Dans un brouillard très peu printanier, il est difficile de la distinguer. Pourtant, ils sont nombreux à vouloir voir la statue de la Liberté, dans un New York presque libéré des contraintes sanitaires et de nouveau ouvert aux touristes du monde entier depuis novembre, avec notamment beaucoup de Français. Même en jour de pluie, les principaux monuments de New York grouillent de nouveau de monde.
Pour l’année 2022, la ville prévoit d’accueillir plus de 500 milles Français, et en tout, 56 millions de visiteurs. C’est à peu près 85% du niveau d’avant pandémie. Mais pour ces visiteurs, tous ces touristes, il peut y avoir une mauvaise surprise, l’addition. Et pour cause, l’inflation est en moyenne deux fois plus forte aux États-Unis qu’en France. Et rien qu’à New York en mars, les prix ont encore augmenté de 6,1% sur un an.
Nos journalistes ont croisé deux familles françaises dans cette ville. Après une longue journée de visites, elles rentrent en métro dans leur hébergement loué dans le Queens, à quarante minutes du cœur de Manhattan. Avec 9% d’inflation en un an, l’alimentaire à New York grève le budget des touristes. Par exemple, dans un supermarché, les deux familles ont fait des achats pour le dîner et le petit-déjeuner. Elles ont dépensé 38 dollars, soit 36 euros, pour une dizaine d’articles.
L’échange irréel sur une chaîne d’État russe a été repéré par une journaliste américaine.Rédaction 22-04-22, 12:42 Dernière mise à jour: 13:31 Source: BFMTV, Russia Media Monitor
Ce mercredi 20 avril, l’armée russe a annoncé le lancement concluant de son missile balistique intercontinental “Sarmat”, affectueusement surnommé “Satan 2”. Une arme d’une puissance “sans équivalent”, capable de “déjouer tous les systèmes anti-aériens modernes” et de détruire une ville entière. Pourquoi pas New York, d’ailleurs? C’est le scénario qu’ont évoqué, hilares, les participants d’une émission sur la chaîne publique Rossiya-1, relate ce jeudi sur Twitter Julia Davis, une journaliste américaine du Daily Beast, à l’origine du site Russian Media Monitor, consacré à la propagande russe.
New York, complètement détruite en une frappe
L’un des invités présente cette nouvelle technologie d’une portée de 11.000 km et qui peut “viser des cibles en traversant le pôle Nord comme le pôle Sud” et donc aisément atteindre le territoire des États-Unis pour “détruire complètement New York”, par exemple, précise-t-il: “Si 7,5 mégatonnes (d’explosifs) étaient lancées sur le territoire de notre soi-disant partenaire (rires sur le plateau), une ville comme New York serait rayée de la carte, complètement détruite, et ce avec un seul missile. Il serait dès lors préférable de ne pas en arriver là”, souligne d’un ton détaché l’un des participants.
“Les États-Unis ne disposent pas de ce type d’armes”
“Les États-Unis ne disposent pas de ce type d’armes et n’en ont d’ailleurs jamais eu (…) Les Américains ont toujours eu peur de nos puissants missiles”, conclut-il. “Vous imaginez l’un de nos célèbres présentateurs télé en train de rire de la destruction d’une ville? Jugez plutôt”, s’indigne Julia Davis, vidéo à l’appui.
Une arme qui encourage l’ennemi “à réfléchir”
“C’est véritablement une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive”, avait déclaré Vladimir Poutine au sujet du missile Sarmat.
l’essentielPierre Audebert, 28 ans, et Julien Blanc, 34 ans, deux graffeurs toulousains ont trouvé la mort, ce mercredi 20 avril, heurtés par un train du métro new-yorkais. Dans le milieu du street art, c’est la consternation.
Le monde artistique toulousain est sous le choc. Pierre Audebert, 28 ans, alias « Full1 » et Julien Blanc, 34 ans, dit « Jibeone » père de deux enfants en bas âge ont trouvé la mort dans des circonstances dramatiques, ce mercredi 20 avril, au matin à New York dans le quartier de Brooklyn. Ils ont été happés par une rame de métro à la station Utica. Ces deux artistes en pleine ascension voulaient réaliser leur rêve en graffant l’intérieur d’un métro new-yorkais. Dans le milieu underground du graffiti, la réalisation de cette prouesse est très valorisée, vue comme un rite initiatique.
Selon la police locale, c’est le conducteur d’une rame à destination de l’est de New York qui a aperçu les corps des deux jeunes hommes alors qu’il regagnait la gare de Sutter Avenue-Rutland Road à Brownsville. Il semble que les deux artistes en résidence à La pépinière à Toulouse aient été happés par un train précédent.
« Je les considérais comme des frères, je suis totalement effondré »
Tous deux réalisaient des œuvres à l’internationale, récemment au Maroc, en Italie, à Barcelone. Ils accompagnaient aux Etats-Unis, le célèbre peintre grapheur Ceet-Fouad en pleine opération promotionnelle : « Comme je n’avais plus de nouvelles d’eux depuis la veille au soir, j’ai cru qu’ils avaient été arrêtés par la police après avoir été surpris en train de graffer. Lorsque j’ai vu aux infos que deux individus avaient été heurtés par un train dans le lieu où ils voulaient se rendre. J’ai tout de suite fait le rapprochement. Je les considérais comme des frères, je suis totalement effondré par ce qui s’est passé. »
L’artiste italo-américaine Paola Pivi expose sur la High Line, à Manhattan, une réplique de la célèbre statue qui arbore le visage d’un petit garçon asiatique. Une façon de distinguer les parcours individuels qui composent l’histoire de l’immigration aux États-Unis, décrypte “The New York Times”.
La High Line de New York compte une nouvelle attraction. Ces derniers jours, les piétons qui parcourent ce parc urbain aérien, aménagé sur d’anciennes voies de chemin de fer désaffectées au-dessus de Manhattan, peuvent sortir leur téléphone pour “photographier une intrigante nouvelle sculpture”,relate The New York Times.
Baptisée You know who I am (“Vous savez qui je suis”), l’œuvre est une réplique de la statue de la Liberté réalisée par l’artiste italo-américaine Paola Pivi, 51 ans. Mais son visage a été remplacé par “un masque en forme d’émoji, représentant la figure d’un petit garçon asiatique”, décrit le quotidien américain. Il commente :
“Paola Pivi s’est emparée de l’un des symboles les plus courants de l’Amérique pour le montrer sous un jour à la fois nouveau et étrange.”
Les divers visages de l’immigration
Grande admiratrice de Marcel Duchamp, Paola Pivi aime jouer avec l’irrationnel pour faire réagir le public. De fait, “une interprétation paresseuse” de You know who I am reviendrait à considérer que l’Italo-Américaine a fait avec la statue de la Liberté ce que le Français avait fait avec son urinoir : “transposer un objet familier dans un environnement inattendu”, relève le journal.
Mais ce serait passer à côté d’une partie de son propos. Comme l’explique au New York Times Cecilia Alemani, la commissaire en charge de la programmation artistique de la High Line, l’œuvre est “une invitation à réfléchir au sort qui est celui de tous les individus dont les expériences collectives, pleines d’espoir et d’épreuves, composent la réalité de l’immigration aux États-Unis”.
Des destins individuels
En l’occurrence, le masque dont Paola Pivi a couvert la tête de sa statue représente, de façon déformée, le visage de son fils, Norbu, un orphelin tibétain adopté en 2012. L’artiste et son mari l’avaient rencontré à Dharamsala, une ville du nord de l’Inde qui abrite une très grande communauté de Tibétains en exil. La procédure d’adoption a été plus compliquée que prévu et a donné lieu à une éprouvante bataille judiciaire de quatre ans.
Cet épisode, pour Norbu comme pour ses parents adoptifs, a donné une autre résonance à la “liberté” que la statue d’Auguste Bartholdi est censée symboliser pour les nouveaux venus sur le sol américain.
Au cours de l’année qui vient, tous les deux mois, Paola Pivi changera le masque de sa statue, pour que celle-ci prête son visage à d’autres migrants. À Norbu succédera ainsi Marco Saavedra, un restaurateur du Bronx arrivé illégalement aux États-Unis depuis le Mexique alors qu’il était enfant. Il vient de se voir accorder l’asile.
Frank James a été arrêté à Manhattan après plus de 24 heures de cavale. Il comparaîtra devant un tribunal fédéral de Brooklyn et encourt une peine de prison à perpétuité, selon le procureur.
Franck James, un afro-américain de 62 ans, qui avait semé le chaos la veille dans le métro, a été retrouvé à Manhattan, selon la chaîne de télévision NBC.
La perpétuité encourue
Auteur présumé de l’attaque, il sera poursuivi en vertu d’une loi qui prohibe les « attaques terroristes et autres violences contre (…) des transports en commun », a annoncé un procureur fédéral.
« Il comparaîtra devant un tribunal fédéral de Brooklyn et, en cas de condamnation, encourra une peine de prison à perpétuité », a déclaré le procureur Breon Peace lors d’une conférence de presse.
La police de New York a demandé au public d’éviter la zone, à Brooklyn.
Plusieurs personnes ont été touchées par des tirs d’arme à feu mardi 12 avril au matin dans une station du métro new-yorkais, à Brooklyn, ont rapporté plusieurs médias locaux.
«À 8h27, la police a été appelée pour un appel d’urgence par une personne qui a été touchée par balle, dans le métro» à Brooklyn, a confirmé à l’AFP une porte-parole de la police de New York, qui a demandé au public d’éviter la zone. Selon les médias, plusieurs personnes ont été touchées.
Magnat autoproclamé, Konrad Bicher aurait gagné illégalement 1 500 000 $ en louant un appartement luxueux à des réalisateurs de clips ou des organisateurs de soirées. Tout en oubliant de payer son propre loyer à Harlem.
450 West, sur la 42e. C’est à cette adresse que se situe le MiMa, un gratte ciel connu à New York pour ses appartements et lofts de luxes, offrant une vue imprenable sur Manhattan. Et c’est précisément là que « Le Loup d’Airbnb » a décidé d’opérer. Depuis l’été 2019, l’escroc loue à des réalisateurs de clips ou des promoteurs événementiels un des luxueux appartements du building, pour de très courtes durées, facturé 92 dollars par heure. Problème : la pratique est totalement illégale.
Le canidé s’appelle en réalité Konrad Bicher. À 30 ans, il s’est autoproclamé « magnat » et a choisi lui-même son surnom : « Le loup est impitoyable et protège son territoire », explique-t-il ainsi à the Real Deal, un média spécialisé dans l’immobilier à New York. Bicher a pourtant une tête d’agneau : sur son compte Instagram, il pose dans des villas de luxe où sur le tarmac devant un jet privé, mais ressemble plus à un gamin qui part en vacances qu’à un Leonardo DiCaprio dopé sous cocaïne. Le discours de Konrad reprend tous les poncifs du rêve américain et un peu de la vision ultra libérale de Ronald Reagan : « j’ai assez faim pour me hisser tout en haut de l’échelle de la réussite sociale », affirme le loup.
Konrad Bicher vit en réalité un peu loin des élites financières. Le trentenaire réside dans un appartement de Harlem, pas le quartier le plus prestigieux de la Grosse pomme. Il loue, par ailleurs, un appartement à Hell’s Kitchen, dont il oublie de payer son propre loyer. Ses bailleurs lui réclament ainsi 450 000 $, ce qui représente pas mal de nuitées passées au frais de la princesse. Une bagatelle Pour le Loup d’Airbnb, qui se faisait une fortune en louant l’appartement du MiMa : aujourd’hui, on estime à 1 500 000 $ le butin amassé par l’escroc. Le modèle économique était donc viable, jusqu’à ce que la justice s’en mêle.
En novembre 2019, le gardien de l’immeuble commence à tiquer. Il remarque un ballet incessant de personnes souhaitant accéder à l’appartement 43B loué par la complice de Bicher, une certaine Haley Frey. Elle s’occupe de la paperasse, lui du réseautage. Les allées et venues vers l’appartement vont durer deux ans. Un réalisateur de clips et son équipe par-ci, un organisateur de soirées fastes par là. En 2021, Frey reçoit les premières mises en demeure de la part des propriétaires, et menace alors de faire durer la procédure judiciaire éternellement, à moins qu’ils ne concluent un arrangement à l’amiable, monnayant son départ.
Aujourd’hui, les propriétaires ont saisi la justice. Ils réclament à Bicher et sa complice 1 500 000 dollars, plus 10% de frais de la plateforme. Quant au Loup d’Airbnb, il a disparu des réseaux sociaux.
Deux énormes morceaux de glace se sont écrasés au milieu de la rue après être tombés de la tour Steinway à Manhattan, haute de 435 mètres.Rédaction 03-03-22, 17:56 Source: KameraOne
Le maire juge que la musique drill, avec son « affichage des armes à feu et de la violence », a joué un rôle dans la mort de deux rappeurs de Brooklyn.
Dans des remarques adressées aux membres de la presse vendredi, Eric Adams, le maire de New York, s’est dit préoccupé par la musique drill, un sous-genre du rap qui s’est notamment épanoui dans son quartier natal de Brooklyn au cours de ces cinq dernières années. Il a qualifié cette musique « d’inquiétante », l’associant à la violence armée, et a semblé rejeter la faute sur les sociétés de réseaux sociaux.
« Nous avons retiré Trump de Twitter, a déclaré Adams. Pourtant, nous autorisons la musique, l’affichage des armes à feu et de la violence. Nous permettons que cela reste sur ces sites. »
Adams a reconnu que sa préoccupation concernant la musique drill est relativement récente. « Je n’avais aucune idée de ce qu’était la drill. J’ai appelé mon fils et il m’a envoyé quelques vidéos, et c’est inquiétant. Nous allons réunir les entreprises de réseaux sociaux pour leur dire qu’elles ont une responsabilité civique en tant qu’entreprise. »
Les remarques d’Adams s’inscrivent dans la lignée des messages anti-rap de la police et des procureurs à travers l’Amérique ces dernières années, une tendance décriée par les artistes, les juristes et les défenseurs de la liberté d’expression. Pourtant, le chef adjoint de la police de New York, Joseph Gulotta, a récemment déclaré au New York Daily Newsqu’il était erroné d’attribuer à la musique la responsabilité des fusillades récentes impliquant des rappeurs de Brooklyn : « Ce sont des fusillades entre gangs. Je pense que parfois, le rap et les paroles mettent le feu aux poudres et causent des problèmes. Mais je ne pense pas que ce soit le motif sous-jacent ».
Depuis ses débuts dans les quartiers de South Side de Chicago au début des années 2010, la musique drill a souvent été critiquée pour son ambiance sombre et ses paroles menaçantes. Au Royaume-Uni, certains groupes de drill ont même été contraints de demander l’autorisation de la police avant d’enregistrer de la musique.
Aux États-Unis, le premier amendement de la Constitution interdit aux responsables gouvernementaux de restreindre l’expression artistique, une clause qui a été largement comprise comme protégeant les représentations de la violence dans les livres, les films, les peintures et les chansons.
Cette année, New York emboîte le pas à Dublin et compte également célébrer la fête de la Saint Patrick et la fierté d’être irlandais ! Et pour cela, la ville américaine organise ce 17 mars un immense défilé qui sera diffusé en direct sur NBC 4 New York. Une première depuis 2 ans qui promet un grand moment de fête et de joie où les rassemblements publics seront autorisés.
Saint Patrick à New York
Une grande parade de la St Patrick haute en couleurs !
2022 sera l’année du craic pour l’Irlande !
Cette fois-ci c’est la bonne : alors que toute l’Irlande se prépare à fêter la Saint Patrick, la fête nationale irlandaise, la ville de New York, forte d’une importante diaspora irlandaise, compte bien célébrer elle aussi l’événement.
Pour cela, un grand défilé sera organisé le 17 mars dans les rues de la ville. Au programme : pipes-bands et musiciens, danseurs traditionnels, présentation des drapeaux aux couleurs de l’Irlande et de l’Amérique, chars grandioses, défilés de la police… Bref : de quoi en prendre plein les yeux et comprendre à quel point l’histoire américano-irlandaise est importante pour la ville de new York !
L’événement sera couvert en direct par la chaîne NBC 4 New York de 11 h à 15 h (heure américaine). Il sera également diffusé sur WNBC et sur le site web NBCNewYork.com. Parfait pour admirer l’événement depuis son salon, sans avoir à prendre l’avion ! Les pays d’Europe auront bien sûr accès au site web pour assister à la diffusion du défilé en streaming !
C’est par ici pour en savoir plus sur le défilé à venir : NBCNewYork.com. Préparez-vous : la parade vous plongera dans une ambiance typiquement irlandaise !