Archives de catégorie : Livres sur New York

Un avis sur Manhattan Ghost

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http://malka-re-v-alite.blogspot.fr/2014/09/manhattan-ghost-de-philippe-ward-et.html

Manhattan Ghost, de Philippe Ward et Mickaël Laguerre

Résumé

Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Elle allait être en retard maintenant.
— Bonjour Lisa.
La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.
— Peter, mais que fais-tu ici ? Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.
— Tu es resplendissante, comme toujours.

Lisa Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service, elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.

Manhattan Ghosts est un hymne à New York. À travers des photos et un texte, c’est toute la grosse pomme que vous dévoilent Mickaël LAGUERRE et Philippe WARD.

Mon avis

Avec Manhattan Ghost, Philippe Ward et Mickaël Laguerre nous proposent de redécouvrir le vrai visage de New York. Ce n’est pas l’optique touristique qui y est prégnante. En effet, on n’y trouve pas une visite guidée de lieux populaires, mais une immersion dans un New York caractérisé par sa constante effervescence, son histoire, sa structure et sa culture. Les deux artistes dépassent l’image superficielle, populaire et touristique, pour s’attacher à son « vécu », à ses habitants, ainsi qu’aux valeurs qu’elle véhicule.
Dans ce sens, la nouvelle et les photographies s’avèrent complémentaires et efficaces : le lecteur se retrouve plongé au cœur de la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan dès les premières pages.
Le livre, se composant de doubles pages images-texte (chacun se tenant sur une pleine page, face à face) gagne donc son efficacité par son organisation. Loin de tenir le simple rôle d’illustrations pour les photos ou de simple accompagnement écrit pour la nouvelle, les deux possèdent leur propre cohérence, et grâce à leur complémentarité, insufflent l’esprit new-yorkais au fil des pages.

Dès que l’on tourne les pages, les photographies de Mickaël Laguerre nous invitent au voyage. Celui ci diversifie les situations et les angles de prise: vues aériennes, moments d’animation des rues, scènes prises sur le vif, monuments et bâtiments célèbres ou plus anonymes, scènes diurnes ou nocturnes. Les couleurs et les jeux de lumières subliment également certaines de ces photographies. D’ailleurs, qu’elles soient en couleurs ou en noir et blanc, chacune d’entre-elles porte une part de l’âme des lieux. Elles sont vivantes et semblent vouloir partager avec le lecteur des instants d’intimité figés dans le temps.

La nouvelle nous aide également à entrer dans la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan, en compagnie de Lisa. Personnage principal de la nouvelle, elle s’avère un personnage riche et bien construit, que l’auteur prend le temps de nous présenter et que l’on accompagne avec plaisir. Pure New-yorkaise, malgré ses origines irlandaises, qui lui valent une jolie chevelure rousse, elle aime New York, ses rues et son animation et nous fait partager son affection. Si le départ reste très réaliste, assez proche de l’image que l’on se fait de la ville, l’histoire vire bientôt au fantastique, quand Lisa se retrouve dans un New-York parallèle peuplé de fantôme. Elle oublie les crimes horribles sur lesquels elle enquête dans la réalité pour se consacrer à une énigme bien différente, puisqu’il s’agit de résoudre la disparition de John Lennon. L’auteur nous emmène donc dans ce New York parallèle, à la fois si particulier, mais finalement si peu différent et ponctue son récit de personnages célèbres et de références musicales, artistiques et culturelles. Si certaines me sont inconnues, d’autres sont très évocatrices et contribuent à intensifier l’esprit new-yorkais que les auteurs ont voulu transmettre.
La musique tient d’ailleurs une place importante dans le récit. Chaque chapitre débute avec en introduction les paroles de chansons. Si elles vous sont familières, elles vous trotteront dans la tête pendant la lecture ou en admirant les photographies, sinon, vous pourrez toujours faire de belles découvertes en visitant le site consacré à New York (et par conséquent au livre) proposé par les deux artistes : http://visiondenewyork.com/
La musique apparait également dans la nouvelle comme un rêve, un moyen d’évasion et, on le devine, d’évolution (voire de révolution) dans la vie de Lisa.
Le style fluide de l’auteur agrémente le voyage. Seulement la résolution de l’intrigue semble un peu rapide (voire facile). On quitte pourtant Lisa à regret, tant elle s’est révélé un personnage attachant et un agréable guide et on garde le sourire, car on peut deviner que la magie de New-York saura opérer et lui accorder des jours meilleurs.

En conclusion : je me suis laissée séduire par la vision de New York proposée par Philippe Ward et Mickaël Laguerre. Photos, texte, références musicales, culturelles et artistiques contribuent à dévoiler toute la richesse et les nuances de New-York. Immersion totale assurée

New York un livre : Ed McBain – Manhattan blues

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Avec McBain, c’est un New york banalisé jusque dans ses crimes sordides, ses grands et ses petits gangsters, ses flics ordinaires, qui nous fascine. Et quel métier ! Quel brillant narrateur, qui passe de la mort d’un restaurateur italien à la panique d’un collectionneur milliardaire et au krach boursier que menacent de provoquer deux courtiers filous de Manhattan, sans que le lecteur puisse perdre le fil conducteur d’un suspense savament agencé : Noëlle Loriot L’Express

L’oncle Paul vous parlera mieux que moi d’Ed McBain

http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2014/10/ed-mcbain-manhattan-blues.html

Pour vous donner envie de lire : Manhattan Ghost

Voilà l’avis d’Oncle Paul

Philippe WARD & Mickaël LAGUERRE : Manhattan Ghost.

Entrez dans l’univers onirique et musical des fantômes de Manhattan…

Certains métiers se transmettent de père en fils, ou filles : maçons, cuisiniers, ébénistes… La famille Kilpatrick ne déroge pas à cette tradition, depuis la fin du XIXème, lorsqu’un ancêtre irlandais avait débarqué à Staten-Island. Pourtant c’est un peu par hasard que Lisa est devenue policière. Car elle se destinait à une carrière de musicienne, un débouché artistique encouragé par ses parents. Mais la mort de son père, poignardé par un petit truand, a changé la donne. Sa mère n’étant pas fortunée, Lisa a dû interrompre ses études. Faire bouillir la marmite, c’est facile, à condition que les ingrédients nécessaires à l’alimentation quotidienne soient déposés dedans.

Grâce à ses relations elle est entrée elle aussi dans la police new-yorkaise et depuis quatorze ans elle traque les assassins. Et souvent des images de femmes mortes viennent squatter son esprit comme ce soir là. Celle de la jeune fille sauvagement assassinée et retrouvée la veille avec dessinés sur le ventre deux immeubles et entre les seins un soleil.

Sa journée n’est pas finie, car Lisa a une double vie. Lors d’un anniversaire, sa mère lui a fait la surprise en lui offrant un piano. Sa passion pour la musique s’est réveillée et un soir, alors qu’un piano dans un bar lui tendait ses touches noires et blanches, elle s’est prise au jeu. Et depuis, une fois ou deux par semaine, à la plus grande joie des consommateurs de plus en plus nombreux, elle se produit dans un bar. C’est justement sur le chemin de son rendez-vous musical que Lisa va connaître un moment fort de son existence. Car elle a oublié qu’en ce 28 mai se produit un phénomène qui n’a lieu que deux fois par an. Le Manhattanedge, c’est à dire lorsque le soleil à son couchant est juste dans l’axe entre deux rangées d’immeuble dans le prolongement de la 14ème rue. Tout d’abord elle ne comprend pas cet attroupement de personnes et pense à une manifestation. Elle ressent comme un étourdissement et lorsqu’elle revient à elle, la foule s’est clairsemée et le soleil a disparu. Derrière elle entend : Bonjour Lisa. Ce n’est juste que Peter Monaghan qui vient de la saluer. Sauf que Peter est décédé trois ans auparavant.

Et ce qu’il lui demande relève de l’incompréhension la plus totale. Il l’emmène en taxi au Madison Square Garden et en cours de route lui explique qu’il a besoin, lui et ses compagnons, des services de Lisa. John Lennon a disparu depuis deux ou trois jours !

Cette nouvelle superbement illustrée des photos de Mickaël Laguerre, dont texte et iconographie sont en parfaite adéquation, à se demander si la nouvelle n’a pas été rédigée d’après justement les photos, cette nouvelle donc devrait pouvoir fournir une ébauche de roman. En effet ce ne pourrait être qu’un épisode dans la vie de Lisa Kilpatrick, et bien d’autres pistes juste évoquées devraient être plus profondément développées. Par exemple l’enquête sur la mort de cette jeune femme dont le ventre est orné de dessins étranges. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle est agréable, flirtant entre roman de déduction et fantastique musical puisqu’on y retrouve des figures célèbres, dont les fantômes de John Lennon, Charlie Parker, Billie Holiday et quelques autres dont je préfère taire le nom afin de vous laisser la surprise de la découverte.

Philippe WARD & Mickaël LAGUERRE : Manhattan Ghost. Collection Art Book N°8. Editions Rivière Blanche. Parution avril 2014. 60 pages. 10,00€.

Un livre : Code Einstein – Mark Alpert

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Voilà un thriller classique à l’américaine. Des anciens assistants d’Albert Ainstein son torturés à mort les uns après les autres ? Que signifie le code que la dernière victime a eu le temps de révéler à David Swift, un jeune et brillant historien des sciences ? Devenu l’homme à abattre pour le FBI, traqué par un impitoyable tueur russe, David n’a que quelques heures pour percer les secrets du Code Einstein, sauver sa peau et l’humanité tout entière.

Le résumé dit tout.
On y retrouve des es bons et des méchants. Et à la fin ce sont les … qui gagnent.. Mais il y a quand même une histoire intéressante autour d’Albert, qui tient la route.

Le livre à lire pendant les vacances
Pourquoi ce roman ici, parce qu’il se déroule en partie dans New york.

Un jour un livre : Woody Allen Dentiste mystérieux à Manhattan et autres nouvelles

blog new york livre

Je commence cette série d’un livre sur New York, par le plus New yorkais des New yorkais que l’on trouve plus dans la rubrique cinéma que littérature. Pourtant voilà un petit recueil de neuf nouvelles sans prétention avec à l’humour de Woody.

On y retrouve des tueurs en série qui se plaignent d’être les premiers suspectés dès que trois ou quatre victimes sont tuées de la même façon. Dans New york, les flics sont régulièrement contactés par des zoos pour faire des remplacements lorsque l’ours titulaire est en congé maladie ; les dessinateurs de la police refusent de faire des portraits-robots tant que le suspect ne vient pas prendre la pose ; et un Grand Congrès des Ennemis se tient chaque année sur la Côte Est… Et bien sûr un dentiste.

Petit volume 70 pages petit prix 2 euros, petites nouvelles, mais un plaisir immense avec lequel on passe un agréable moment. L’humour de Woody se retrouve à chaque page.

Pour découvrir une autre face du talent de Woodu Allen

Références

Broché: 70 pages
Editeur : J’ai lu (24 août 2009)
Collection : Librio
Langue : Français
ISBN-10: 2290014737
ISBN-13: 978-2290014738

Un avis sur Manhattan Ghost

http://theimaginarium.forumactif.org/t144-editeur-riviere-blanche#2485

Manhattan Ghost, de Philippe Ward et Mickaël Laguerre

Critique de Malka

Avec Manhattan Ghost, Philippe Ward et Mickaël Laguerre nous proposent de redécouvrir le vrai visage de New York. Ce n’est pas l’optique touristique qui y est prégnante. En effet, on n’y trouve pas une visite guidée de lieux populaires, mais une immersion dans un New York caractérisé par sa constante effervescence, son histoire, sa structure et sa culture. Les deux artistes dépassent l’image superficielle, populaire et touristique, pour s’attacher à son « vécu », à ses habitants, ainsi qu’aux valeurs qu’elle véhicule.
Dans ce sens, la nouvelle et les photographies s’avèrent complémentaires et efficaces : le lecteur se retrouve plongé au cœur de la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan dès les premières pages.
Le livre, se composant de doubles pages images-texte (chacun se tenant sur une pleine page, face à face) gagne donc son efficacité par son organisation. Loin de tenir le simple rôle d’illustrations pour les photos ou de simple accompagnement écrit pour la nouvelle, les deux possèdent leur propre cohérence, et grâce à leur complémentarité, insufflent l’esprit new-yorkais au fil des pages.

Dès que l’on tourne les pages, les photographies de Mickaël Laguerre nous invitent au voyage. Celui ci diversifie les situations et les angles de prise: vues aériennes, moments d’animation des rues, scènes prises sur le vif, monuments et bâtiments célèbres ou plus anonymes, scènes diurnes ou nocturnes. Les couleurs et les jeux de lumières subliment également certaines de ces photographies. D’ailleurs, qu’elles soient en couleurs ou en noir et blanc, chacune d’entre-elles porte une part de l’âme des lieux. Elles sont vivantes et semblent vouloir partager avec le lecteur des instants d’intimité figés dans le temps.

La nouvelle nous aide également à entrer dans la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan, en compagnie de Lisa. Personnage principal de la nouvelle, elle s’avère un personnage riche et bien construit, que l’auteur prend le temps de nous présenter et que l’on accompagne avec plaisir. Pure New-yorkaise, malgré ses origines irlandaises, qui lui valent une jolie chevelure rousse, elle aime New York, ses rues et son animation et nous fait partager son affection. Si le départ reste très réaliste, assez proche de l’image que l’on se fait de la ville, l’histoire vire bientôt au fantastique, quand Lisa se retrouve dans un New-York parallèle peuplé de fantôme. Elle oublie les crimes horribles sur lesquels elle enquête dans la réalité pour se consacrer à une énigme bien différente, puisqu’il s’agit de résoudre la disparition de John Lennon. L’auteur nous emmène donc dans ce New York parallèle, à la fois si particulier, mais finalement si peu différent et ponctue son récit de personnages célèbres et de références musicales, artistiques et culturelles. Si certaines me sont inconnues, d’autres sont très évocatrices et contribuent à intensifier l’esprit new-yorkais que les auteurs ont voulu transmettre.
La musique tient d’ailleurs une place importante dans le récit. Chaque chapitre débute avec en introduction les paroles de chansons. Si elles vous sont familières, elles vous trotteront dans la tête pendant la lecture ou en admirant les photographies, sinon, vous pourrez toujours faire de belles découvertes en visitant le site consacré à New York (et par conséquent au livre) proposé par les deux artistes : http://visiondenewyork.com/
La musique apparait également dans la nouvelle comme un rêve, un moyen d’évasion et, on le devine, d’évolution (voire de révolution) dans la vie de Lisa.
Le style fluide de l’auteur agrémente le voyage. Seulement la résolution de l’intrigue semble un peu rapide (voire facile). On quitte pourtant Lisa à regret, tant elle s’est révélé un personnage attachant et un agréable guide et on garde le sourire, car on peut deviner que la magie de New-York saura opérer et lui accorder des jours meilleurs.

En conclusion : je me suis laissée séduire par la vision de New York proposée par Philippe Ward et Mickaël Laguerre. Photos, texte, références musicales, culturelles et artistiques contribuent à dévoiler toute la richesse et les nuances de New-York. Immersion totale assurée !

La semaine du rousillon parle de Manhattan Ghost

Livre
Manhattan Ghost
La semaaine du rousillon

Petit coup de projecteur sur un ouvrage hybride. Cet hommage à New-York, constitué de photos superbes et d’un texte de fiction est aussi l’accomplissement d’un père et d’un fils. En effet les images sont de Mickaël
Laguerre et le récit est celui de son père, Philippe Ward.
Et si les deux sont originaires du sud de la France, c’est justement ce regard
européen sur la grosse pomme, ville que le commun des Français connaît
si bien et si mal à la fois, à travers le prisme du cinéma et de la télévision,
qui en fait un ouvrage unique. Un peu comme une déclaration d’amour à
la cité tentaculaire.
Et quand on lit le pitch du texte, on se dit qu’il y a de quoi envoûter : Lisa
Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable
passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service,
elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste
au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au
milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va
basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.

Vous pouvez commander Manhattan Ghost dans toutes les bonnes librairies,
sur les sites de vente en ligne ou directement sur le site de l’éditeur :
www.riviereblanche.com
Manhattan Ghost Philippe Ward et Mickaël Laguerre
Editions Rivière Blanche
10 euros

L’avis de Fantastinet sur Manhattan Ghost

Un avis sur Manhattan Ghost

Le site Fantastinet parle de Manhattan Ghost

Lisa est une policière native de New-York et qui a la ville dans la peau. Amatrice de musique, elle passe une partie de ses soirée à jouer du piano et à chanter dans un pub. Alors qu’elle est en train d’assister au Manhattanedge, elle se retrouve face à Peter, mort quelques années plus tôt : il vient lui demander son aide pour résoudre une enquête sur la disparition de John Lennon.

Cette courte nouvelle va nous plonger dans le New-York des musiciens, des artistes. Philippe et Mickael ont su lié textes et images sans donner une prépondérance à l’un ou l’autre. Nous avançons avec la jeune héroïne qui a du concilier passion (la musique) et raison (le métier de policière). Les images, nombreuses et en couleurs, vont nous montrer le cheminement de la new-yorkaise dans la recherche du disparu qui n’est autre que John Lennon.

Nous découvrons au travers des différents personnages connus que nous rencontrerons, toute la richesse de cette ville. Ceux qui connaissent la grosse pomme pourront ainsi découvrir un autre visage de cette ville qui ne s’arrête jamais.

A noter, que le prix de cette novella-Art book est plus que raisonnable quand on voit le format et le nombre de photos couleurs (1 par double page) présentes dans le livre.

Black Coat Press (Juillet 2014) – Rivière Blanche – 60 pages – 10.00€ – 9781612272986
Texte : Philippe Ward
Photos : Mickaël Laguerre

Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Elle allait être en retard maintenant. — Bonjour Lisa. La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier. — Peter, mais que fais-tu ici ? Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait. — Tu es resplendissante, comme toujours.

Lisa Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service, elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.