En 2012, Griselda Blanco la première narco-trafiquante, celle qui a tout appris à Pablo Escobar est assassinée à Medellin.
En 2020, Sébastien Rafeou, un ancien flic français qui a eu des problèmes avec l’IGPN, est guide touristique en Colombie après avoir été garde du corps. Lors d’une visite de la Comuna 13 à Medellin, une vieille dame lui donne un mystérieux pendentif et lui demande de la rejoindre le lendemain car elle veut lui confier le secret de Griselda Blanco. Lorsqu’il revient, il découvre son cadavre. Il fait expertiser le bijou; il est pré-incaïque, issu d’une tribu qui vivait près d’un lac, en Colombie, où se situerait l’Eldorado.
Lors de l’enterrement de la vieille dame, Sébastien fait la connaissance de sa petite-fille, une ancienne des FARCS qui s’est reconvertie dans la politique. Ils décident alors de s’associer pour découvrir le secret de Griselda Blanco. Seulement, ils ne sont pas les seuls à vouloir retrouver le trésor de l’Eldorado…
Manhattan Marilyn est un roman particulier à plus d’un titre. En effet, Philippe Laguerre le signe de son vrai nom, abandonnant, pour la première fois de sa déjà longue carrière, son pseudonyme de Philippe Ward. Un tel choix n’a rien d’anodin, surtout vis-à-vis des deux thèmes principaux de ce livre. En l’occurrence la ville de New York d’un côté, et la figure de Marilyn Monroe de l’autre – soit deux des sujets de prédilection de Philippe Laguerre-Ward. Je ne crois pas aux coïncidences. Si on me demandait mon avis, je dirais donc que l’auteur a voulu regarder ses passions en face pour mieux leur rendre ce double hommage. Comme si le fait de se débarrasser de son masque l’avait aidé à rendre cette affaire encore plus personnelle. Mais trêve d’extrapolation oiseuse, et entrons sans plus attendre dans le vif du sujet.
Manhattan Marilyn se déroule donc, comme son titre le laisse entendre, à New York. Dès le début du roman, nous faisons la connaissance de Kristin Arroyo, ex-Marine revenue à la vie civile, et désormais ardente militante au sein du mouvement Occupons Wall Street, qui fait grand bruit en cet automne 2011. La jeune femme se lie d’amitié avec Nathan Stewart, un photographe qui souhaite consacrer une exposition au mouvement de protestation. En confiance, elle lui confie le seul héritage qu’il lui reste de son grand-père, lui-même photographe de renom. Une série de clichés inédits sur lesquels apparaît… Marilyn Monroe. Une véritable aubaine pour Michael Pear, qui travaille à la Fondation Monroe. Seul « petit » bémol : il se trouve que ces clichés n’intéressent pas que le sympathique milliardaire…
Après une série de réactions en chaîne dramatique, Kristin se retrouve traquée et contrainte à prendre la fuite. Pour autant, l’ancienne militaire n’est pas sans ressource. Elle peut compter sur le soutien de Michael, mais aussi sur celui de Ian, un ancien Marine avec lequel elle est restée liée depuis son retour aux États-Unis. Certes, Ian n’est plus vraiment le guerrier d’élite qu’il était, mais s’il dort désormais dans une ancienne station de métro abandonnée en compagnie d’autres sans-abris, l’homme a encore du réseau, logé à la même enseigne que lui – celle de la belle étoile, en l’occurrence. Le « Home sweet home » ne l’est pas toujours pour ceux qu’on appelle « les vétérans »…
Néanmoins, ces soldats de (mauvaise) fortune ont encore du répondant, et heureusement. Car Kristin a ouvert sans le vouloir une véritable boîte de Pandore, et révélé un des secrets les mieux gardés de l’histoire américaine contemporaine. Un secret convoité à la fois par la Mafia, le FBI et le tout-puissant lobby occulte du Triangle de Fer. Mais la petite « armée des ombres » qui entoure la jeune femme est prête à livrer un ultime baroud d’honneur, et pour cause : l’honneur, c’est tout ce qui lui reste.
Et Marilyn dans tout ça ? Hors de question de dévoiler ce qui constitue l’un des ressorts majeurs de l’intrigue, mais que le lecteur soit rassuré : la célèbre actrice n’est pas ici réduite à une série de photographies. Elle se trouve bel et bien au cœur de l’histoire, qu’il s’agisse de la grande ou de la petite. Tout le talent de l’auteur consiste d’ailleurs à mêler les deux pour mieux explorer ses propres pistes. Et celles-ci s’avèrent pour le moins surprenantes… Avec Manhattan Marilyn, Philippe Laguerre signe donc un Thriller d’action trépidant – passé le premier tiers du livre, le rythme s’emballe et ne ralentit plus jusqu’à la fin –, tout en respectant à la lettre la double note d’intention de son titre, mais sans pour autant s’y restreindre. Tout le monde peut croquer dans la Grosse Pomme cuisinée par Philippe Laguerre, alors ne vous en privez pas.
Être lauréat du concours « Éditer son regard » a permis à Cédric Roux d’exposer et d’éditer ses prises de vue contemporaines de New York. Son travail se situe dans la pure tradition de la street photography, dans une version modernisée qui revisite les codes du genre ; un sentiment de nouveauté servi par un regard outre-Atlantique réactualisé et décalé.
Son travail photographique est publié dans Wonderland, aux éditions Odyssée, en collaboration avec l’imprimeur Escourbiac. La sortie du livre est prévu pour septembre 2022 – juin 2022 pour les personnes ayant soutenus le projet sur Ulule (463 préventes). Le livre sera également présenté en avant-première au Festival de la Photographie d’Arles de cet été.
Wonderland, Cédric Roux : un nouveau regard sur New York
Être lauréat du concours « Éditer son regard » a permis à Cédric Roux d’exposer et d’éditer ses prises de vue contemporaines de New York. Son travail se situe dans la pure tradition de la street photography, dans une version modernisée qui revisite les codes du genre ; un sentiment de nouveauté servi par un regard outre-Atlantique réactualisé et décalé.
Son travail photographique est publié dans Wonderland, aux éditions Odyssée, en collaboration avec l’imprimeur Escourbiac. La sortie du livre est prévu pour septembre 2022 – juin 2022 pour les personnes ayant soutenus le projet sur Ulule (463 préventes). Le livre sera également présenté en avant-première au Festival de la Photographie d’Arles de cet été. Watch this video on YouTube
C’est sans surprise que l’on découvre que le livre est préfacé par Matt Stuart, remarquable photographe de rue londonien aux images saturées et imprégnées d’humour. Les images de Cédric Roux s’inscrivent dans cette lignée, tout aussi insolite, mais avec peut-être davantage de sobriété – on pense instantanément aux prises de vue d’un Joel Meyerowitz ou d’un Saul Leiter.
Les lignes directrices des photographies de Cédric Roux sont encore plus fortes que celles de ses prédécesseurs. Une dynamique consolidée par des détails qui surgissent admirablement dans ces images, qu’on sait pourtant prises sur le vif.
Sur ces photographies à la géométrie impeccable, l’homme est toujours au centre de l’image d’une manière ou d’une autre et sous toutes ses coutures : celui qui travaille sur un chantier en pleine rue, un employé de bureau ou un dormeur dans le métro.
Pour un artiste qui a commencé sa pratique tardivement et qui se qualifie facilement de timide, la spontanéité qui se dégage de ses prises de vue est étonnante. Le sujet est parfois pris de près, au grand-angle, et se détache du reste dans un jeu d’ombres et de lumières parfaitement maîtrisé.
La démarche du photographe est à l’image de New York, la ville qu’il photographie : en réinvention constante.
Le livre Wonderland (112 pages, format 19 x 27 cm, ouverture à plat) de Cedric Roux est disponible en précommande aux éditions Odyssée au tarif de 39 €.
Il était encore une fois l’Amérique. La bande dessinée «Harlem», signée Mikaël, invite à découvrir le quartier emblématique de New York à une période charnière.
Dans les années 1930, La Grosse pomme sort à peine de la prohibition et la soif de distractions grimpe en flèche. Alcool, musique, danse… C’est dans cet univers enfumé qu’opère Stephanie St-Clair. Surnommé Queenie, cette Martiniquaise immigrée est une des reines de la loterie clandestine, une activité illégale mais qui rapporte gros. Chef de gang respectée et intraitable, elle ne baisse les yeux ni devant la police ni devant les mafieux qui lorgnent pourtant sur son gagne-pain.
Le plus fou, dans ce scénario, c’est que cet incroyable personnage a réellement existé. L’auteur franco-canadien Mikaël s’est d’ailleurs longuement documenté à son sujet, sur ses habitudes et les lieux qu’elle fréquentait pour ce nouveau diptyque.
UNE ÉPOQUE PARFAITEMENT RECONSTITUÉE
Le résultat est d’ailleurs splendide. Outre des personnages travaillés avec soin, Mikaël a magistralement reconstitué, d’après photo, les décors d’époque, les costumes, et l’ambiance du Harlem des années 1930. Pour l’auteur, New York fait de plus en plus figure de deuxième maison.
Il s’agit en effet de son troisième double album consacré à la période et à Big Apple, après «Giant», qui se déroulait dans l’univers de la construction, et «Bootblack», qui suivait le destin houleux de cireurs de chaussures.
Pour ceux qui souhaiteraient en apprendre plus sur l’étonnante Stephanie St-Clair, qui n’a pas encore eu les honneurs du cinéma, elle a fait l’objet d’une autre BD intitulée «Queenie» parue en septembre aux éditions Anne Carrière.
Harlem, tome 1/2, de Mikaël, éd. Dargaud, 64 pages, 15,50 €
Les Editions Odyssée sont heureuses de présenter le premier livre de Cédric Roux : un œil décalé dans les rues de New York, une photographie de rue aiguisée témoignant l’amour de l’auteur pour cette ville. Préfacé par le photographe londonienMatt Stuart, Wonderland est un livre d’art imprimé en France par Escourbiac.
Les caractéristiques du livre :
Format 19 x 27 cm (à la française)
Ouverture à plat pour une lecture agréable des images
112 pages imprimées en offset quadrichromie sur papier Gardapat 13 Bianka 150 g/m2 (épais)
Couverture cartonnée avec finition marquage à chaud couleur argent
Cuvette pour image pelliculée en 15 x 13 cm
Reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé
Gardes vierges rapportées en papier Aloe 120g couleur métal
« Il m’a fallu un premier voyage à New York pour surmonter ma timidité naturelle et oser franchir le pas pour commencer à photographier. Depuis ce jour, j’essaie de faire des photos. »
Cedric a obtenu le prix du public Zooms 2018 du salon de la photo de Paris, a exposé à Paris et au Japon sa série Droit à l’image. Il a également obtenu des prix internationaux et vu ses images être exposées à Miami, San Francisco, Milan, Arles, mais également à l’ICP à NYC ou sur le quai du métro de la RATP.
Utilisateur Leica, il collabore régulièrement avec Leica France et a exposé pendant neuf mois une série de photos de rue au sein d’une de leur galerie parisienne.
Le livre sera imprimé en mars-avril 2022. Les contreparties seront livrées en juin 2022 pour les contributeurs Ulule, la sortie officielle du livre aura lieu en septembre 2022. DECOUVRIR LES CONTREPARTIES
Ci-dessous, les deux contreparties spécifiques :
Juin 2022 – Un événement organisé pour la remise des livres en avant-première aux contributeurs à Paris
Juillet 2022 – Présentation du livre à Arles
Septembre 2022 – Sortie officielle en librairie
Septembre 2022 – Circuit d’expositions en France
À quoi va servir le financement
Vous participez à l’impression de 1000 beaux livres en France (13 000€), au paiement de la photogravure, des déplacements et frais administratifs divers, à la promotion du projet puis à l’exposition dans différentes villes en France.
Si le projet atteint 150% de l’objectif – Merci ! Nous imprimerons plus de livres WONDERLAND
Si le projet atteint 200% de l’objectif – Grand merci ! Nous présenterons le livre aux USA
« New York sans New York » , par Philippe Delerm, au Seuil, en librairie le 4 février.
Peu importe qu’il y fasse beau ou le niveau des restrictions sanitaires, le « New York sans New York » de Philippe Delerm, publié au Seuil ce 4 février, est une exploration fantasmée de Big Apple. Mieux que la vraie ?
Comment parler d’une ville que l’on ne connaît pas ? Guider un lecteur dans New York… alors que l’on n’y a jamais mis les pieds ? Le romancier Philippe Delerm apporte une réponse pleine de verve et de passion, en composant ce recueil de textes courts sur la Grosse Pomme.
Et il assume : « Tant mieux si je ne la vois pas. Je l’invente et je la deviens. » Il ne verra jamais la skyline de Manhattan, le pont de Brooklyn ou les trottoirs bigarrés du Bronx… Qu’importe : il livre un vibrant hommage de cette « ville absolue », qu’il peint comme une toile abstraite pour mieux la préserver de la réalité.
Plongeant dans ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, il croque la métropole au travers de cartes postales jaunies, de livres de photos où les gratte-ciel filent à la verticale tel un coup de poing levé vers le ciel, d’une pochette de disque de Simon and Garfunkel à Central Park, des scènes de « West Side Story »,tournées dans le quartier de San Juan Hill, de la patinoire sur la 62e Rue, aperçue dans « Love Story ».
Tel un chauffeur de taxi jaune, Philippe Delerm nous entraîne dans les méandres du Lower East Side, où les bobos ont remplacé les toxicos ; au Madison Square Garden, pour assister à un combat de boxe ; à Greenwich Village, pour dévorer des sandwichs au pastrami – que l’écrivain ne goûtera jamais… mais dont il connaît les meilleures adresses.
A nos côtés, sur la banquette arrière, viennent s’asseoir Cassius Clay, Jack Kerouac, Woody Allen ou Paul Auster. Mais Philippe Delerm ne déroule pas un simple roman-photo. A force de la lire, de l’imaginer, de l’écouter, de la regarder, de la caresser au fond de son esprit, son New York d’éternité prend réellement corps.
En relisant le texte, je me suis mis dans l’idée de continuer cette enquête avec Lisa et surtout avec John Lennon comme enquêteur. Et puis j’ai mis de côté cette idée, jussqu’à ce mois de décembre. Alors à l’aube de cette année 2022, je ne sais pas si je vais écrire ce roman. Si vous avez lu Manhattan Ghost si vous avez aimé, alors un like tout simple, si vous n’avez pas aimé, pas de like et si j’ai un certain nombre de like (allez je suis fou, je vais dire 100) je terminerais cette histoire.
Merci
Philippe Laguerre-Ward
10
Coney Island
31 Mai 2012
09 h 28 am
Brooklyn by the sea Dimanche après-midi C’est une vieille promenade Sur de longues planches malades C’est la mer Noire en petit Tout le long de Brighton Beach A Brooklyn by the sea
Mort Shuman : Brooklyn by the sea
Lisa regarda sa tasse vide. Elle hésita, elle avait du boire près de deux litres de café depuis son arrivée au commissariat à huit du matin. Elle avait passé une nuit blanche, sans pouvoir dormir. D’abord, elle avait recopié la tablature et les paroles de la chanson de John Lennon dans un fichier de son ordinateur et, pour plus de précaution sur un cahier, car au moins le stylo était une sécurité. Elle l’aurait bien joué et chanté pour l’enregistrer mais elle avait eu peur de réveiller les voisins. Elle s’était contentée de la fredonner en se filmant avec son smartphone.
Le sommeil la fuyant toujours, elle avait tourné en boucle son histoire, ne sachant pas si son cerveau lui avait joué un tour ou bien s’il existait un New York peuplait par les fantômes. Tout son esprit rejetait cette supposition, mais la chanson de Lennon revenait la faire changer d’avis.
Elle ne voyait personne à qui elle pouvait raconter son histoire. Sa mère l’aurait pris dans ses bras et lui aurait dit qu’elle travaillait trop, ses collègues l’auraient envoyée chez le psy de service.
Elle avait commencé à composer le numéro de téléphone de son ex, mais elle s’était arrêtée au dernier chiffre. Elle n’allait pas le réveiller en pleine nuit, il allait la prendre lui-aussi pour une folle. De toute façon, elle s’était rendue compte qu’elle ne voulait plus de son aide. Et puis les premiers rayons de soleil étaient apparus, elle avait pris une longue douche et s’était préparée pour aller travailler. Mais avant elle s’était assis au piano et, en effleurant simplement les touches, elle avait joué plusieurs fois la chanson sur New York.
Arrivée au commissariat, elle avait chassé dans un coin de sa mémoire son aventure de la veille pour se consacrer à son enquête. Elle ne voulait pas que son cerveau soit pollué par ces fantômes. Elle avait pris la décision de garder cette histoire pour elle, de n’en parler à personne.
Elle s’assit sur sa chaise, et ouvrit le dossier que lui avait confié son patron la veille : un vol dans une boutique de spiritueux, le patron s’était défendu et avait blessé le cambrioleur. Elle devait attendre qu’un hôpital ou médecin appelle la police pour le retrouver et l’enquête serait vite bouclée.
Elle lui tendit sa tasse, il la prit et se leva en disant :
— Tu as mauvaise mine, ta soirée ne s’est pas bien passée. Le concert n’était pas à la hauteur
Lisa hésita et puis décida de s’en tenir à sa décision.
— Non au contraire, tout a été parfait, mais je ne sais pas, l’excitation peut-être, je n’ai pas dormi de la nuit.
Elle secoua la tête et changea de sujet, le travail avant tout.
— Tu as lu le dossier sur le cambriolage que le boss nous a confié ?
— Oui, de la rigolade, à midi ce sera bouclé. Je vais chercher du carburant pour te tenir éveillée.
Elle regarda Mark Rainey quitter la pièce. Ils travaillaient ensemble depuis seulement deux mois, mais elle avait appris à l’apprécier. Il avait trente ans, marié, deux filles de trois et 5 ans, habité un appartement de Brooklyn. Plus petit qu’elle, toujours de bonne humeur, mais aussi un vrai flic accrocheur, et surtout spécialiste de la mafia russe. Ses parents avaient émigré d’URSS dans les années 70.
Il revint avec une tasse qu’il posa devant Lisa.
— Bois-le vite, changement de programme. Nous sommes attendus pour un crime. Ordre du patron.
Lisa fit la grimace en buvant le café brûlant.
— Pourquoi nous ? demanda-t-elle en reposant la tasse à moitié pleine. Pour une fois que nous avions une enquête facile.
— Un meurtre d’une jeune femme sur la plage de Coney Island. Tu es une femme et la morte serait d‘origine slave. Alors le boss nous colle cette affaire. Pas besoin de te faire un dessin.
Lisa poussa un long soupir de désappointement. elle se leva, prit sa veste, vérifia qu’elle avait bien son arme de service et soupira :
— Allons-y puisque nous ne pouvons pas aller contre la volonté de notre chef.
— Vu ton état, c’est moi qui conduit.
En quittant le commissariat, Lisa demanda :
— Tu en sais plus sur cette histoire.
— Non, mais Peter Stride doit nous briefer sur place.
— Connaît pas, répondit Lisa en montant dans la voiture.
Mark démarra, il mit le gyrophare et e fraya un chemin dans la circulation new-yorkaise. Ils arrivèrent à Coney Island une ancienne île devenue une péninsule après la Guerre de Sécession. Elle était célèbre pour ses plages donnant sur l’Océan Atlantique.
Ils se garèrent dans un parking relativement désert alors que durant l’été c’était la galère pour trouver une place. Plusieurs voitures de police et une ambulance se trouvaient déjà là.
L’un des policiers s’était éloigné du corps pour inspecter les lieux à la recherche d’autres indices. Lisa et Mark rejoignirent un petit groupe qui se tenait sur la plage autour du cadavre recouvert d’un drap. Un de leur collègue prenait des photos pendant que les autres discutaient l’air sombre. L’adjoint du légiste passa à côté d’eux en les saluant.
— Je vous donne rendez-vous à l’autopsie, dit-il en souriant.
S’il y avait bien un point que Lisa détestait dans son métier c’était les autopsies. Mais elle se forçait à y assister. Et pour l’instant son estomac avait toujours soutenu le spectacle qui s’était offert à elle.
Un homme s’avança vers eux, la quarantaine bien tassée, bedonnant, la calvitie naissante, le costume fripé.
— Peter Stride, se présenta-t-il en leur tendant la main. Content que vous preniez le relais.
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New York, sa statue de la Liberté, son rythme de vie effréné, sa vie culturelle bouillonnante… Mais encore ? À partir d’une enquête approfondie, ce guide explore le New York de tous les jours à l’usage de ceux qui projettent de s’y installer ou d’y séjourner. Pratique et vivant, cet ouvrage décrypte les codes de la ville qui ne dort jamais, et nous délivre toutes les astuces pour y réussir son intégration.
Format : Broché Nb de pages : 190 pages Poids : 258 g Dimensions : 13cm X 18cm Date de parution : 12/09/2013 ISBN : 978-3-8365-3216-7 EAN : 9783836532167
Quatrième de couverture
« L’âme de New York : voyage photographique à travers l’histoire de la ville la plus extraordinaire du monde. »
« The soul of New York : A photographic journey through the history of the world’s greatest city. »
« Die Seele von New York : Eine fotografische Reise durch die Geschiehte der grobêtaartigsten Stadt der Welt. »