Cristiano Ronaldo pourra compter sur des voisins tout aussi prestigieux. Bruce Willis et Beyoncé Knowles y ont habité. Mais, fait important pour le joueur, il est la résidence des Miss USA et Univers fraîchement élues. Parfait pour le beau gosse en sous-vêtements qui aime les filles à la plastique de rêve (à ses risques et périls)…

Cet achat semble poser la question des envies de CR7. Son contrat avec le Real Madrid arrive à son terme en 2018 et l’on sait les clubs de football de la MLS (Major League Soccer, la ligue de football « soccer » aux États-Unis) très intéressés par sa venue. Le joueur aura alors 33 ans et pourrait terminer sa carrière sur le sol américain. Les paris sont ouverts !

New York sous les eaux ?

http://www.rfi.fr/emission/20150815-1-climat-new-york-montee-eaux-manhattan-queens-bronx-brooklyn-staten-island#./20150815-1-climat-new-york-montee-eaux-manhattan-queens-bronx-brooklyn-staten-island?&_suid=143971094918209395395260404962

1. Climat: New York, une ville qui coule ?Par Anne-Cécile Bras Diffusion : samedi 15 août 2015

Manhattan, le Queens, le Bronx, Brooklyn et Staten Island… New York fait rêver, mais 4 de ses 5 arrondissements sont des îles ! 2 ans après l’ouragan Sandy, « The Big Apple » et ses 8 millions d’habitants sont encore fébriles. Comment se préparer à affronter la montée des eaux ? Reportage.
Rediffusion du 27 septembre 2014.

Intervenants :
– Klaus Jacob, géophysicien à l’Observatoire de la terre Lamont-Doherty de l’Université de Columbia
– Daniel Kidd, architecte de la Big U Team
– Mark Treyger, conseiller municipal de la ville de New York en charge de la résilience et du redressement.

Cliquez sur le lien pour écouter l’émission, c’est très interessant

une nouvelle boutique à New York

Gianvito Rossi ouvre une boutique à New York

Cet été, la maison de souliers milanaise inaugure sa toute première adresse américaine en plein cœur de Big Apple. Une boutique intimiste et raffinée, pensée par l’architecte Patricia Urquiola, à découvrir de passage dans l’Upper East Side.

Cap sur New York. Après Milan, Paris, Hong Kong et Londres, la maison Gianvito Rossi ouvre sa première boutique Outre-Atlantique, en plein cœur du quartier huppé de l’Upper East Side. Située au coin de Madison Avenue et de la 75ème rue, cette nouvelle boutique, aménagée par l’architecte milanaise Patricia Urquiola, renferme les collections de souliers racés de la maison italienne, fondée en 2006 par Gianvito Rossi, fils du chausseur Sergio Rossi. Murs rose poudré, parquet en chêne à chevrons, tables en onyx rose et miel, jeu de miroirs teintés et fumés, tapis à motifs pétales…Un écrin de 305 m² lumineux et chaleureux, tel un boudoir sensuel et féminin. Comme dans toutes les boutiques Gianvito Rossi, l’architecte Patricia Urquiola a imaginé un mobilier unique fabriqué en Italie, des fauteuils en velours ou cuir souple plissés signés Moroso ou des poufs en cuir noir tressé. Quant à la vitrine, elle reproduit les courbes de l’étagère/bibliothèque du designer Dieter Ram, version rose dragée en harmonie avec l’intérieur de la boutique. Clou du spectacle, la toute nouvelle création de Gianvito Rossi spécialement lancée à l’occasion de l’ouverture de sa première adresse américaine. Bout en cuir rouge, talon bleu marine moucheté d’étoiles blanches…Une version inédite de ses escarpins signature Plexi aux couleurs des Etats-Unis, disponible en exclusivité dans la boutique new-yorkaise.

Gianvito Rossi, 963 Madison Avenue,10021 New York

Par Manon Garrigues le 13 Août 2015

En savoir plus sur http://www.vogue.fr/mode/news-mode/articles/gianvito-rossi-ouvre-une-boutique-a-new-york/27419#CSDjBgLhIW9PkksY.99

New York : Police contre SDF

http://www.leparisien.fr/societe/new-york-la-police-humilie-les-sdf-sur-internet-13-08-2015-5008307.php

New York : la police humilie les SDF sur Internet

Pour lutter contre la pauvreté dans les rues de New York et faire réagir la mairie, un syndicat de police encourage les membres des forces de l’ordre à prendre des photos des sans-abris et à les publier sur Internet.
Zoé Lauwereys (@zlauwereys) | 13 Août 2015, 12h05 | MAJ : 13 Août 2015, 12h20

Endormis dans des escaliers, faisant la manche, se soulageant au coin d’une rue ou dans une poubelle. Les photos des SDF new-yorkais sont publiées dans un album Flickr administré par le syndicat de police Sergeants Benevolent Association (SBA).

«Quand vous vous baladez dans New-York, utilisez s’il-vous plait vos téléphones pour prendre en photo les sans-abris allongés dans les rues, les mendiants agressifs, les gens urinant sur la voie public ou les dealers, et toutes les atteintes à notre qualité de vie», demande, Ed Mullins, le président de la SBA, dans une lettre citée par le New York Post.

Excerpt of NYPD Sergeants union despicable & dehumanizing campaign targeting ppl who are homeless. @pthny @NYHomeless pic.twitter.com/SAHjpmpjMr
— Joo-Hyun Kang (@JooHyun_Kang) 11 Août 2015

Intitulée «Peek A Boo, We See You too» (en français, «Coucou, on te voit aussi !»), la circulaire demande aux policiers d’encourager leurs familles et leurs amis à faire de même pour «documenter le déclin de la ville.»

Ferme opposant au maire new yorkais Bill de Blasio, Ed Mullins argumente : «Nous, les Gentils, avons juré de protéger les citoyens. Pourquoi nos politiques ne seraient-ils pas soumis à la même obligation ?»

Alimentée d’une centaine de photos et commentées des milliers de fois pour certaines, la page Flickr suscite de nombreux réactions sur les réseaux sociaux.

NYPD encourages the public shaming of homeless NYers…absolutely morally repulsive… http://t.co/caNO6JhqQt
— Justin Feltman (@jdfeltman) 11 Août 2015

Disgusting shame on nypd RT @ComplexPop: An NYPD union is shaming the homeless with new Flickr campaign: http://t.co/t2yX2QLQim
— Tasha Fierce™ (@its_tasha_baby) 10 Août 2015

Lors d’une conférence de presse, rapportée par le site d’infos Mashable, la porte-parole de la ville, Melissa Mark-Viverito, a répliqué au syndicat : «Ce type de tactiques ne va pas nous dissuader d’avoir de réelles et légitimes discussions sur la politique publique, tout en gardant à l’esprit que nous voulons maintenir la qualité de vie en ville.» La porte-parole a ajouté que les sans-abris avaient «probablement besoin de services et de soutien supplémentaires.»

Faits divers à New York

Very Bad Blood dans un bar de New York pour des chansons de Taylor Swift

Créé : 12-08-2015 12:19
ETATS-UNIS – Dimanche soir, une jeune serveuse de Manhattan a subi pressions et insultes racistes dans don bar à tapas, de la part d’une bande de jeunes fêtards. La raison ? Elle ne diffusait pas les tubes de la chanteuse Taylor Swift, dans sa playlist.

Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour…

« Haters gonna hate, hate, hate », chante Taylor Swift. Dimanche soir dans un bar à tapas de Manhattan à New York, la ville dont la nouvelle reine de la pop célèbre l’ouverture dans son dernier album, ses propres fans ne se sont pas privés en effet d’exprimer leur ressentiment. Quand ils débarquent au Ballaro, petit restaurant de l’East Village, ces quinze jeunes gens fortement alcoolisés n’ont alors qu’une seule idée en tête : écouter la Taylor.

Remarquant que la barmaid a d’autres préoccupations que de leur pondre une playlist sur mesure (ou qu’elle utilise Spotify, dont Taylor Swift est absente, contrairement à Apple Music) ces « Swifties » – du nom des addicts de Tay-Tay – entreprennent de huer copieusement la serveuse, réclamant à cor et à cris leurs tubes favoris. « J’ai donc passé deux morceaux de Taylor Swift pour leur faire plaisir, raconte la jeune femme sur la page Facebook du bar, repérée par le journal en ligne Gawker. Ils se sont mis à danser et à chanter ensemble, je pensais que ça en resterait là ».

Le « Bad blood », le vrai

Mais à la fin des deux chansons, voilà que la bande de trublions en remet en couche. D’invectives en insultes, la situation devient vite hors de contrôle. « Cet endroit craint, les personnes et la musique ici craignent ! », lancent les fêtards hargneux. Mais le « Bad Blood », le vrai, arrive quand une remarque raciste est crachée au visage de la jeune barmaid : « Rentre dans ton pays, avec ta putain de tête d’immigrée ! »

C’en est trop. Les jeunes gens sont mis dehors, laissant derrière eux une ardoise impayée de 500 dollars. Sur le trottoir, devant le bar, ils prennent soin d’inscrire une dernière douce attention avant de partir : « Ces cons-là ne passent pas Taylor Swift ! Merci ! » Un petit mot qui a nécessité que la barmaid présente des excuses à ses voisins. Pas rancunière, la victime appelle néanmoins à l’apaisement. En lieu et place de son menu, elle a inscrit au feutre blanc, à l’entrée de son établissement : « Cher East Village, j’espère

Pour faire la fête à New York

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Un club imaginé comme une église ouvre ses portes à Manhattan

Publié le 11/08/2015 par Charles Binick

C’est le grand événement annoncé à Manhattan cet automne : l’ouverture du Flash Factory. Un club qui fait tout pour ressembler à une église de l’intérieur. Grande nef à piliers, voûtes, vitraux, éclairage mystique, tout y est pour la grande messe sur plus de 900 mètres carrés de surface. Dans un communiqué de presse, on peut ainsi lire qu’il a été conçu comme « un sanctuaire pour vivre une expérience musicale commune ». Les concepteurs sont les mêmes que pour les clubs Provocateur et Stereo de New York. 
 Avant d’être complètement réaménagé, l’endroit s’appelait le Shadow, un club qui a fonctionné pendant 17 ans avant de fermer. Après deux ans et demi de travaux de rénovation, le nouveau lieu accueillera à la fois des concerts et des DJ sets. « C’est le vestige d’une ère révolue, le type de salle de concert sur un seul étage qui n’existe tout simplement plus dans la ville, » peut-on encore lire sur son dossier de présentation.
 Le club s’inspire de célèbres clubs de la ville tels que le CBGB et le Filmore East. « Flash Factory est une salle de musique créative explique le gérant Michael Satsky. Nous avons construit cet endroit pour que des artistes puissent le faire vivre. Que vous soyez des fans de techno, rock, punk, ou hip-hop alternatif, c’est notre mission de produire un environnement ou tout, mais surtout la musique, se sente bien. » Un projet ambitieux qui pourrait attirer quelques grands noms tels que Marco Carola, Guy Gerber, Sven Vath, Seth Troxler ou encore Loco Dice – See more at: http://www.tsugi.fr/news/2015/08/11/club-imagine-comme-eglise-ouvre-ses-portes-manhattan-11173#sthash.JeQD4P5D.dpuf

Le métro de New York

New York nettoie son métro en enlevant les poubelles

VIE URBAINE – Le métro new yorkais est devenu plus propre depuis que la société chargée des transports a retiré les poubelles à disposition des voyageurs.

Une manière futée de rendre le métro new-yorkais plus propre porte ses fruits grâce à un peu de psychologie inverse. Le Metropolitan Transportation Authority (MTA), chargé des transports publics, a annoncé la semaine dernière que le retrait des poubelles dans le métro avait permis de diminuer la proportion de déchets sauvages. La mesure avait été prise quatre ans auparavant pour deux stations, rapporte le NY Post. Depuis, le programme pilote a été élargi à 39 des 468 stations de la ville.

Les avantages sont notables : moins de rats, moins de feux de poubelles à l’origine de retards de circulation et surtout moins d’incivilités. 85% des stations qui font partie du projet n’ont pas ou peu de déchets sur les quais et les rails, contre 80% pour celles équipées de poubelles. Plus globalement, les ordures sauvages ont diminué entre 36 et 66% grâce aux New-Yorkais qui prennent la peine de les conserver en attendant la fin de leur trajet. Compte tenu de ces résultats, l’expérience se poursuit, malgré les réticences de certains.

Nécessaire malgré les réticences

Des employés frustrés installent leur propres poubelles, las de ramasser des résidus sur les voies. Pour autant, le MTA n’est plus en mesure d’assurer la ramasse des 40 tonnes de déchets quotidiens. Selon un audit des autorités new-yorkaises publié en mai, les trains de collecte ne sont plus dans un état de marche satisfaisant. Entre juillet 2013 et juin 2014, seul 3% des voies de 276 stations ont été nettoyées.

Ne vous amusez pas à New York

condamnés pour avoir sauté du World Trade Center

Deux hommes qui avaient sauté en parachute de la nouvelle tour du World Trade Center à New York ont été condamnés lundi à une lourde peine de travaux d’intérêt général, accusés d’avoir « sali la mémoire » des victimes du 11-Septembre.

James Brady, 33 ans, métallurgiste, et Andrew Rossig, 34 ans, menuisier, devront respectivement effectuer 250 et 200 heures de travaux d’intérêt général, et ont été condamnés chacun à 2.000 dollars d’amende au tribunal de Manhattan.

Ils risquaient jusqu’à deux ans de prison, un an pour chacun des deux chefs d’accusation dont ils avaient été reconnus coupables le 22 juin dernier, pour leur saut de septembre 2013.

Leur action n’était pas héroïque, mais « égoïste et imprudente, et ils ont eu de la chance que leur opération ne tourne pas à la tragédie », a déclaré le juge Juan Merchan.

« Ils ont pris une très mauvaise décision. Ils ont sauté du One World Trade Center, aussi connue comme la Tour de la Liberté, un bâtiment emblématique construit sur un sol sacré ».

« En faisant cela, les accusés ont terni l’immeuble avant même son ouverture et sali la mémoire de ceux qui avaient sauté le 11-Septembre, non pour le sport, mais parce qu’ils le devaient », a ajouté le juge.

Avec un autre complice, Marko Markovich, dont la condamnation sera prononcée le 17 août, les deux amateurs de « base jump », sport extrême qui consiste à sauter en parachute d’une structure fixe, avaient grimpé sur la 1 WTC alors en construction le 30 septembre 2013. Et sauté vers 03H00 du matin.

Leur exploit avait été filmé avec une mini caméra fixée sur leur casque. La vidéo diffusée sur YouTube a été regardée plus de 3,5 millions de fois.

Ils avaient été arrêtés en mars 2014.

James Brady travaillait sur le chantier, ce qui leur avait permis de grimper en haut des 104 étages de la tour sans être inquiétés.

La facilité avec laquelle ils avaient pu entrer sur le chantier avait mis en lumière les carences dans la surveillance de la tour construite sur le site des attentats.

Les trois amateurs de base-jump avaient été reconnus coupables le 22 juin de mise en danger d’autrui et mise en danger d’une propriété.

Ils ont toujours contesté avoir mis qui que ce soit en danger lors de leur saut, soulignant qu’ils étaient très expérimentés.

Plus haute tour des Etats-Unis, la 1WTC a ouvert l’an dernier.