Archives de catégorie : Arts

New York au cinéma

par Bernard Pichon | Nov 5, 2020 | ActualitésAmérique – NordCulture

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https://www.pichonvoyageur.ch/new-york-au-cinema/

De nombreux films célèbres ont beaucoup contribué au succès touristique de la mégapole. Certaines images font figure d’archives, notamment celles incluant le World Trade Center.

« Quelque part, là-bas, très loin, New York la démente, la ténébreuse, vomissait son nuage de fumées et sa vapeur brune ». Jack Kerouac / Sur la route : Le rouleau original

Faut-il qu’elle soit photogénique pour que la Grosse Pomme ait servi de décor à autant de films sur petit ou grand écran (même si certains quartiers d’autres mégapoles – Toronto, en Particulier – ont figuré NYC dans certaines productions). En voici quatre, parmi d’autres.

New York en dix regards

pour voir les photos
Marilyn Bridges, Langdon Clay, Larry Fink, Seymour Jacobs, Clemens Kalischer, Michael Kenna, Edward Steichen, Alfred Stieglitz et Michel Vanden Eeckhoudt : autant de points de vue sur une ville mythique, présentés à Ixelles.

uatre personnages évoluant dans le Coney Island des années 1950 dans Wonder Wheel , le dernier film de Woody Allen actuellement au cinéma ; Brooklyn et Manhattan déclinés en quatre versions d’un même destin, des années 1940 aux années 1960, au fil des mille pages de 4321 , le colossal roman de Paul Auster paru en français le mois dernier : New York est partout, toujours, incontournable phare dans la nuit atlantique, dont l’histoire est intimement mêlée à celle de la modernité et donc, du cinéma et de la photographie.

C’est cet angle ô combien séducteur et efficace qu’a choisi Alain D’Hooghe pour une exposition collective qui ne manque pas de charme : la ville « la plus photogénique au monde » selon le galeriste est aussi statistiquement la plus photographiée – devant Rome, Barcelone et même Paris ! « Exubérante, irréelle, excessive, trépidante, parfois impitoyable, New York semble familière même à ceux qui n’ont jamais foulé son bitume. Ce paradoxe est le fait du cinéma, de la littérature, de la musique populaire. Et de la photographie. Quels que soient nos origines, notre âge, nos goûts, notre parcours, nous “ connaissons” New York », déclare-t-il.

Et pour rappeler cet ancrage historique, l’exposition offre une rare sélection de photogravures extraites de la revue Camera Work, publiée par Alfred Stieglitz (1864-1946) au tout début du XXe siècle : figurent l’emblématique « Flatiron Building » immortalisé dans la brume par Edward Steichen (1879-1973) en 1904 ainsi que cinq vues de « Big Apple » par Stieglitz lui-même, dont une icône de l’histoire de la photographie, The Steerage (L’entrepont), à la croisée du courant pictorialiste et d’un modernisme précoce tirant vers le cubisme.

Michael Kenna (né en 1953) et Marilyn Bridges (née en 1948) nous immergent également dans le bâti new-yorkais avec les inlassables promenades de l’un, paysagiste anglais qui livre ses points de vue inédits sur la ville, et les vues aériennes de l’autre : Bridges a réalisé toutes ses vues depuis des petits avions monomoteurs ou, plus rarement, des hélicoptères, offrant un point de vue inhabituel et vertigineux sur les gratte-ciels les plus fameux de Manhattan !

Portraits d’inconnus

New York, c’est aussi – et peut-être avant tout – sa foule bigarrée, témoignant d’une histoire de l’immigration que la littérature et le cinéma n’ont pas non plus manqué de sublimer. Déjà montré par la Box Galerie en 2015, Larry Fink (né en 1941) a démarré sa prestigieuse carrière à New York, emménageant à Greenwich Village, au sud de Manhattan, à la toute fin des années 1950. Épicentre de la contre-culture, le Village lui ouvre alors les portes du jazz, de la drogue et de la poésie alternative : Fink s’y lie d’amitié avec une bande de marginaux rassemblés autour de la figure de Turk LeClair. Attachés au langage corporel et fascinés par les codes sociaux, les clichés qu’il expose cette fois-ci nous ramènent à la fin des années 1970, dans l’ambiance du Studio 54.

Dans le sillage de Diane Arbus, Seymour Jacobs (1931-1999), natif de Coney Island, s’est quant à lui attaché à saisir sans relâche la plage de Brighton, l’une des plus populaires de Brooklyn – une démarche remarquée de ce côté de l’Atlantique, avec entre autres une exposition au Musée de la Photographie à Charleroi. La série exposée ici est inédite : réalisée dans un dancing de Coney Island, elle met en scène des personnages qu’on pourrait croire tout droit sortis d’un film de Martin Scorsese ou de John Cassavetes – des hommes et des femmes en lutte avec la vanité, le désir et la peur de vieillir : « Jacobs les observe avec une empathie et un sens du tragique qui constitue le fil rouge de toute son œuvre », déclare Alain D’Hooghe.

Citons enfin les clichés empreints de poésie du Belge Michel Vanden Eekchoudt (1947-2015) et les étonnants « portraits » nocturnes réalisés par Langdon Clay (né en 1949), qui s’est servi de l’éclairage public pour mettre en scène le chrome et l’acier des voitures arées le long de trottoirs déserts – autant de symboles de l’Amérique du XXe siècle qu’on se surprend parfois à la regretter.

« New York New York », jusqu’au 17 mars, Box Galerie, du mercredi au samedi de 12 à 18h, 102 chaussée de Vleurgat, 1050 Bruxelles, 02-537.95.55, www.boxgalerie.com

Près de 7 millions de dollars pour des street-artistes qui ont vu leurs fresques ruinées

Par Journaliste Figaro AFP agence
Publié le 13/02/2018 à 20:02

Les tags et les peintures sur un ancien bâtiment industriel du Queens avaient été recouverts de peinture blanche en 2013. La justice américaine a condamné le propriétaire des lieux à dédommager les vingt et un artistes .

Leurs graffitis avaient été recouverts de peinture en 2013 puis détruits par le propriétaire du lieu, à New York: des artistes vont recevoir 6,7 millions de dollars de dommages et intérêts, a tranché la justice américaine. Le site, baptisé 5Pointz, avait été utilisé pendant plus de vingt ans comme lieu d’expression pour les graffeurs, avec l’accord du propriétaire, Gerald Wolkoff. Mais en novembre 2013, le propriétaire de cette ancienne usine de compteurs à eau situé à Long Island City, à l’extrême sud-ouest du Queens, avait fait repeindre en blanc, sans préavis, toutes les œuvres qui recouvraient les murs.

Une opération d’autant plus mal vécue par le collectif de graffeurs que celui-ci avait préalablement saisi la justice pour faire valoir ses droits. À l’époque, 5Pointz était devenu, selon les termes mêmes du juge mandaté initialement, «le lieu de résidence de la plus grande collection d’art à la bombe (de peinture) aux États-Unis».

Des œuvres d’art «reconnues»

Gerald Wolkoff et un groupe de promoteurs ont ensuite rasé le site et fait ériger deux tours de logements haut de gamme. Un faux graffiti «5Pointz» a été placé dans le hall de chacun des immeubles, pour commémorer l’histoire du site. Quatre ans après les faits, un procès a finalement eu lieu en octobre et novembre derniers, durant trois semaines.

Lors des débats, l’avocat des Wolkoff, David Ebert, a fait valoir que les artistes savaient dès le départ que le bâtiment serait détruit et que rien ne prouvait que leur réputation en avait pâti. Début novembre, le jury avait néanmoins estimé que plus de la moitié des quarante-neuf œuvres citées dans le dossier méritaient d’être considérées comme des œuvres d’art «reconnues» et que chacun des vingt et un artistes concernés avait droit à dédommagement.

Mais Gerald Wolkoff ayant renoncé à être jugé par un jury, il appartenait au juge fédéral Frédérick Block de se prononcer. Dans une décision écrite publiée lundi, le magistrat a attribué aux vingt et un artistes un total de 6,75 millions de dollars, dont 1,325 million au seul Jonathan Cohen, plus connu dans le monde du graffiti sous le pseudonyme «Meres One».

«Cette décision est une indication claire que l’art à la bombe est dans la même catégorie que les arts réputés, également digne de protection légale», a réagi l’avocat des artistes, Eric Baum, auprès de l’AFP. Contacté par l’AFP, le conseil de M. Wolkoff n’a pas immédiatement donné suite.

Il photographie d’incroyables coïncidences dans les rues de New York

http://golem13.fr/photographe-coincidences-rues-new-york/

Depuis près de 10 ans, Jonathan Higbee arpente les rues de New York, appareil photo à la main, à la recherche d’instants furtifs et de coïncidences à immortaliser sur la pellicule. Un travail de longue haleine !

Il photographie d’incroyables coïncidences dans les rues de New York

By Ophelie B.
Twitter : @ | 31 janvier 2018
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Depuis près de 10 ans, Jonathan Higbee arpente les rues de New York, appareil photo à la main, à la recherche d’instants furtifs et de coïncidences à immortaliser sur la pellicule. Un travail de longue haleine !

Saisir l’instant dans les rues de New York

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Jonathan Higbee sait ce que signifie « prendre son mal en patience ».

Depuis une dizaine d’années, ce photographe de renom récompensé au grand prix de la photographie de rue en 2015 et lauréat d’un award en 2016, a fait de la ville de New York son terrain de jeu. Il passe ainsi des heures dans les rues à observer les passants et de nombreux détails qui échappent au commun des mortels.

Il donne alors vie à des photos extraordinaires qui, un bref instant, présentent des coïncidences ou des moments loufoques.

Entre deux pans de building, on découvre des passants qui semblent sortir tout droit d’une autre dimension tandis que des juxtapositions entre éléments fictifs et réels et des matérialisations concrètes de pensées donnent lieu à des situations cocasses et drôles.

Pour découvrir tout le travail de Jonathan, rendez-vous sur son compte Instagram.
https://www.instagram.com/aliveisthecity/

Pour visiter le Met à New York, les touristes paieront le prix fort

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Vingt-cinq dollars ou rien. Au Metropolitan Museum of Art, le prix de l’entrée était depuis 50 ans laissé au libre choix des visiteurs. Une politique tarifaire avantageuse qui vient de prendre fin en raison de la situation financière difficile de l’établissement.

Le Metropolitan Museum of Art (Met) de New York est un haut lieu de l’art en plein Manhattan. Fondé en avril 1870, le musée propose à ses visiteurs un panel d’œuvres traversant les siècles puisque cinq millénaires y sont représentés.

Depuis 50 ans, le «Met» (comme on le surnomme) pratiquait une politique tarifaire pour le moins incongrue: le «Pay-as-you-wish» («payez comme vous le souhaitez»). Si le prix d’entrée indiqué était de 25 dollars (soit un peu plus de 20 euros), il revenait au bon vouloir du visiteur de convenir lui-même, selon ses moyens et ses envies, de l’argent qu’il voulait bien dépenser pour s’acquitter du droit d’entrée. Il était même possible de visiter gratuitement l’endroit. Mais les temps ont changé. La direction du musée a en effet annoncé le 4 janvier que cette politique du prix variable ne serait plus applicable que pour les seuls résidents de New York ou encore les étudiants du New Jersey et du Connecticut (les États limitrophes). La décision entrera en application au 1er mars de cette année.

La nouvelle est loin d’être passée inaperçue. Sur le réseau social Twitter, nombre d’internautes interrogent le musée sur les détails de la nouvelle organisation. «Le ticket plein tarif est maintenant valable pour trois jours, c’est bien ça?», écrit par exemple Karin C Garfin. Et le compte officiel du Met de répondre par l’affirmative. Selon les statistiques prévisionnelles du musée, le nouveau tarif obligatoire pour les touristes concernera 31% des visiteurs. C’est Daniel Weiss, nouveau directeur du célèbre établissement depuis le mois de février 2017, qui a choisi de rompre avec la tradition économique du Metropolitan. Selon lui et ses adjoints, le nombre de ceux qui, malgré le «Pay-as-you-wish», s’acquittaient tout de même de la somme de 25 dollars était passé de 63% en 2004 à seulement 14% en 2017. Le prix moyen, ces dernières années, était de 9 dollars, selon les confidences de M.Weiss aux journalistes du Monde .

En raison de cette diminution, les finances du Met étaient entrées dans un stade critique, malgré son budget annuel de 305 millions de dollars et les nombreux donateurs mobilisés régulièrement. Grâce à la suppression du «Pay-as-you-wish» pour les touristes, la ville de New York, qui consacrait chaque année 3 millions de dollars au musée, va pouvoir revoir à la baisse sa participation. La fin de la gratuité pour les touristes au Metropolitan Museum of Art présente, semble-t-il, quelques avantages aux yeux des comptables de la municipalité américaine.

New York en photographies

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Les personnes qui pousseront durant le mois de mai la porte du Cambridge center, 24 avenue Georges Brassens pourront y voir exposés des clichés en noir et blanc de New York de Gérard Soubiran. «Je leur avais proposé des photos réalisées dans l’Ouest américain, plaisante-t-il, mais l’exposition était trop volumineuse alors je me suis rabattu sur New York que j’avais photographié il y a 13 ans.»

Gérard est un des 10 photographes de l’association Ibo qui expose à Blagnac durant tout le mois de mai dans des lieux insolites : pharmacie, restaurant, salon de coiffure…

«J’ai commencé la photo comme beaucoup de personnes avec un instamatic en faisant des photos de famille. Puis j’ai suivi des formations dans des associations, j’ai participé à des stages avec des photographes et je monte des expositions depuis une trentaine d’années, mais toujours en amateur. La photo est un loisir, une passion, un luxe ! Depuis quelques années je suis passé au numérique avec plusieurs boîtiers de différentes marques. Sans être du petit noyau qui a fondé Ibo, je fais de la photo avec eux depuis une dizaine d’années. J’expose cette année, outre Blagnac, à Muret, à Toulouse St Cyprien.»

Certains Blagnacais connaissent bien Gérard car il a enseigné au Ferradou pendant quelques années.

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/24/2580707-new-york-en-photographies.html#LmB3dkgHOcBbe5Oh.99

une expo photo sur New York à Paris

New York City – The Wall, 16 novembre 2016 12:00, Galerie RASTOLL

New York City – The Wall la suite
Exposition solo du photographe James Vil
Exposition du 2 au 26 novembre 2016
New York City The Wall, par James Vil, ce sont 261 images en noir et blanc, une invitation à vous balader dans les rues de la Grosse Pomme.

Galerie RASTOLL @Galerie RASTOLL Paris

Le photographe gapençais expose à New York

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Mathieu Bernard-Reymond vit un rêve américain. Le photographe d’origine gapençaise, fils de l’ancien maire de Gap, expose son travail à New York. Déjà récompensé par de nombreux prix, Mathieu Bernard-Reymond présente son dernier travail, « Transform », dans le cadre du festival « Crossing the line » au Fiaf (French institute Alliance française).

Le parcours de ce Gapençais qui s’exporte outre-Atlantique est à découvrir dans notre édition Hautes-Alpes & Alpes-de-Haute-Provence d’aujourd’hui.