Archives de catégorie : Architecture

vente d’un immeuble à New York : la bonne affaire

Il y a 12 ans une société a acquis le « Eleven Madison » pour environ 600 millions d’euros. Situé au cœur de Manhattan, seulement 30 étages et 200.000 m carrés, j’aime bien son style art-déco, d’ailleurs il était classé monument historique.

Bref il a été revendu pour environ 2 milliards d’euros, une sacré somme, plus grosse transaction sur Manhattan depuis 2008 et 2° plus importante des USA.

Vous pouvez calculer vous même la plus-value…

Je ne l’aurais pas acheté

Ha si j’étais riche

Le choix Immoweek : un appartement de grand luxe vendu sur Central Park… avec une belle plus value !

À l’occasion du Rendez-vous Immoweek consacré à l' »Immeuble » de la semaine, la rédaction vous emmène à New-York, dans le cadre de la plus belle transaction de la semaine, sélectionnée par le « New-York Times ».

D’après le « New York Times », Jeff T. Blau, professionnel de l’immobilier, le patron de Related Companies, firme spécialisée dans les transactions d’appartements d’exception à New-York, vient de vendre son appartement de la Cinquième avenue, qui occupe tout le quatorzième étage d’un luxueux immeuble, situé au 1040 5ème avenue, entre la 85ème et la 86ème rue.
Transparence à l’américaine, oblige, on sait que l’heureux propriétaire avait acquis, auprès du fondateur d’un fonds spéculatif, ce très bel appartement en 2008 pour la somme de 21,42 millions de dollars. Jeff T. Blau et son épouse avaient ensuite remis sur le marché cet appartement en 2014, après d’importants travaux de rénovation. La mise à prix était alors de 43 millions de dollars (sachant que récemment les demandes des propriétaires s’étaient abaissées à 34,5 millions de dollars).

Si la transparence nous permet de connaître aisément le nom du vendeur ainsi que le montant de la plus-value, l’identité de l’acheteur n’est en revanche pas dévoilée.
L’heureux détenteur de ce bien immobilier pourra profiter, pour 12 000 dollars de charges mensuelles, de cet appartement où abonde la lumière grâce à 26 fenêtres donnant sur Central Park et la 5ème, une des avenues les plus chics de New-York.

L’immeuble, construit en 1930, que Jackie Kennedy a occupé un temps, comprend 27 appartements sur 17 étages. Presque tous les appartements, dont celui qui vient d’être vendu, comprennent une suite pour les employés de maison.

New York : un immeuble mythique à l’abandon

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Grandeur et décadence de Morgan House

Elsa Conesa / Correspondante à New-York | Le 17/08 à 07:00

En plein coeur de Wall Street, ce bâtiment de trois étages fut pendant près d’un siècle l’épicentre de la finance mondiale.
Il est aujourd’hui laissé à l’abandon, au grand dam des New-Yorkais.

Il est si petit qu’on le surnomme le « coin ». Difficile d’imaginer que ce modeste bâtiment de trois étages au style néoclassique, curieux polygone coincé entre des tours qui lui cachent la lumière, fut un temps l’épicentre de la finance mondiale. Son histoire fait pourtant partie du patrimoine de Wall Street : le 23 Wall Street fut pendant presque tout le XXe siècle le siège de la banque la plus célèbre et la plus puissante d’Amérique, celle de John Pierpont Morgan. Ce qui lui valut un autre patronyme, celui que les New-Yorkais préfèrent, la « maison de Morgan » (Morgan House). Un blason si puissant que les architectes n’ont même pas jugé utile de l’inscrire sur le fronton du bâtiment.

Erigé à la fin du XIXe siècle, ce minuscule morceau de rue n’est pas le plus ancien de Wall Street, ni même le plus spectaculaire d’un point de vue architectural. Pourtant, sa légende dépasse de loin celle de ses prestigieux voisins. En 1882, Thomas Edison alluma dans ce qui était un modeste bureau de courtage la toute première lampe alimentée par une centrale électrique au charbon qu’il venait d’installer quelques rues plus bas. On raconte aussi que lorsque John Pierpont Morgan racheta le site en 1912, il paya le prix au mètre carré le plus élevé jamais versé à New York. Il faut dire que l’emplacement était stratégique : en plein coeur de Wall Street, le bâtiment fait face, d’un côté, à la Bourse, de l’autre, à Federal Hall, premier hôtel de ville de New York et premier Parlement du pays.

John Pierpont Morgan investit beaucoup d’argent dans ce qui devait devenir sa nouvelle vitrine. Il fit reconstruire le bâtiment, volontairement plus bas que le précédent – une provocation pour l’époque ! Et prit soin d’aménager un intérieur cossu, avec un imposant lustre Louis XV en cristal et des lambris en chêne. JP Morgan est déjà la banque des grandes fortunes américaines.

Un symbole

Le lieu devient vite un symbole. Le 16 septembre 1920, une bombe cachée dans un fiacre explose devant le bâtiment, tuant 38 personnes et blessant 143 autres. Le souffle est tel qu’il projette un véhicule qui circulait deux rues plus loin. On soupçonne les Russes. « Il n’y a aucun doute, c’est un coup des bolcheviques », lance au « New York Times » John Markle, un magnat du charbon présent au moment de l’explosion. Soucieuses de ne pas perturber les marchés, les autorités décident de rouvrir la Bourse dès le lendemain, effaçant les traces qui auraient permis d’identifier les auteurs du tout premier attentat à Wall Street. Bien plus tard, une enquête conclut à la responsabilité d’anarchistes italiens, mais ceux-ci ne seront jamais arrêtés. Les entailles dans le marbre de la façade provoquées par l’explosion, elles, sont encore visibles aujourd’hui.

La banque prospérant, elle s’agrandit. En 1957, un immense building est élevé à l’arrière de la « maison de Morgan », donnant sur Broad Street, pour abriter les nouvelles activités. Puis, à la fin des années 1980, une page se tourne ; JP Morgan déménage pour une tour plus moderne, un peu plus haut dans la rue. Pendant quelque temps, l’établissement conserve le « coin », qui a entre-temps été classé, pour y organiser des conférences et des événements. Et finit par céder l’ensemble à un fonds d’investissement lié au diamantaire Lev Leviev, qui investit alors à tour de bras dans l’immobilier à Manhattan. Mais tandis que le grand bâtiment de Broad Street est aménagé en appartements de luxe, le 23 Wall Street est, lui, laissé de côté. En 2008, il fait les frais des difficultés financières du fonds et atterrit dans le giron d’un conglomérat sino-angolais, dans des conditions qui restent mystérieuses. China Sonangol tire, en effet, sa richesse du pétrole d’Angola et de l’or du Zimbabwe, et le 23 Wall Street est son seul bien immobilier aux Etats-Unis. Depuis qu’il en est le propriétaire, il n’a jamais évoqué le moindre projet et n’a pas investi un seul dollar dans son actif, de sorte que le lieu est aujourd’hui à l’abandon.

Pistes d’aménagement

Pourtant, l’adresse continue de faire rêver les grandes marques et les promoteurs immobiliers. De nombreuses pistes d’aménagement ont été évoquées – un Apple Store, une galerie marchande, le nouveau siège de la Bourse. Tous restés sans suite. Le « coin » sert épisodiquement de décor pour des séances de photo, des défilés de mode ou pour le tournage de films. Il a ainsi incarné le siège de la Bourse de Gotham City, dans le dernier opus de Batman. Mais son triste état et ses fenêtres noircies désolent les amoureux de la ville. « C’est l’un des plus grands mystères de l’immobilier à New York. Pourquoi le 23 Wall Street, bâtiment historique magnifique mais négligé, est-il vide ? », s’interrogeaient ainsi les chroniqueurs du « New York Post » en fin d’année dernière, exhortant ouvertement des investisseurs américains à faire une offre de reprise. Aux dernières nouvelles, un projet de centre commercial pourrait y ouvrir ses portes l’année prochaine, avec des restaurants, des magasins, et… un bowling. Un bowling dans la maison de Morgan ? Les New-Yorkais, eux, n’y croient pas.

Elsa Conesa, Les Echos

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150817/lec2_finance_et_marches/021258710855-grandeur-et-decadence-de-morgan-house-1144822.php?R3s4hXhdX7hrsK5y.99

La liberté éclairant le monde

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début de l’article de Wikipedia

La Liberté éclairant le monde[1] (Liberty Enlightening The World), plus connue sous le nom de Statue de la Liberté (Statue Of Liberty), est l’un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur l’île de Liberty Island au sud de Manhattan, à l’embouchure de l’Hudson et à proximité d’Ellis Island.

Elle fut construite en France et offerte par le peuple français, en signe d’amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine. La statue fut découverte au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L’idée venait du juriste et professeur au Collège de France Édouard de Laboulaye, en 1865. Le projet fut confié, en 1871, au sculpteur français Auguste Bartholdi. Pour le choix des cuivres devant être employés à la construction, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l’idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l’ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.

La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984[2].

La statue de la Liberté, en plus d’être un monument très important de la ville de New York, est devenue l’un des symboles des États-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l’émancipation vis-à-vis de l’oppression. De son inauguration en 1886 jusqu’au Jet Age[3], la statue a ainsi été la première vision des États-Unis pour des millions d’immigrants, après une longue traversée de l’océan Atlantique. Elle constitue l’élément principal du Statue of Liberty National Monument qui est géré par le National Park Service. La création de la Statue de la Liberté se place dans la tradition du Colosse de Rhodes, dont certaines représentations ont sans doute été une inspiration pour Bartholdi[4],[5],[6].

Après les attentats du 11 septembre 2001, l’accès a été interdit pour des raisons de sécurité : le piédestal a rouvert en 2004 et la statue en 2009, avec une limitation du nombre de visiteurs autorisés à accéder à la couronne. La statue (y compris le piédestal et la base) a été fermée pendant une année jusqu’au 28 octobre 2012, pour qu’un escalier secondaire et d’autres dispositifs de sécurité puissent être installés (l’accès à l’île est cependant resté ouvert). Un jour après la réouverture, l’accès a été de nouveau interdit en raison des effets dévastateurs de l’Ouragan Sandy. Les accès à l’île et à la statue ont été rouverts le 4 juillet 2013[7]. L’accès du public au balcon entourant la torche est toujours interdit, pour des raisons de sécurité, depuis 1916.

La démesure New Yorkaise

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PHOTO. New York: Une terrasse suspendue à 335 mètres au-dessus de Manhattan

ARCHITECTURE – Manhattan vu d’en haut. Rien de neuf au pays des gratte-ciels puisqu’il existe déjà de nombreuses terrasses d’observation perchées sur les buildings new-yorkais. Toutefois, le « Hudson Yards », nouveau gratte-ciel en construction, devrait proposer quelque chose d’inédit : une terrasse suspendue à son flanc.

Détail qui a son importance, cette terrasse, qui ne sera pas accessible avant 2019, sera la plus haute de la ville américaine, accrochée à 335 mètres de hauteur (1100 pieds). Elle dépassera la célèbre plateforme d’observation de l’Empire State Building (située à 320 mètres de hauteur).

Selon le New York Post, qui a dévoilé le projet vendredi 14 août, cette terrasse spectaculaire (voir la vue d’artiste ci-dessus) aura une surface de 465 m2 (5000 pieds²) et permettra d’avoir une vue à 360° sur Manhattan.

Selon les promoteurs du projet, qui doit être construit à l’ouest de l’île, plusieurs millions de visiteurs devraient se presser pour admirer la vue du haute de cette terrasse suspendue. Seul prérequis, ne pas avoir le vertige…

A terme, le complexe « Hudson Yards » devrait être le quatrième gratte-ciel le plus haut de la ville.

comment gagner de la place

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A New York, un immeuble de 7 étages va en gagner 10 de plus

Un promoteur new yorkais envisage de construire un immeuble au-dessus d’une construction existante. Les locataires sont mécontents mais la manœuvre est légalement et techniquement possible.

Dans la Grosse Pomme lorsque l’on envisage de gagner quelques mètres carrés sur les toits, on ne se contente pas de prévoir une surélévation d’un ou deux étages supplémentaires, comme c’est le cas à Paris. Depuis plusieurs semaines déjà, la presse américaine évoque ce projet d’un promoteur qui prévoit de poser dix étages supplémentaires sur un immeuble qui n’en comporte que 7 actuellement.

A la base, le propriétaire des lieux cherchait une source de revenus supplémentaire pour son bâtiment du 711 West End Avenue à New York, où les loyers sont encadrés. Traditionnellement, dans ce genre de projet il faudrait soit indemniser les locataires pour qu’ils quittent les lieux ou alors attendre très longtemps jusqu’à ce que l’ensemble des logements quittent le système de régulation des loyers new-yorkais.

«L’idée est géniale. La réalisation va être délicate, mais pas impossible.»
Jesse M. Keenan, directeur de recherche au Centre d’urbanisme de l’université Columbia

D’où ce choix audacieux: créer un nouvel immeuble dont les appartements seraient destinés à la vente. Pas question de le poser sur l’immeuble existant, ce serait trop lourd. Le nouvel immeuble sera donc construit au-dessus de l’ancien en s’appuyant sur d’immenses piliers autour de la structure existante. On remarque d’ailleurs sur la vue d’artiste qu‘il y a plusieurs mètres d’’écart entre le plafond de l’immeuble existant et le plancher du nouvel immeuble. Ce dernier flottera littéralement au-dessus de la construction existante en s’appuyant sur une plateforme de béton et d’acier.

L’immeuble actuel du 711 West End Avenue
«L’idée est géniale, confie au New York Times Jesse M. Keenan, directeur de recherche au Centre d’urbanisme de l’université Columbia. La réalisation va être délicate, mais pas impossible.» Il est vrai que dans cette ville où se multiplient les constructions ultra-fines sur plusieurs centaines de mètres de haut, ce chantier serait techniquement bien plus facile. D’ailleurs, les autorités ont déjà approuvé le projet en juin, mais sous réserve de contrôles complémentaires devant être menés par un ingénieur indépendant.
Au final, les deux immeubles ne partageront que leur cage d’escalier et d’ascenseur. D’ailleurs, les normes appliquées aux deux constructions seront différentes. Du côté des occupants de l’immeuble actuel, on ne voit pas ce projet d’un bon œil. Un site internet d’information vient d’être lancé pour mobiliser les occupants et faire écho à leurs craintes. Ils se soucient notamment des deux ans de chantier qui leur sont promis au-dessus de leur tête et craignent que la structure en acier sur laquelle reposera le nouvel immeuble ne leur cache de la visibilité. Et les immeubles et l’école voisine se rangent également du côté de ceux qui estiment que le projet menace leur sécurité.

Architecture New Yorkaise

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L’urbanisme à New York- les gratte-ciel ou skyscrapers

New York est une ville fascinante pour son caractère cosmopolite, son énergie inépuisable mais aussi pour son architecture. New York est la ville des gratte-ciel par excellence, elle en compterait plus de 700! En tant qu’urbaniste, je suis toujours émerveillée par son mélange de différents styles architecturaux et par le gigantisme de ses constructions. Cette mégalopole est un merveilleux terrain de jeu car je suis passionnée d’architecture mais aussi parce que New York est souvent instigatrice des nouvelles tendances en matière d’urbanisme.
New York est la première ville au monde avec Chicago a avoir commencé à construire des buildings. En effet, New York, à la fin du 19éme siècle, doit faire face à un afflux important de migrants venus d’Europe. Il est donc nécessaire de construire rapidement de nouveaux quartiers et de nouveaux bâtiments.
Les premiers gratte-ciel étaient construits de façon désordonnée car ils obstruaient les rues et la lumière du jour. Cette anarchie posait de réels problèmes de sécurité et de salubrité publique. C’est pourquoi, les dirigeants de la ville ont mis en place une loi sur le zonage « Zoning Law » qui obligeait les architectes à adapter la hauteur des immeubles à la largeur des rues (le Seagram Building a été construit suivant cette règle d’implantation).
✻ New York, la ville des gratte-ciel ✻

« New York est une ville debout, sous le signe des temps nouveaux. C’est une catastrophe, mais une belle et digne catastrophe. » Le Corbusier

New York est surtout une ville à « la verticale » avec son panorama unique au monde et reconnaissable entre tous. Les gratte-ciel, symboles de la prospérité de l’Amérique, ont commencé à être construits dés le début du XXéme siècle jusqu’à la crise de 1929.
Les gratte-ciel mêlent aussi différents courants d’architecture comme le style « beaux-arts » du Flatiron Building, le néogothique du Woolworth Building, le style art déco de l’Empire State Building ou du Chrysler Building. Ces différents styles s’effacent, peu à peu, pour laisser place à l’uniformité du style moderne des Twin Towers ou encore du siège de l’ONU.
Depuis les attentats de 2001, les architectes comme Frank Gehry cherchent à prendre le contre-pied de ce courant uniforme en construisant des buildings avec des murs penchés ou encore des bâtiments à l’aspect torsadé comme l’IAC Building ou la Beekman Tower.
✻ New York et la nouvelle génération de buildings ✻

Une nouvelle génération de buildings luxueux et résidentiels est en train de pousser à Manhattan et va modifier, considérablement, la skyline d’ici 2020.
Ce nouveau type de building est caractérisé par la construction de gratte-ciel extrêmement fins et très hauts. Le prix des appartements atteint des sommets invraisemblables (certains appartements sont vendus environ 100 millions de dollars).
La plupart de ces nouveaux buildings ultra-fins se construisent au sud de Central Park comme les futures Nordstrom Tower et Steinway Tower (ce building sera le plus fin du monde) pour profiter de la magnifique vue sur le parc.
La construction de ces tours résidentielles a déjà commencé à modifier le visage de Manhattan avec l’achèvement de la tour One 57 et de la 432 Park Avenue, qui est pour l’instant le plus haut building résidentiel de New York.
Ce nouveau type de gratte-ciel va se développer de plus en plus à New York car les promoteurs ont la possibilité d’acheter  » les droits de l’air ». En effet, la loi limite les mètres carrés constructibles sur un terrain mais pas la hauteur. Il est même possible d’acheter les droits des immeubles voisins qui n’ont pas utilisé toute leur surface constructible et donc d’acheter « les droits de l’air » du voisin pour les combiner et pour bâtir des immeubles toujours plus hauts.
L’architecture de ces buildings filiformes ne plaît pas à tous les new yorkais car ils ne semblent pas en accord avec les autres gratte-ciels. Je n’apprécie pas vraiment le nouveau paysage de Midtown depuis Central Park, la tour 432 Park Avenue est bien trop fine à mon goût par rapport au reste de la skyline.
Il faudra attendre la construction des autres buildings pour voir comment cette nouvelle génération de gratte-ciel réussira à s’intégrer, harmonieusement, avec les autres buildings.

✻ New York, modèle pour les urbanistes, doit faire face à de nouveaux défis ✻
New York est une ville très « américaine » avec ses buildings mais elle est aussi hors norme par rapport à ses consœurs où l’importance donnée aux banlieues est plus grande et où le centre ville est souvent délaissé au profit des populations les plus défavorisées.
New York est un vrai modèle en matière d’urbanisme car elle a su construire son image de ville moderne et de grande mégalopole économique tout en préservant la qualité de vie de ses habitants en construisant de nombreux espaces verts dans la ville mais aussi en développant les transports en commun.
Composée de plusieurs petits villages où les habitants défendent leur propre identité, New York a su conserver son âme malgré son statut de métropole mondiale. Pourtant, à l’heure de cette course effrénée à la construction de buildings toujours plus hauts et toujours plus luxueux, New York doit faire face aussi au défi de construire des logements à des prix abordables pour la majorité de sa population.

Et vous, quel est votre building préféré? Moi j’ai une préférence pour l’Empire State Building et pour les œuvres de Frank Gehry comme l’IAC Building et la Beekman Tower.
Enfin, vous trouverez des photos des buildings les plus emblématiques de New York, des photos des gratte-ciel et des projets en cours de construction et enfin une carte où j’ai recensé les buildings existants et les futurs constructions qui vous permettront de faire une jolie balade architecturale dans New York.

Les nouvelles tours du New York

http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/gq-enquete/articles/enquete-sur-limmobilier-a-new-york/27313

VUE CENTRAL PARK – 86 MILLIONS $ (HORS FRAIS D’AGENCE)

PAR FABRICE ROUSSELOT

La 57e rue fait exploser la skyline de New York. Ses nouvelles tours, démesurées, s’érigent en ghettos de luxe pour nantis, qui n’y séjourneront qu’une semaine par an. Les autres, eux, devront subir l’ombre de ces géants d’acier et la spéculation immobilière. Pour comprendre les enjeux de cette mue, GQ s’est hissé haut, très haut à Manhattan.

Après dix minutes d’ascension, casque de chantier vissé sur la tête, dans un ascenseur en ferraille brinquebalant, nous parvenons au 78e étage du 432 Park Avenue. 365 mètres plus bas, les taxis jaunes ne sont désormais pas plus gros qu’un demi-ongle. Sujets au vertige, s’abstenir ! Au-dessus des nuages, les règles de sécurité sont impitoyables et les visites, ultra-limitées. GQ est l’une des rares publications à avoir été autorisée à tutoyer le ciel. La « logique du luxe » que nous avait expliquée, pendant notre interminable ascension, Carol Willis, la directrice du Skyscraper Museum, nous explose au visage: une vue à 360 degrés sur Manhattan. L’étage entier sera occupé par un seul appartement de près de 800 mètres carrés, doté de 24 fenêtres ouvertes sur l’azur.

Le directeur des ventes qui nous accompagne, Richard Wallgren, fait remarquer, parfaitement sérieux: « À plusieurs centaines de kilomètres, tout au nord, la ligne d’horizon n’est pas droite mais concave. Comme si on observait la planète depuis l’espace. » Et il a raison ! Ici, le prix des appartements navigue entre 6,2 et 86 millions d’euros, pour le penthouse du 96e et dernier étage. Les futurs propriétaires de cette tour (des industriels chinois ou russes, des princes du golfe persique, une poignée d’Américains dont l’anonymat est jalousement protégé par des sociétés civiles immobilières) sont si riches que certains étages seront destinés à loger leurs femmes de chambre, majordomes ou cuisiniers.

Fièvre immobilière
Chaque jour, depuis des mois et jusqu’à cet automne, cet ascenseur hisse 500 ouvriers au sommet du « 432 ». On repense à la fierté de Michael Briody, le héros des Bâtisseurs de l’Empire, le roman de Thomas Kelly paru en 2007 sur le chantier de l’Empire State Building: « Même les plus jeunes d’entre eux savaient pertinemment que dans plusieurs décennies ils se retourneraient pour dire: “C’est moi qui l’ai construit.” » Inauguré le 1er mai 1931, « l’Empire » culmine à 381 mètres. Cet automne, le « 432 » va atteindre 425 mètres, et devenir la plus haute tour résidentielle du monde occidental.

Pour l’instant. Car une fièvre immobilière et architecturale semble s’être emparée de la ville. Comme la nature, le luxe a horreur du vide. Alors, même si de nombreux immeubles n’offrent encore que leurs parois de béton entourées d’une bâche orange et bleu, il faut séduire et vendre. Tout à l’est de la 57e rue, le « 252 East 57th Street » n’est encore qu’une esquisse d’immeuble dont seuls trois étages de verre sortent à peine de terre. Ses 65 étages, conçus par Skidmore Owings & Merrill, les architectes qui ont bâti la tour Burj Khalifa (828 mètres) de Dubaï, devraient être terminés fin 2016, mais les ventes ont déjà commencé depuis des mois.

Retrouvez l’intégralité de notre reportage dans GQ – Septembre 2015

un penthouse à vendre à New York

New York : Donald Trump revend son penthouse

Découvrez les photos ici

Par Bastien Lepine – 9, août 2015

À lui seul, Donald Trump incarne aux yeux de tous le rêve américain. D’origine européenne, l’homme a bâti son empire aux États-Unis et possède aujourd’hui de nombreux bâtiments à son nom. Il est également connu pour avoir créé sa propre émission de télévision, et désormais pour être candidat à la Maison Blanche.

Situé au 24ème étage de la Trump Park Tower, ce penthouse de plus de 1800 mètres carré une propriété d’un luxe indécent. On y dénombre cinq chambres spacieuses pour un total de sept salles de bain et demi. La suite principale en elle-même comporte deux chambre, deux penderies ainsi qu’un bureau privé.

La décoration d’intérieur est élégante et raffinée, grâce à des sols en marbre et des hauts plafonds. Les nombreuses fenêtres offrent une vue imprenable sur les plus beaux paysages de NYC. La demeure regorge également de détails qui ne trompent pas sur son standing, à l’instar des poignées de porte en cuivre italien, ou des moulures artisanales qui agrémentent les pièces.

Après avoir acquis ce penthouse, Donald Trump n’y a jamais séjourné. L’unique objectif est d’en tirer profit, et l’Américain a même refusé de le louer pour 80000 dollars par mois. Après l’avoir proposé pour 35 millions de dollars en 2013, le milliardaire spécialiste de l’immobilier a finalement baissé le prix à 21 millions de dollars. Même si cette somme reste élevée, la réduction s’avère considérable.

Découvrez le penthouse new-yorkais de Donald Trump plus en détails au travers de la galerie de photos ci-dessous.