Archives de catégorie : Arts

Exposition à New York

Du 16 au 31 mars L’artiste sénégalais Ousmane Dia expose à Ray Gallery de New York.

Une exposition intitulé : La renaissance », les œuvres exposées à la Ray Gallery s’inscrivent ‘’dans la continuité des thématiques habituellement abordées par l’artiste, notamment la liberté d’expression : ‘Dialogue de sourds’, qui figure sur le carton d’invitation, ou ‘Pouvoir du peuple’, hommage au Burkina Faso’’.

Il y a aussi ‘’une grande oeuvre dessinée, ‘Marche pour la liberté et la limite de l’expression’, qui résonne avec les événements malheureux de Paris’’, présentée pour la première fois dans le cadre d’une exposition’’.

Diplômé de l’Ecole nationale des Arts de Dakar et de l’Ecole supérieure d’Arts visuels de Genève, Ousmane Dia ‘’construit son oeuvre depuis 1999 autour de la chaise comme une évocation de l’hospitalité, de l’autorité et du pouvoir’’.

Pour les amateurs d’art

Une Nouvelle foire va voir le jour à New York, un salon d’art dédié aux œuvres sur papier : Art on paper, aura lieu du 5 au 8 mars 2015).

Aujourd’hui le dessin n’est plus considéré comme un art mineur et les collectionneurs commencent à arriver sur ce marché car les pris sont moindre que la peinture ou la sculpture. Et il y a du choix.

Chris 217: l’énigme de New York

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Au début des années 80, une quantité impressionnante de writers talentueux peignait le métro de New York : Seen, Zephyr, Dondi, Lee, Blade, T-Kid, Revolt, Kel, Min, Bil-Rock, la liste est sans fin, tout comme les dommages occasionnés. Le Vandal Squad connaissait la plupart des grosses pointures de l’époque et pourtant ils n’ont jamais mis la main sur leur cible n°1 : Chris217.

Chris217 a grandi à Manhattan et est naturellement tombé dans le graffiti au milieu des années 70. Il s’est rapidement fait un nom sur la ligne 1 en utilisant le pseudo Devlin.

« Je prenais le métro du centre ville à South Ferry avec Michael, le petit frère d’Ali pour taguer dans les rames. A cette époque je voulais vraiment devenir un roadie, je travaillais dur et j’ai rapidement quitté la scène graffiti. Je suis revenu fin 1978 avec mon nouveau pseudo, Chris217. »

Pendant quelques années, Chris217 était un stakhanoviste du graffiti, ruinant les rames et les rues avec son tag rapidement griffonné, cependant, c’était un problème. Le graffiti était devenu un jeu de finesse, des writers comme Zephyr et Jester avaient fait du tag une œuvre d’art. Chris217 n’était pas là pour le style, sa philosophie s’inspirait de Taki183 : si ça prend plus de 3 secondes à faire, ça ne vaut pas le coup et il avait raison. En 1980, la ligne 1 était saturée de graffitis complexes. Seul Chris217 sortait réellement du lot, bien lisible, impossible à rater. Et ce n’était pas une question de style mais bien de quantité.

« Je débarquais dans le tunnel de la ligne 1 vers 2h du matin, juste après que les balayeurs aient fini de travailler, je les suivais sur le trajet de leur départ. J’avais toujours sur moi trois ou quatre marqueurs uni-wide et quatre bouteilles d’encre ainsi que d’autres marqueurs et de la peinture. J’avais aussi du dissolvant, ce qui m’a permis d’effacer les noms de mes concurrents et les remplacer par des tags bien épais. Je croyais en l’excès, ce qui signifiait que pour essayer d’attirer l’attention, j’écrivais mon nom 20 fois dans le même train, personne d’autre ne consommait autant d’encre, sauf Ban2, c’était un sacré bomber. Je faisais tous les trains et rentrais chez moi quelques heures, avant de recommencer. Cela a duré environ deux ans. Si je ne peignais pas dans le tunnel alors je sortais dans les rues, en vue de d’éclater un nouveau quartier à chaque fois « .

Le Vandal Squad était particulièrement irrité par la présence de Chris217. Le grand public ne pouvait pas lire les wild styles élaborés contrairement aux tags simples de Chris217. Il est donc devenu une cible idéale pour le Vandal Squad. En 1980, de nombreux writers sont entrés en galerie. Certains ont considéré que Chris217 jouait contre eux. Tout le monde avait un avis, y compris Chris217 :
« Je n’ai rien contre les gars qui exposent en galerie, mais penser qu’ils puissent empêcher certains d’éclater les métros est complètement ridicule. »

A partir du moment ou Chris217 a commencé à peindre d’autres lignes, il est devenu une énigme. Qui était ce gars ? Même les plus acharnés des writers de l’époque ne l’ont jamais découvert. Comment Chris217 pouvait faire autant de dégâts en solo ? Il descendait dans les tunnels toutes les nuits et pourtant personne ne l’a jamais croisé. En 1981, il était partout à New York. Quelques années plus tard il rencontre sa femme et met un terme à sa carrière de writer. Une jolie jeune femme blonde de Pennsylvanie a réussi à faire ce que le Vandal Squad n’a jamais réussi.

Il semblerait pourtant que Chris217 fasse aujourd’hui un petit come back dans la Grosse Pomme… Ou s’agirait-il d’un copycat ?

À New York, la bataille des appartements à plus de 100 millions de dollars fait rage

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Alors que plusieurs tours de grand luxe se construisent à Manhattan, leurs promoteurs se battent pour décrocher le record de l’appartement le plus cher de la ville et attirer les acheteurs.

La barre des 100 millions de dollars fait rêver l’immobilier de luxe new-yorkais, d’autant plus que ce sommet est désormais à portée de mains. Au sein de la gigantesque tour One57, un appartement vient ainsi de se vendre à 100,5 millions de dollars (86,7 millions d’euros). Il faut dire qu’il s’agit d’un duplex occupant l’intégralité des 89e et 90e étages de la tour One 57, soit un peu plus de 1000 m2 et que le bâtiment dessiné par l’architecte français Christian de Portzamparc culmine à près de 300 mètres, quasiment la hauteur de la tour Eiffel. L’acheteur, dont le nom n’a pas été dévoilé, a tout de même déboursé plus de 86.000 euros le mètre carré pour s’offrir ce caprice d’ultrariche. L’immeuble compte une centaine de logements de grand luxe installés au-dessus des 25 étage d’un hôtel Park Hyatt.

C’est ici qu’est installé ce qui sera dans doute le nouvel appartement le plus cher de la ville. Crédit: Zeckendorf Development LLC/Seventh Art

Et la valse des records pourrait bien ne pas s’arrêter là, car la Grosse pomme fourmille de projets immobilier de luxe en plein développement. Déjà, le promoteur américain Zeckendorf annonce la mise sur le marché d’un triplex qui sera proposé à 130 millions de dollars. Cet autre nid d’aigle sera installé au sommet du 520 Park Avenue, une tour dont la commercialisation va démarrer début 2015.

Le 432 Park Avenue sera le plus haut immeuble d’habitation de la ville. Crédit: DR.

Et au 432 de cette même avenue cossue, une autre tour est en voie d’achèvement. Ce gratte-ciel dédié aux plus fortunés culminera à 420 mètres, ce qui doit en faire l’immeuble d’habitation de l’hémisphère nord. Il tutoie les sommets atteints par l’Empire State Building (443 m), largement dépassé seulement par le One World Trade Center (546 m). Là encore, 126 résidences sont proposées avec des «premiers prix» démarrant à 17 millions de dollars (13,3 millions d’euros) et pouvant grimper jusqu’à 95 millions de dollars. Pour ce prix, l’acheteur disposera de 6 chambres à coucher et deux salons, et surtout de quelques vues imprenables. Sans oublier le 220 Central park, qui a décroché son permis de construire en juillet dernier, plus «modeste» avec ses 66 étages.

Derrière l’enthousiasme, certains s’inquiètent de la capacité des promoteurs à vendre ces logements à des prix jamais atteints

Au pied de Central Park, un projet prévu de longue date vient d’être lancé. Crédit: vue d’artiste Neoscape.

Derrière cet enthousiasme, certains s’inquiètent de la capacité des promoteurs à vendre ces logements à des prix jamais atteints, alors que l’offre ne cesse d’augmenter. Jusqu’à présent, le record de l’immobilier new-yorkais était détenu par Ekaterina Rybolovleva, fille d’un oligarque russe qui avait payé son appartement 88 millions de dollars.

Désormais, alors que les tarifs grimpent mais que l’offre s’élargit, les acheteurs peuvent commencer à faire la fine bouche et les délais de vente risquent de s’en ressentir. Bloomberg Businessweek relevait en fin d’année dernière que les commandes d’appartement neufs à plus de 10 millions de dollars avaient baissé de 18 % en un tandis que le stock de biens disponibles passait de 74 à 129 selon le réseau immobilier Corcoran. Si les joyaux de chaque immeuble trouveront forcément preneur, d’autres logement y sont plus difficiles à vendre sachant que les prix y descendent rarement en dessous de 50.000 euros le mètre carré. Ainsi, sur la tour One 57 dont la commercialisation a démarré en 2011 et n’est toujours pas achevée, le promoteur reconnaît qu’il lui est difficile de vendre les logements dont la vue est obstruée par la grue permettant l’achèvement des travaux.