Archives de catégorie : Livres sur New York
une anthologie de nouvelles sur New York
Philippe Ward
Fusée 39. Dimension New York 1
ISBN-13: 978-1-61227-452-2
564 pages
Anthologie de nouvelles présentée par Philippe Ward.
Textes de Robert Barr, Luce Basseterre, Daphnis Olivier Boelens, Eric Boissau, Fabien Clavel, Cathy Coopman, David Criscuolo, Francois Darnaudet, Romain Dasnoy, Olivier Deparis, Anne Escaffit, Michael Espinosa, Roger Facon, Alize Gabaude, Rémy Guyard, Vincent Jounieaux, Philippe Lemaire, Meddy Ligner, Jean-Marc Lofficier, Pascal Malosse, Jean Mazarin, Patrick Planès, Arnauld Pontier, Catherine Rabier, Chantal Robillard, Pierre-A. Sicart, Christian Surieux et Maxime Tedesco.
Traductions de Jean-Daniel Brèque.
« Dès l’aérogare, j’ai senti le choc, » chantait Claude Nougaro dans Nougayork.
Ce choc je l’ai ressenti le jeudi 30 Décembre 2010. Après plus de 15 heures de trajet, voiture, aéroport, avion, aéroport, avion, métro, j’étais là à la sortie du métro de New York, et je regardais comme un idiot, les yeux levés au ciel, l’immeuble du New York Times; tout autour de moi des new-yorkais passaient sans me voir, et sans voir les buildings. Là, j’ai eu le choc de ma vie. Je suis tombé amoureux direct de la ville qui ne dort jamais.
Le temps de déposer la valise à l’hôtel, je marchais la bouche bée dans Times Square; dans mes oreilles passaient toutes les chansons sur New York; devant mes yeux défilaient les séries télé et les films se déroulant dans la ville. En moins d’une heure, j’étais tombé amoureux de New York. Pourtant, j’aimais les vieilles villes, Le Caire, Rome, Madrid, Paris, Alexandrie, les villes avec une histoire, avec l’Histoire. Alors en marchant dans Times Square en ce 30 décembre, au milieu de la foule, du bruit, des lumières, je n’étais pas à ma place et pourtant… Oui pourtant j’étais sous le charme comme un amoureux. Et puis le lendemain, il y a eu la 5ème avenue, la traversée du pont de Brooklyn, Central Park, les promenades au hasard dans les rues…
Vous tenez dans la main le premier tome de ce Dimension New York. Je ne vous dévoilerai pas les sujets; je vous en laisse la surprise, car je veux que vous les découvriez comme j’ai moi-même découvert New York. Vous allez découvrir non pas UN New York, mais DES New York, car New York n’est pas unique… à chacun sa vision de cette ville.
TABLE DES MATIERES :
Préface de Philippe Ward
Daphnis Olivier Boelens : Entrailles
Philippe Lemaire : Chronique Manna-hata
Patrick Planès : Brisants New-Yorkais
Francois Darnaudet : Retour à Sleepy Hollow
Estelle Faye : Gardens in the Desert
Fabien Clavel : Rome n’est plus dans Rome
Romain Dasnoy : Un Télégramme pour Manhattan
Chantal Robillard : Ex
Jean-Marc Lofficier : Sibilla à Tribeca
Alize Gabaude : Grace
Roger Facon : Les Visages Voilés de Ténèbres
Olivier Deparis : Conditionnés pour survivre
Meddy Ligner : Quand King Kong débarqua à New York
Anne Escaffit : Mon New York, Ta Lumière
Vincent Jounieaux : Mini York
Luce Basseterre : Ceux qui sont restés
Pascal Malosse : Nocturnes
Jean Mazarin : Adieu, Général…
Maxime Tedesco : Les Rêveurs de Brooklyn Island
Arnauld Pontier : Liberty Island
Eric Boissau : Des Vers dans la Pomme
David Criscuolo : Station Fantôme
Catherine Rabier : Skyline
Christian Surieux : NY Velvet
Robert Barr : Le Sorcier de Wall Street
Robert Barr : Opération Boursière
Pierre-A. Sicart : 25¢
Cathy Coopman : La Dogwalkeuse
Michael Espinosa : Les Invisibles
Rémy Guyard : Parce que la nuit…
35 TTC
frais de port compris!
Disponible début août
sur le site – sur amazon – sur ebay
ou par chèque Philippe Laguerre 36 rue du foulon 09100 Pamiers
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REGLEMENT
PAR CHEQUES:
chèques à l’ordre de
HOLLYWOOD COMICS
c/o Philippe Laguerre
36 rue du Foulon
09100 Pamiers
Décès de Seth Kushner
SETH KUSHNER
Nous sommes très tristes de vous faire part du décès du photographe Seth Kushner, dont le travail était au coeur de Des comics et des Artistes et de New York Comics.
Les traitement pour soigner Seth ont couté beaucoup d’argent, et tout n’était pas couvert par les assurances. Sa famille a besoin de soutien désormais et c’est tout naturellemennt que nous faisons passer l’information. Toute aide est la bienvenue. Vous pouvez directement faire un don via ce lien : http://www.gofundme.com/d8gc2o
Nous pensons fort à son fils et sa femme.
Seth Kushner (1973-2015)
Pierre-Marie Soncarieu parle de Manhattan Ghost
Manhattan Ghosts est un hymne à New York. À travers des photos et un texte, c’est toute la grosse pomme que vous dévoilent Mickaël LAGUERRE et Philippe WARD.
Prix : 10 Euros
Vous pouvez l’acheter
1) En m’envoyant un mail et un virement paypal à api13@aol.com
2) m’envoyer un chèque de 10 euros à Philippe Laguerre 36 rue du Foulon 09100 Pamiers
3) Le commander sur le site Rivière Blanche
4) Le commander sur Amazon
5) le commander sur ebay
New York Comics
Comment se porte New York Comics ?
Bonjour à tous,
N’ayons pas peur des mots, nous sommes en dessous de tout au niveau de la communication ces derniers temps. Et nous en sommes les premiers désolés.
Il est temps d’y remédier. Que se passe t’il pour New York Comics, ou en est le livre que vous avez soutenu, quand sera t’il expédié ?
La maquette est terminée depuis quelques semaines mais nous avons été retardés par la validation des images intérieures avec les éditeurs US et la récupération des fichiers dans une qualité suffisante pour l’impression.
Cette phase de validation n’a pas été des plus simples, malheureusement la couverture que nous vous avions proposé n’a finalement pas été validée par l’éditeur Marvel et nous avons du la changer.
Voici donc la nouvelle et définitive couverture de votre édition collector réalisée par super Laurent Bramardi.
Si les dernières validations arrivent vite, vous devriez recevoir votre livre en juillet avec votre coffret.
Grosse pensée pour Seth Kushner le photographe du livre qui se bat toujours contre la maladie, sa situation financière devient compliquée quand on est malade sur une aussi longue durée aux USA, pour en savoir plus et pour éventuellement le soutenir cliquez sur ce lien
http://1n5o.mj.am/link/1n5o/iz9mhph/3/rjZGvo5rVbXPwFzmURWBlg/aHR0cDovL3d3dy5nb2Z1bmRtZS5jb20vZDhnYzJv
Merci à tous de votre confiance
-MuttpopNico
Manhattan Ghost : votre avis
Pour ceux qui ont lu et vu Manhattan Ghost, j’ai besoin de vous.
Je suis entrain de réfléchir pour transformer la novella en roman, avec un duo d’enquêteur : Lisa et John Lennon (dans le monde des vivants mais aussi dans le monde des fantômes. Un mélange de polar et de fantastique.
Si vous avez des remarques sur la novella elles seront les bienvenus.
Pour ceux qui n’ont pas encore lu le livre : 10 euros c’est pas cher…
un livre sur New York
Une piqure de rappel pour ceux qui ne l’auraient pas. Vous voulez un guide original alors Manhattan Ghost est fait pour vous.
Une nouvelle de Philippe Ward, des photos de Mickaël Laguerre
Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Elle allait être en retard maintenant.
— Bonjour Lisa. La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.
— Peter, mais que fais-tu ici ?
Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.
— Tu es resplendissante, comme toujours.
Lisa Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service, elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.
Manhattan Ghosts est un hymne à New York. À travers des photos et un texte, c’est toute la grosse pomme que vous dévoilent Mickaël LAGUERRE et Philippe WARD.
Prix : 10 Euros
Vous pouvez l’acheter
1) En m’envoyant un mail et un virement paypal à api13@aol.com
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Un livre sur New York
Une nouvelle de Philippe Ward, des photos de Mickaël Laguerre
Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Elle allait être en retard maintenant.
— Bonjour Lisa. La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.
— Peter, mais que fais-tu ici ?
Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.
— Tu es resplendissante, comme toujours.
Lisa Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service, elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.
Manhattan Ghosts est un hymne à New York. À travers des photos et un texte, c’est toute la grosse pomme que vous dévoilent Mickaël LAGUERRE et Philippe WARD.
Prix : 10 Euros
Vous pouvez l’acheter
1) En m’envoyant un mail et un virement paypal à api13@aol.com
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Un livre
Patrick parle de Ciel d’acier
http://taurasdubouquin.tumblr.com/post/114513331472/iron-workers
Pour les amateurs de lecture je vous conseille ce bloc et en plus ici il parle d’un livre sur New York
Derrière l’horreur, le 11 septembre 2001 a révélé l’abnégation et le dévouement des corps de pompiers et de policiers new-yorkais. D’autres sont restés dans l’anonymat. Des passants, des employés, des inconnus. Mais aussi un corps relativement peu connu, les “ironworker” ; cette corporation d’ouvriers spécialisés dans la construction des gratte-ciels aux caractéristiques physiques impressionnantes, ne serait-ce que pour leur capacité à travailler sur des poutrelles d’acier à plusieurs centaines de mètres de hauteur sans ressentir le moindre vertige.
Le rugissement des Boeing au-dessus de leur casque les surprirent. Ils levèrent la tête et assistèrent, confondus, à cette scène inimaginable des impacts sur les Twin Towers. Lorsqu’elles s’effondrèrent, il leur fallut bien peu de temps pour venir déblayer les gravats, cisailler les madriers métalliques, extraire les débris, en quête de survivants. La plupart étaient des Mohawks. Parce que ce boulot est devenu l’une de leur tradition depuis que les Canadiens avaient fait appel à eux pour construire en 1886 un pont d’acier sur le Saint-Laurent. Parce que ce peuple possède la particularité d’ignorer le vertige, dit-on. Erreur ! Apprendre à dominer sa peur est simplement dans leur culture. Tout comme il faut savoir appréhender le danger pour mieux l’affronter, élément essentiel de leur culture.
Depuis, près de six générations se sont succédé pour construire l’Amérique d’aujourd’hui. Et pour sauver des vies. Michel Moutot nous le rappelle dans ce roman magistralement documenté. L’histoire de Jack Laliberté, foudroyé par la foudre dans les cieux de Manhattan, et dont la clef à molette est restée cachée, là haut ; dans le squelette de cette tour qui l’a vu chuter dans le vide. L’histoire de John, son propre fils qui a pris la place vacante de son père. Avec quel panache.
Un roman qui relate les destinées de ces indiens d’Amérique du nord, souvent décriés, et pourtant bâtisseurs de l’Amérique. Un peuple qui, il est bon de le rappeler, a gagné, par son travail et son courage, sa place dans le monde des Blancs, sans renier ses croyances et ses traditions. Le World Trade Center n’est plus, tout comme nombre des Mohawks qui l’ont construit. Mais les fils de ces derniers ont repris le flambeau, montant petit à petit la merveilleuse Liberty Tower sur l’emplacement même ou disparurent nombre de victimes innocentes.
Michel Moutot sait de quoi il parle ; correspondant de l’Agence France Presse (AFP) à New York en 2001, il a reçu le prix Louis Hachette pour sa couverture des attentats du 11 septembre. Il avait obtenu auparavant, le prestigieux prix Albert Londres pour ses reportages sur la guerre au Kosovo.
« Ciel d’acier » par Michel Moutot. Éditions Arléa
et n’oubliez pas le blog…
Le New York du début du XXIe siècle vu par Michael Cunningham
un excellent article paru dans l’Express
Snow Queen ou le New York du début du XXIe siècle entre désillusions et espoirs de rédemption. Rencontre d’hiver avec un Michael Cunningham au sommet de son art.
Le Caffe Reggio, et ses théières fumantes, offre le refuge parfait aux misères hivernales. Michael Cunningham, qui, six heures par jour, ouvrage ses phrases légendaires dans son bureau tout proche, s’arrête souvent dans ce vestige de l’ancien Greenwich Village pour se délester de ses personnages avant de rejoindre l’avenue B, plus à l’est, où il vit depuis sa séparation avec son compagnon.
L’artiste de l’introspection, le calligraphe méticuleux des états d’âme, l’auteur cérébral des Heures, déploie sa surprenante carrure d’athlète sexagénaire et ponctue la conversation de rires tonitruants, sans perdre une miette de la comédie new-yorkaise aux tables voisines, ni du mauvais temps sur MacDougal Street.
Ce lauréat du prix Pulitzer et du PEN/Faulkner Award travaille déjà sur un septième roman et prépare une série télé (pour la chaîne câblée Showtime) campée dans le milieu des cinéastes rebelles des sixties, mais l’hiver newyorkais tombe à pic pour saluer la sortie en France de son dernier livre, publié en mai 2014 aux Etats-Unis. Snow Queen (La Reine des neiges), un titre emprunté à Hans Christian Andersen, commence dans un Central Park enneigé, où Barett -son personnage- dépité par un texto de rupture de son dernier jeune petit copain en date, aperçoit dans le ciel de Manhattan une lumière étrange qui scintille comme une réponse à sa crise existentielle.
Les affres de la création, épicées de lignes de coke
Barett-le-paumé, fleuron de la prestigieuse université Yale, aujourd’hui employé, à 38 ans, comme vendeur dans la boutique de fringues d’une amie, retourne avec le secret de sa révélation mystique dans l’appartement qu’il partage avec son grand frère Tyler, au fin fond du Brooklyn encore zonard des années 2000. Le frangin n’est pas mal non plus, quadra figé dans ses souvenirs rancis d’ancien musicien prodige, acharné à composer la chanson parfaite dédiée à sa compagne, Beth, atteinte, pour tout arranger, d’un cancer avancé.
De ce trio éclopé, symbole de la « lose » et des illusions new-yorkaises, Cunningham trouve à nouveau matière à une fable somptueuse sur les affres de la création et l’autodestruction, épicées de lignes de coke et d’espoir de rédemption. Elle est située, pour faire bonne mesure, à l’époque de tous les tourments et de tous les espoirs américains, entre la réélection de George Bush et la victoire historique de Barack Obama.
« J’aurais pu présenter ce roman comme un livre sur le temps qui passe et la conscience de la mortalité, s’amuse-t-il. Mais vous imaginez la tête de mon éditeur… » Cet orfèvre de la lenteur fige Tyler et Barett dans une « recherche » proustienne made in Brooklyn, mais leurs atermoiements feraient aussi les choux gras de Woody Allen ou de Flaubert, dont la Bovary s’invite parfois dans les dialogues. « J’y vois un hommage au métier d’écrivain, explique Cunningham, qui consiste à tirer la beauté épique de l’ordinaire humain. Voyez avec quel art cette petite bonne femme merdique et étriquée a pu être érigée en héroïne de la littérature du XIXe siècle ! »
Dieu aussi semble être à l’honneur. En six romans, l’auteur n’a jamais tant frayé avec la mystique. Est-ce un hommage à la foi catholique de sa mère, pendant son enfance trop tranquille dans l’Ohio et à Los Angeles ? « C’est un choix naturel d’écrivain dans un pays imprégné par le religieux, répond-il. A un ami qui m’opposait la raison contre le surnaturel, j’ai un jour répondu : « Bon, tu as gagné ! » Nous vivons dans un monde, dans un New York à jamais privé de magie et d’étrangeté. Qu’est-ce qu’on fait maintenant? Du shopping ? » On l’entend rire à l’autre bout du Caffe Reggio.
Snow Queen, par Michael Cunningham, trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Anne Damour. Belfond, 288p., 20,50€.