Archives de catégorie : Livres sur New York

Un avis sur Manhattan Marilyn

Pour aller sur Culture Chronique

MANHATTAN MARILYN de Philippe LAGUERRE :

Avec “Manhattan Marilyn“ Philippe Laguerre nous propose une immersion dans le passé récent des Etats-Unis. Retour d’abord sur le mythe de Marylin qui occupe un place particulière dans l’imaginaire américain mais aussi une plongée dans le passé familial de son héroïne Kristin Arroyo née d’un père émigré mexicain et d’une mère New-yorkaise. L’écrivain construit par ailleurs avec brio son récit autour des problématiques sociales et politiques qui secouent actuellement les USA.

Très engagée politiquement Kristin Arroyo milite au sein du mouvement Occupied Wall Street. A trente-quatre ans elle a passé près de dix ans au sein des Marines en Afghanistan et en Irak. Jeunesse difficile, études compliquées, séries de petits boulots et enfin engagement dans l’armée deux mois après le 11 septembre 2001. Elle quitte les Marines une décennie plus tard avec le grade de lieutenant, rentre à New-York où elle vit de ses économies et de l’héritage que ses parents lui ont laissé.

Lors de l’une des manifestation d’Occupied Wall Street dans le parc Zuccotti, Kristin heurte un quinquagénaire qui fait des clichés de participants de cette manifestation. Il s’appelle Nathan Stewart est photographe professionnel, et souhaite réaliser des photos d’elle comme symbole sur le combat qu’elle mène. Elle finit par accepter. Plus tard elle se rapproche de cette personnalité sympathique qui lui demande de choisir les clichés d’elle pour une exposition de son travail.

Kristin se rappelle alors de la présence dans son grenier d’une malle héritée de son grand-père, Edward Pyle, lui même photographe dont Stewart lui apprend qu’il faisait partie des grands photographes des années 1950-1960. Ils découvrent alors dans la malle des clichés inédits de Marilyn, en particulier l’un d’eux semble pris dans le désert avec une fusée au second plan.

Quand Kristin et Nathan décident d’utiliser ces photographies pour une nouvelle exposition, les ennuis commencent à s’accumuler. Visiblement ces clichés n’auraient jamais du sortir de l’oubli car un terrible secret d’état leur semble attaché. Traquée par une terrible organisation Kristin comprend que son destin est lié à celui de Marilyn. Elle va devoir remonter le temps et comprendre ce qui s’est passé durant les derniers jours de la vie de la star afin de percer le mystère qui entoure cette fin prématurée.

Philippe Laguerre réussit le pari difficile de nous proposer un thriller sur un thème où il aurait pu se perdre mais en bon connaisseur des Etats Unis, il parvient à contourner la difficulté grâce à un travail de documentation de grande qualité, une parfaite maîtrise de la narration et une caractérisation de personnages très réussie. Enfin « Manhattan Marilyn » est le roman d’un vrai connaisseur du quartier de Manhattan dont la présence pèse sur le récit jusqu’à son terme. Un roman finalement très New Yorkais qui affronte le refoulé américain avec beaucoup de justesse.

Archibald PLOOM

En savoir plus sur http://www.culture-chronique.com/chronique.htm?chroniqueid=1677&typeid=24#7GHgJ9cXTsKSf2RT.99

Henri Bademoude parle de Manhattan Marilyn

c’est ici pour aller sur le site

Manhattan Marilyn » de Philippe Laguerre

Bien connu pour son travail d’éditeur et d’auteur, Philippe Ward (utilisez donc le bouton recherche avec son blaze, bande de cossard(e)s) abandonne son pseudo et signe ce roman de son vrai nom.

Le thriller est la nouvelle forme adoptée par les auteurs d’imaginaire, c.-à-d. de fantastique, fantasy et science-fiction, pour accroître leur lectorat et donc leur retour sur investissement. J’en ai essayé quelques-uns sans accrocher. Celui-là, par contre, est vraiment cool.

Le Philippe est tombé amoureux de la Grosse Pomme, et comme il l’était déjà de Monroe, il nous a concocté un petit mélange goùtu avec sa ville préférée en atmosphère (ça sent le vécu pour un frenchie) et une histoire impossible qui démarre à tombeaux ouverts et ne s’arrête qu’à la fin. C’est, de facto experimento perso, un vrai tourneur de pages où on croise bien sûr l’icône blonde et ses amants, plus ou moins connus, mais on suit surtout une héroine brune qui est un peu son image inversée, un milliardaire sympathique (?) et d’immondes personnages du FBI ou au service d’autres maîtres du monde…

Je ne divulguerai rien de cet imbroglio. J’avoue m’être fait avoir plusieurs fois au tournant (de la page ! faut suivre !) et le grand secret vaut son pesant d’arachides en suspension.

L’auteur semble partager les idées de son héroïne, ex-militaire et membre actif d’Occupy Wall Street, mais son partenaire milliardaire apparaît aussi fort sympathique. Concernant les autres, gentille et méchants, je vous laisse la surprise.

Malgré quelque petites sentences étranges selon ma sensibilité (un fusil qui emprisonne des munitions ou un canapé qui tend des bras réconfortants) qui ont interrompu (le temps d’un haussement de sourcils) ma lecture quasi compulsive, c’est de la belle et sympathique et intelligente histoire à la fois d’aujourd’hui et en provenance d’un monde parallèle.

Je précise – que vous l’ayez noté zoupa – que ça fait des semaines que tout (particulièrement l’adulé et le primé, genre repris chez FolioSF) me tombait des yeux, des mains et du canapé sans que je dépasse la trentième page. Là, c’est carrément à lire, à mon mauvais goût et ô combien humble avis.

Laurent Greusard parle de Manhattan Marilyn

Clisquez ici

Certains l’aimeraient froide

Régulièrement, l’actualité nécrophilique revient sur les disparitions de certaines vedettes en évoquant l’idée qu’elles ne sont peut-être pas mortes et qu’elles continuent à vivre tranquillement, éloignées de la célébrité qui a failli les détruire. Elvis Presley, Jim Morrison ou Mickael Jackson ont fait et continuent de faire vivre cette rumeur. Pour d’autres, en revanche, la question ne s’est pas posée et leur décès a été accepté, même si des rumeurs courent sur les raisons exactes et les circonstances précises de leur mort. Combien de fois a-t-on spéculé sur la mort de Marilyn Monroe, sur ses liens avec la mafia et la famille Kennedy, sur les secrets d’alcove qu’elle aurait pu connaître ?
Dans ce roman de Philippe Laguerre, Marilyn Monroe va revenir dans l’actualité par l’entremise de Kristin Arroyo, une femme vétéran des guerres d’Irak. Dans les affaires laissées par grand-père, elle découvre des photos inédite sur lesquelles apparait justement Marilyn Monroe. C’est alors qu’un ami photographe la convainc d’exposer ces photos. Mal lui en a pris car à peine quelques heures plus tard, des hommes tentent de la tuer. Elle découvre son ami photographe abattu et de mystérieux personnages tournent autour d’elle. Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Qu’y a-t-il sur ces photos qui excitent à ce point (à part la plastique irréprochable de la vedette de cinéma) ? Le roman ramène sur le devant de l’actualité Marilyn et le charme de celle-ci, la vénération que lui vouent ses fans encore aujourd’hui transparaît dans les réactions des personnages. En choisissant cette vedette, Philippe Laguerre réalise un focus prenant sur un mythe tellement brillant qu’il irradie sur son intrigue. Du coup l’histoire est menée tambour battant autour d’une jeune femme, soldat aguerrie, et ses alliés improbables : un milliardaire qui s’ennuie, un groupe de vétérans déclassés sociaux qui hantent les rues de New York, une famille mafieuse et des groupes qui s’agitent dans la pénombre propice à tous les comploteurs. Les personnages dessinés en quelques traits acquièrent une vitalité sympathique, et l’intrigue avance, de manière logique, jusqu’à une conclusion ô combien raisonnable, mais ô combien amère.
Le romancier Philippe Laguerre qui avoue une fascination pour la ville de New York sait ici l’inscrire dans son histoire, la décrire comme le ferait un « local ». Entre les descriptions, l’intrigue et la thématique, on pourrait chercher le titre original et la mention du traducteur. Si la raison qui pousse les personnages à s’entretuer est un peu légère, ce n’est pas réellement important tant elle permet de raconter une histoire intéressante, et surtout de redonner vie à une légende, de bien belle manière. Les vieux lecteurs que nous sommes se prennent même à rêver que cette histoire est vraie, et que nous avons pu participer, même comme vétéran handicapé, à cette course-poursuite dans New York juste pour le frisson de croiser ce qui est le retour de l’un des plus beaux fantômes du XXe siècle. Avec Manhattan Marylin, Philippe Laguerre a su nous captiver…

Citation

« L’idée lui vint soudainement : elle devait mourir pour ne pas mourir. Comme une mort de cinéma. »

une nouvelle critique de Manhattan Marilyn

Manhattan Marilyn, Philippe Laguerre, Éditions Critic

Regardez attentivement la couverture et dites-moi si pour vous c’est bien Marilyn Monroe que l’on y voit. Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une forte ressemblance. Et je me fie au fait qu’il existe une association qui gère l’image de la star et qui veille sérieusement à ce que cette image ne soit pas dévalorisée.
L’idée de base est simple et double. Les stars ne meurent jamais et quelques industriels – un trio- dirigent les États Unis par présidents interposés. Si vous admettez qu’un président peu raconter sur l’oreiller des secrets d’état et que le même président peut coucher avec une Star vous comprenez qu’il ne reste plus à la star qu’à mourir. Au moins jusqu’à ce qu’une ancienne GI décide de montrer les photos prises par son grand-père… Et il s’ensuit une course poursuite. Vous en savez assez, si j’en dévoilais plus vous n’auriez plus envie ou besoin de lire.
Pour vous inciter à entrer dans ce roman j’ajouterai deux remarques. La première peut passer pour une évidence. Ce sont souvent les idées les plus simples qui donnent les romans les plus passionnants. Pourquoi ? Mais parce qu’on peut greffer à loisir sur elles toutes les complications, les fausses pistes que l’on désire. La deuxième tient directement à l’auteur qui maîtrise à merveille les scènes de violence, de poursuite, d’action… Comme il a l’intelligence de ne pas faire tirer en longueur les passages explicatifs, les commentaires, une fois que l’on est entré dans son roman, il devient difficile d’échapper à la succession d’actions. On notera qu’en romancier prévoyant il est proposé à l’héroïne de quoi faire une suite, c’est-à-dire de partir à l’aventure.
Bonne lecture de vacances.

Noé Gaillard

Note : 4/5

un avis sur le roman Manhattan Marilyn par Paul Maugendre

http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2016/05/philippe-laguerre-manhattan-marilyn.html

Les hommes préfèrent les blondes ? Je demande sept ans de réflexion…

Philippe LAGUERRE : Manhattan Marilyn.

Si Marilyn n’avait connu un si tragique destin, l’aura dont elle jouit encore de nos jours serait-elle aussi brillante ? La question mérite d’être posée, mais vous n’aurez jamais la réponse.

Quoi qu’il en soit, Philippe Laguerre revient sur ce drame, ce destin brisé, mais également sur tout ce et ceux qui ont entouré cette étoile filante du cinéma.

Née d’un père émigré mexicain et d’une mère new-yorkaise, Kristin Arroyo milite au sein du mouvement Occupons Wall Street, avec pour slogan Nous sommes les quatre-dix neuf pour cent. A trente-quatre ans et dix années passées comme Marine en Afghanistan, elle vit seule et sans ami(e)s. Elle n’a pas eu une jeunesse facile, suivant des études à l’Université où elle était rejetée à cause de son côté Hispanique, puis l’enchaînement de petits boulots et enfin son engagement à l’armé deux mois après les événements du 11 septembre. Elle a obtenu le grade de lieutenant, profitant de ses permissions pour voyager puis elle a décidé de regagner New-York, vivant de son pécule et de l’héritage immobilier de ses parents.

A son retour elle se retrouve dans les mêmes dispositions d’esprit qu’à son départ, et sa solitude ne l’empêche pas d’analyser la situation de son pays. Elle avait compris que les lobbies pesaient toujours plus sur la société, au pont de devenir plus important même que le bulletin de vote des citoyens américains. Et c’est ainsi qu’elle s’engage dans ce mouvement dénonçant une Amérique malade de la crise économique.

En ce 12 octobre, parmi la foule qui défile dans le parc Zuccotti, elle percute un homme qui photographie les participants de cette manifestation. Il se présente, Nathan Stewart, photographe professionnel, et il aimerait réaliser plusieurs clichés d’elle et sur le combat qu’elle mène. Au départ réticente, elle cède devant les arguments de ce quinquagénaire sympathique et une semaine plus tard elle se rend dans sa galerie afin de sélectionner les photos susceptibles d’être intéressantes pour figurer dans une exposition.

En discutant avec Nathan, elle se souvient qu’elle possède une malle héritée de son grand-père, Edward Pyle, lui même photographe. Or ce qu’elle ignorait c’est qu’il était connu et reconnu dans la profession, et parmi les nombreux clichés qu’elle déniche, figurent des portraits de nombreux artistes des années 50 et 60, dont quelques tirages représentant Marylin Monroe. Nathan examine soigneusement les tirages et est interloqués par certaines d’entre elles. L’une d’elle représente Marilyn dans le désert, avec en arrière-plan une fusée. Un détail anachronique, mais d’autres photos présentent elles aussi des détails troublants.

Aussitôt Nathan décide d’organiser une autre exposition mettant en parallèle Kristin et Marilyn et lors de ce que l’on peut appeler le vernissage, elle s’aperçoit que cette rétrospective attire du monde. Notamment Michael Pear, un jeune homme qui travaille à la Fondation Monroe, un ami de Nathan. Michael, un golden boy, représente tout ce que Kristin combat, l’argent gagné facilement. Deux mondes qui s’affrontent, mais si les atomes ne sont pas crochus à leur première rencontre, bientôt ils vont tisser une complicité qui ne demandera qu’à s’exprimer plus amoureusement. Nathan n’a pas exposé toutes les photos et alors qu’il en montre certaines à Michael, un homme s’approche et sans vergogne les compulse. C’est le début d’une aventure dans laquelle Nathan va perdre la vie, et à laquelle Kristin est mêlée à son corps défendant. Car ces photographies attisent la curiosité et n’auraient jamais dû sortir de leur cachette recélant un secret d’état.

Des policiers, des agents du FBI, des membres d’une organisation nommée le Triangle de Fer défiant les lois et passant au-dessus des régimes politiques, et d’autres, n’auront de cesse de prendre Kristin pour cible, et Michael par la même occasion.

Tout est lié à ces photographies représentant Marilyn et si mystère il y a , il faut le percer afin de battre leurs adversaires qui ne manquent pas d’arguments frappants tout en défendant leur vie. Et remonte alors à la surface les thèses d’un complot, d’un faux suicide, d’un meurtre déguisé, avec pour principaux protagonistes le président américain de l’époque, et son frère, leur implication dans le décès de la vedette. Il s’agit de la recherche d’une vérité engluée dans les rumeurs et les thèses diverses, peut-être plus farfelues les unes que les autres, avancées pour cacher une réalité bien plus embarrassante.

Un roman ambitieux qui tient toutes ses promesses. Philippe Laguerre part d’une hypothèse qui pourrait être jugée saugrenue, insolite, mais parvient à la rendre crédible grâce à cette magie des explications étayées avec rigueur. L’invraisemblable peut cacher des vérités encore plus incroyables que la réalité et il n’est pas vain de rêver que tout ceci pourrait être vrai.

Mais au-delà du mythe Marilyn et des mésaventures vécues par Kristin et ses amis, c’est Manhattan qui se trouve en vedette. Philippe Laguerre ne décrit pas cet arrondissement de New-York comme un guide touristique mais en voyageur-explorateur tombé amoureux de cette portion de ville dans la mégapole.

Et surtout c’est le regard porté sur ses habitants, ou plutôt une frange de la population dédaignée par les administrations et les politiques. Les vétérans du Vietnam et de l’Afghanistan, des valides partis combattre pour la renommée de la patrie et rentrés éclopés, délaissés, abandonnés, trouvant refuge dans des coins improbables, dans des tunnels, mais qui possèdent encore l’honneur de survivre sans devenir des hors-la-loi.

Si le mythe de Marilyn sert de prétexte, quoi que l’égérie du cinéma y figure de façon prégnante, on croirait même presque la voir, ce roman est également une diatribe contre les agissements des multinationales qui passent les lois des Etats pour affirmer leur prépondérance financière, économiques, au détriment de la population. D’où ce mouvement des Quatre-dix neuf pour cent, qui représente le pourcentage de pauvres par rapport à celle des nantis.

Un regard sans concession et une intrigue diabolique qui monte en puissance au fil des chapitres qui s’enchainent inexorablement, un peu à la manière des feuilletons d’antan. La dernière phrase relançant l’action qui va suivre.

Depuis toujours, le monde appartient aux grosses fortunes. Elles sont au dessus des frontières et des lois. Elles rachètent les médias, paient les campagnes présidentielles et diffusent des divertissements abrutissants.

Nous parlons bien des Etats-Unis, non ?

Philippe Laguerre, l’Appaméen amoureux de New York

Cliquez ici

Philippe Laguerre est un auteur appaméen, avec une vingtaine de livres à son actif depuis 1990. Il nous présente son dernier livre Manhattan Marylin, paru le 19 mai dernier.

Décembre 2010 : Michael, amène ses parents pour passer le réveillon à New York. C’est le coup de foudre pour l’auteur ariégeois. «Ce fut un cri d’amour pour cette ville, je suis tombé immédiatement amoureux de New York et de Times Square». Il n’en fallait pas plus à Philippe Laguerre pour savoir sur quoi aller porter son prochain roman, accompagné d’une touche féminine, Marylin Monroe, «un personnage mythique connut dans le monde entier». Son livre «Manhattan Marylin», raconte l’histoire d’une ancienne Marine en Irak, qui découvre dans les affaires de son grand-père un portrait de Marylin Monroe. Plus tard la jeune femme comprendra que son destin est lié à l’ancien mannequin. Fait intriguant dans ce thriller, Marylin est vivante et, connaît le dernier secret de Kennedy, homme avec qui elle eut des relations très rapprochées dans les années soixante.

La genèse : Après un premier livre sur New York, dans le style «guide de voyage» qui n’avait pas trouvé son public, Philippe Laguerre s’est donc tourné vers son style favori : le thriller.

Plus de 10 000 livres dans sa collection

«Ma passion de l’écriture me vient du fait qu’en étant jeune je lisais beaucoup, à l’époque on n’avait pas Internet ni les jeux vidéo. Il y a trois ans j’avais plus de 10 000 livres dans ma collection personnelle. Heureusement que le numérique est arrivé, au moins ils contiennent tous dans une clé USB» explique l’auteur dont l’amour pour la lecture, devient une passion à l’âge de 18 ans. l’âge où «il veut faire comme les auteurs». Il prend alors un pseudo américain pour signer ses livres : c’est Philippe Ward. Philippe pour son vrai prénom et Ward pour l’affaire Charles Dexter Ward d’Howard Lovercraft. Une manière de mélanger son identité et sa passion. Bien que son penchant pour le fantastique, la science-fiction et la «fantasy» le dévore, il n’en oublie pas pour autant ses origines ariégeoises. En effet, il a écrit plusieurs livres sur le département, l’un sur l’introduction des ours dans les Pyrénées, l’autre sur le trésor de Montségur (coécrit) ou encore un ouvrage sur les équipes de rugby de Perpignan. Bref, un large éventail de passions. Philippe Laguerre est aussi éditeur, toujours par «passion» : il reçoit environ 300 manuscrits de science-fiction par an et en publie une dizaine. Une facette de plus ajoutée à cet auteur jamais avare d’histoires à raconter et de sujets où tremper sa plume.

Le roman Manhattan Marilyn disponible sur amazon

cliquez ici

En découvrant dans les affaires de son grandpère décédé des clichés inédits de Marilyn Monroe, l’exmarine Kristin Arroyo ne se doute un instant pas qu’elle va plonger dans les ennuis jusqu’au cou.
Son associé est tué et elle-même n’échappe à la mort que d’extrême justesse.
Pourchassée, traquée, la jeune femme va rapidement comprendre que son destin est lié à celui de Marilyn Monroe et s’efforcer de reconstituer les derniers jours de l’égérie hollywoodienne et percer le mystère qui entoure sa disparition…

AUTEUR(S)

Philippe Laguerre est né à Bordeaux à la fin des années 50. Installé dans l’Ariège, il aime regarder de vieux films, lire des romans policiers et voyager à travers le monde. Avec Manhattan Marilyn, il nous livre un thriller historique passionnant et une vision lucide des États-Unis sous la présidence d’Obama.