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En Toute Franchise : Les New-York Yankees

Publié le  par Martin Keuchel

Pr écouter l’article : En Toute Franchise : Les New-York Yankees (thestrikeoutfrance.com)

En ces temps tristes et confinés, il fallait bien une petite lueur d’espoir pour faire tenir le cœur des afficionados de petite balle blanche. Du coup avec la Team TSO, on a décidé de se retrousser les manches et de vous présenter notre nouvelle création : En Toute Franchise. Dans cette nouvelle série de podcast, l’équipe vous emmènera à la découverte des 30 franchises de MLB afin que vous puissiez (re)découvrir leurs histoires, leurs grands hommes mais aussi leurs impacts sur le baseball, sur le Sports Us voir même sur la culture américaine. Qui sait vous pourriez même découvrir votre nouvelle franchise préférée. Et pour commencer En Toute Franchise, on était obligé de débuter par la plus mythique de toute les équipes : Les New-York Yankees.

Un club plus que centenaire, 27 bagues, 21 numéros retirés et surtout une référence dans le monde du baseball mais également dans l’univers du Sport US et surtout une icône des Etats-Unis, les New-York Yankees est l’équipe la plus mythique de la MLB. Poour accompagner Martin dans ce premier numéro de En Toute Franchise, on accueille Gaetan, membre éminent de TSO, de la communauté francophone mais aussi CM de Yankees France, qui va se faire un plaisir de vous présenter sur un plateau d’argent sa franchise préférée : Les New-York Yankees.

N’hésitez pas à nous faire vos retours sur notre émission, en réagissant sur nos réseaux sociaux. On se fera un plaisir de vous lire. Bonne écoute !!

Calendrier de l’avent : 3

Lisa était entrée dans la police par nécessité. La fibre et la vocation ne l’avaient jamais habitée. Pourtant elle descendait d’une longue lignée de policiers. Un de ses ancêtres avait débarqué à Staten Island à la fin du XIX° siècle. Il avait trouvé une place au sein de la police new-yorkaise grâce à un cousin irlandais, puis son grand-père et son père avaient suivi la même voie. Un chemin qu’elle n’avait jamais envisagé. Non, à partir l’âge de neuf ans, son rêve avait été la musique, depuis le jour où sa mère l’avait inscrite à des cours de piano.
Pendant une dizaine d’années, elle avait continué l’apprentissage de cet instrument, puis avait suivi des leçons de chant, tout en poursuivant ses études et en jouant tous les dimanches sur l’harmonium de l’église.
À vingt ans, elle avait postulé pour la prestigieuse Julliard School, une école privée du spectacle située au cœur de New York, dont la réputation dépassait les frontières des États-Unis. Elle avait été prise après une audition et ce fût le plus beau jour de sa vie. Malheureusement, dans la semaine suivante arriva le plus terrible jour de sa vie.
Une petite frappe, défoncée au crack, avait poignardé à mort son père, un policier passionné, alors que celui-ci venait de l’arrêter après un sordide braquage. Ce drogué avait mis fin à sa carrière de musicienne et de chanteuse. Fille unique, elle s’était retrouvée avec sa mère qui n’avait jamais travaillé, à devoir assumer le prêt de la maison, les cotisations d’assurance-maladie et tout le reste.
L’argent demeurait toujours le nerf de New York et de tous les Américains. Sans lui, la vie vous rejetait sans ménagement. Sans lui, les portes de la Julliard School s’étaient définitivement fermées devant elle. Son père l’avait toujours encouragée dans cette voie et l’avait poussée dans son ambition d’entrer dans le monde de la musique. Il avait économisé pour lui payer ses études, mais du jour au lendemain, la vie de Lisa s’était écroulée. Elle avait dû trouver un emploi pour manger.
Heureusement, des amis de son père avaient réussi à la faire entrer dans la police. Ce n’était pas très glorieux, mais elle n’avait pas refusé cette aide.
Elle avait commencé au bas de l’échelle, à la circulation, puis, petit à petit, elle était montée en grade par concours, revancharde face à la vie, pour arriver au grade de Lieutenant.
Au début, son métier demeurait pour elle purement alimentaire : terminer de payer la maison de sa mère, puis son loyer à elle. Mais au fil des ans, elle s’était laissée prendre à son travail pour devenir une vraie flic qui ne lâchait aucune de ses enquêtes. Dans son commissariat, ses supérieurs la considéraient comme la plus teigneuse.
Le plus dur restait de côtoyer la mort. Elle ne s’y était jamais habituée et ne s’y habituerait jamais. Les autres policiers regardaient la mort avec dédain, pas elle. Et chacun des cadavres qui avait jonché sa carrière continuait de l’accompagner dans sa vie de tous les jours. Pour l’instant sa santé mentale tenait, mais elle avait peur de sombrer dans l’alcoolisme comme de nombreux collègues.
Au fil des ans, sa passion de la musique s’était diluée pour devenir un vague souvenir. Elle avait définitivement tiré une croix sur ses ambitions artistiques. Parfois, elle éprouvait des regrets, d’avoir manqué sa vocation.
Elle s’était mariée avec un policier, mais encore une fois le travail avait brisé le couple. Les papiers du divorce n’avaient été qu’une pure formalité. Ils s’étaient séparés bons amis et se revoyaient de temps en temps. Depuis cinq ans, elle vivait seule dans un appartement de Chelsea qu’elle louait une petite fortune, mais elle ne voulait pas quitter Manhattan. Parfois un homme passait un jour ou deux dans son lit, guère plus. Ensuite, elle replongeait dans les enquêtes qui étaient devenues sa vie.
Et puis il y avait tout juste un an, pour son trente-troisième anniversaire, sa mère l’avait invitée dans un restaurant de Little Italy. À la fin du repas, elle s’était levée, lui avait pris la main pour l’entraîner devant un piano droit qui trônait dans un coin de la salle. Elle avait lancé un : joyeux anniversaire, il est à toi, c’est ton cadeau.
Lisa avait failli rire devant l’incongruité du présent, mais elle s’était retenue en voyant les larmes couler sur les joues de sa mère. Elle s’était assise devant le piano. Pendant un instant, l’idée de se lever, de quitter le restaurant l’avait effleurée, mais elle l’avait abandonnée car sa mère avait dû économiser dollar après dollar pendant toutes ces années pour lui offrir ce piano. Elle avait ravalé sa rage, soulevé le couvercle.

La pandémie a rendu les rues de New York plus dangereuses pour les aveugles.

Delmar Laforgedécembre 1, 2020 in News

Lire sur le sie : La pandémie a rendu les rues de New York plus dangereuses pour les aveugles. – News 24 (news-24.fr)

Pour les piétons qui ne peuvent pas voir ou qui ont une vision limitée, naviguer sur les trottoirs chaotiques et les passages pour piétons de New York était déjà assez risqué avant la pandémie. Mais l’épidémie, disent les aveugles, a rendu la traversée des rues de la ville encore plus risquée et déchirante.

Il a parfois réduit le flux de voitures et de camions, laissant les rues de certains quartiers aussi calmes que les voies de banlieue.

Cela peut sembler une bénédiction pour les New-Yorkais aveugles comme Terence Page. Mais, en fait, le contraire est vrai. Le rugissement normal de la circulation fournit des indices – souvent les seuls – sur le moment où il est temps de s’aventurer dans un passage pour piétons.

«Le silence n’est pas bon pour les aveugles», a déclaré M. Page en balayant sa longue canne verte sur le trottoir le long de la Sixième Avenue à Manhattan, essayant de localiser le trottoir à West 23rd Street.

M. Page a parcouru cette avenue avec confiance, car le passage à niveau est équipé d’un signal sonore qui avertit les piétons lorsqu’ils ont le feu vert de traverser le trottoir. La grande majorité des 13 200 passages à niveau de la ville ne le sont pas.

En conséquence, un juge fédéral a conclu que la ville n’avait pas pleinement protégé certains de ses résidents les plus vulnérables.

Le juge a statué en octobre que «l’absence quasi totale» de ces dispositifs – connus sous le nom de signaux piétons accessibles – violait les droits civils des aveugles en leur refusant l’égalité d’accès aux passages pour piétons de la ville.

La pandémie a également entravé une autre source d’aide. En cas de doute, les personnes aveugles peuvent souvent compter sur d’autres piétons pour les guider ou sur un coude pour s’agripper. Le coronavirus a rendu les autres voyageurs moins enclins à se rapprocher si près, a déclaré M. Page.

Calendrier de l’avent : 2

Lisa réajusta les écouteurs de son iPhone sur ses oreilles et fredonna les paroles de la chanson de Willie Nile : Streets of New York.
Deux joggeuses la dépassèrent en courant tandis qu’un groupe de cadres buvaient leur café en marchant d’un pas rapide vers leur banque tout en discutant sur le cours du Dow Jones. Elle entra dans le Starbuck, éteignit son portable et attendit patiemment son tour comme tout New-Yorkais. Jamais il ne lui serait venu l’idée de prendre la place d’un autre.
Elle commanda un double expresso et, quand elle fut servie, elle s’assit sur un tabouret devant la vitre donnant sur l’avenue. Elle appuya sur play, puis rajouta du sucre dans sa tasse. Son son regard se perdit dans la rue.
Sa journée de travail s’achevait, elle pouvait souffler avant d’attaquer la suivante, totalement différente. Willie Nile laissa place à Harry Belafonte et son New York Taxi. Et pour répondre à la chanson, toute une vague de taxis jaune passa devant elle en file ininterrompue, comme si les rues de New York leur appartenaient et qu’ils avaient chassé tous les véhicules. Les taxis, un autre des symboles forts de New York.
Lisa dégusta son café, et huma l’odeur qui régnait dans le Starbuck. Elle savoura cet instant de tranquillité qu’elle s’accordait, un moment rare dans sa vie de folie. Elle regarda sa montre, vingt heures trois, encore trente minutes avant d’attaquer sa seconde journée, trente minutes de calme.
Elle but une nouvelle gorgée, ferma les yeux et les rouvrit aussitôt en sursautant. Elle renversa du café sur la table. Le corps nu d’une jeune femme venait de s’imprégner dans son esprit. Elle essaya de chasser cette vision, mais rien n’y fit. Elle pensa au match de basket auquel elle avait assisté la veille, sans résultat. Elle ferma à nouveau les yeux, et se concentra sur la voix chaude de Belafonte en imaginant tous les taxis de New York roulant dans les immenses avenues. La chanson n’était plus qu’un lointain murmure et les taxis n’existaient plus pour elle. Le visage tuméfié de la jeune femme demeurait gravé dans son cerveau.
Lisa comprit qu’elle ne s’en débarrasserait aussi facilement. Quatorze années dans la police new-yorkaise, cela laissait des traces indélébiles. Quatorze années à voir des cadavres, et elle ne s’y habituait toujours pas. Sans parler des interrogatoires des criminels, violeurs et autres monstres engendrés par la ville. Quatorze années sans véritable répit, à toujours combattre le crime, sans espoir de gagner la partie.
Avec la pression de la hiérarchie et des politiques pour qui New York devait être une métropole sûre. Une ville où les touristes pourraient se promener la nuit dans le métro sans risquer une agression. La police était presque arrivée à ce résultat. Le crime avait quitté en grande partie le quartier de Manhattan pour se réfugier dans les autres boroughs. Le maire était content de sa politique sécuritaire et maintenant il pouvait s’attaquer au danger des boissons gazeuses et à l’obésité. Un fléau autrement plus difficile à éradiquer que la mafia.
Et pourtant des assassinats se déroulaient toujours dans la Grosse Pomme, comme celui commis la veille et dont l’enquête lui avait été confiée. Une femme d’une vingtaine d’années, belle, blonde, sans doute originaire d’Europe de l’Est, sûrement une prostituée, avait été sauvagement tuée.
Vu la violence des coups portés sur le visage et sur le corps, Lisa avait d’abord parié pour un mac pas satisfait de la recette. Seulement, sur le ventre de la femme étaient peints de façon abstraite deux immeubles côte à côte avec, juste au-dessous des seins : un soleil. Et, au centre de l’astre, un point rouge où le tueur avait frappé.
Lisa ne savait pas si le dessin se trouvait là avant le meurtre ou s’il était l’œuvre de l’assassin. Selon la réponse à cette question, son enquête pouvait prendre des tournures différentes. Elle attendait les résultats de l’autopsie que devaient lui communiquer le lendemain matin ses collègues. Ensuite, elle savait qu’elle devrait plonger dans le monde glauque de la prostitution ou pire, dans le cerveau d’un malade.
Mais ce soir, elle ne voulait plus penser à la jeune fille ni à son meurtrier. Cela serait dur, mais elle devait y arriver.

calendrier de l’avent : 1

SONY DSC

Comme promis voilà mon modeste calendrier de l’avent.

A partir de l’ouvrage Manhattan Ghost de Mickaël Laguere & Phiippe Ward

pour avoir une idée : Manhattan Ghost (riviereblanche.com)

pour voir l’avis de lecteurs : Manhattan Ghost – Philippe Ward – Babelio

La première photo de Mockaël

et le débur de l’histoire

1

Manhattan

30 Mai

08 h 25 PM

The streets of New York
A maze made of iron and stone.
A labyrinth complete,

With edges that cut through the bone.

Les rues de New York,

Un dédale de fer et de pierre.

Un labyrinthe complet,

Aux bords coupants jusqu’à l’os.

They come by the millions,
The hipster, the prince and the clown.
They come ‘cause they know that
Something’s going down…
On the streets of New York.

Ils viennent par millions,

Le hipster, le prince et le clown.

Ils viennent parce qu’ils savent que

Quelque chose descend…

Dans les rues de New York.

Willie Nile : Streets of New York

On the streets of New York

Les rues de New York, Lisa Kilpatrick les connaissait par cœur. Elle était une pure New-Yorkaise ; née trente-quatre ans plus tôt au Lenox Hill Hospital, au cœur de l’Upper East Side, elle avait toujours vécu dans cette ville. Ses seules infidélités avaient été des voyages scolaires à Washington, Boston ou Providence et un voyage de noces à Las Vegas. Voyage qui ne lui avait pas porté bonheur, car elle avait divorcé deux ans plus tard, pour diverses raisons.

Vêtue d’un jean et d’un blouson en cuir noir, Lisa sortit de la bouche de métro au coin de la 14th Rue. Elle marcha d’un pas rapide vers le Starbuck situé un peu plus loin sur la 8th Avenue.

Malgré son mètre soixante-dix-neuf et sa longue chevelure rousse, héritage de ses ancêtres irlandais, elle passait inaperçue dans New York. Personne ne se retournait sur son passage pour la regarder comme un animal curieux. Les New-yorkais étaient trop pressées pour prêter attention aux autres.

Lisa adorait le caractère bien trempé de cette ville qui, et ce n’était pas une légende, ne dormait jamais. Lisa l’aimait, malgré cet individualisme et cette quête effrénée du billet vert. New York bougeait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept et trois cent soixante-cinq jours par an, un véritable mouvement perpétuel.

À New York, des food courts à (re)découvrir, loin des pièges à touristes

Par Sylvie Bigar

pour lire l’article

À New York, des food courts à (re)découvrir, loin des pièges à touristes (lefigaro.fr)

Loin du méga italo-paradiso Eataly, devenu en dix ans une attraction touristique et du Chelsea Market, où le trafic piétonnier menace d’étouffer les curieux malgré les pépites, suivez-nous pour des balades gourmandes moins courues, mais tout aussi délectables.

En raison de la situation actuelle liée à l’épidémie de coronavirus, les dates d’ouverture des monuments et établissements cités dans l’article sont susceptibles d’être modifiées pour l’année 2020.]

Grand Central Terminal : Dining Concourse – Northern Food Hall

Une petite faim ? Quelle bonne excuse pour découvrir (ou redécouvrir) cette magnifique gare de New York qui date de 1913. Ici, d’innombrables possibilités culinaires s’offrent aux voyageurs comme aux visiteurs. Le Northern Food Hall, fondé par le restaurateur Claus Meyer et dédié à la Scandinavie, convient parfaitement pour un petit déjeuner sur le pouce grâce à la foison de pains ambrés et de tartines à la danoise.

Au déjeuner, pourquoi ne pas s’attabler à l’un des comptoirs (des années 1950) Americana de L’Oyster Bar pour six petites huîtres Kumamoto cultivées sur la Côte Ouest, fraîches et fines avant de descendre la rampe qui atterrit dans le Dining Concourse ? À La Chula le chef Julian Medina prépare parmi les meilleurs tacos de la ville, celui aux légumes, léger mais pétillant de saveur. Juste à côté, La Latineria prépare le sancocho, la soupe au bœuf colombienne un remède connu contre la gueule de bois. Epais et intense, le chocolat chaud de Jacques Torres satisfait l’envie de sucré à moins que vous ne puissiez pas résister à l’appel des sirènes de Magnolia Bakery, le magnat des cupcakes.

Pour le café, remonter dans le grand hall et grimper les quelques marches qui mènent à Cipriani Dolci. Le Harry’s Bar et ses gondoles sont bien loin mais la vue sur l’immense fourmilière est incomparable et le café, italien.

Dining Concourse – Grand Central Terminal, 89 East 42e rue, New York NY 10017. Ouvert tous les jours mais vérifier sur le site car certains restaurants (comme l’Oyster Bar) sont fermés le dimanche. €€.

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A New York, des artistes affichent leurs oeuvres dans les magasins fermés

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A New York, des artistes affichent leurs oeuvres dans les magasins fermés – Capital.fr

« Il y a davantage de lieux disponibles et beaucoup plus de lieux que les gens sont prêts à nous donner en ce moment », explique une responsable de l’association en charge du projet.

A New York, des artistes ont investi les vitrines vides et les locaux de magasins ayant dû fermer à cause de la pandémie, une façon pour eux de gagner en visibilité tout en revitalisant des rues commerçantes abandonnées. « Parfois on dit que la tragédie fait naître une opportunité », explique le dessinateur Sir Shadow qui crée actuellement ses oeuvres au sein d’une ancienne boutique de meubles à Manhattan.

Le septuagénaire est aidé par l’association Chashama qui depuis 25 ans persuade des propriétaires d’offrir temporairement leurs locaux vacants à des artistes en difficulté pour qu’ils s’en servent de studio et de lieu d’exposition. La fermeture de milliers de commerces et de restaurants cette année à cause du virus, conjuguée à la difficulté qu’ont les propriétaires à louer ces lieux vacants a permis à l’organisation d’élargir son périmètre d’action.

Chashama, qui dispose déjà de 150 studios, prévoit ainsi d’occuper 100 nouveaux espaces d’ici l’année prochaine. « Il y a davantage de lieux disponibles et beaucoup plus de lieux que les gens sont prêts à nous donner en ce moment », confirme Anita Durst, fondatrice et directrice artistique de l’association.

Les artistes prennent possession de l’espace gratuitement et bénéficient de la totalité des recettes des ventes, un cadeau du ciel dans une ville comme New York où les loyers des surfaces commerciales sont exorbitants et où les galeries prennent habituellement une commission. Les propriétaires gagnent aussi au change dans ce dispositif qui voit les artistes quitter les lieux une fois l’espace loué.

« Nous faisons en sorte que l’endroit soit beau. Nous sommes là pour ouvrir les portes aux agents immobiliers. En un sens, nous essayons d’aider à la location de l’espace », souligne Mme Durst.

Remonter le moral

Une initiative similaire a vu le jour dans le quartier huppé de l’Upper West Side où les façades de l’artère commerciale Columbus Avenue exposent désormais les travaux d’artistes locaux. Peintures à l’huile, toiles à l’acrylique et photographies ornent les vitrines des magasins aux côtés de panneaux « Espace commercial disponible » dans le cadre de l’exposition Art on the Ave, qui s’achèvera le 31 janvier.