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Calendrier de l’avent : 7

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Lentement, comme une star qui se sait attendue par ses fans, le soleil avança à son rythme entre la rangée de gratte-ciel. Tout autour de lui, le ciel orangé l’entourait. Insensible au charme du spectacle, un policier hurla à un groupe qui squattait sur la rue :

— Dégagez ou je vous embarque !

Ils prirent encore quelques photos avant de revenir sur le trottoir. Lisa savait que le policier aurait mis sa menace à exécution si les curieux n’avaient pas obéi.

Enfin le soleil arriva au milieu de la rue.

Lisa le regarda et fut éblouie. Elle mit la main devant ses yeux et tituba légèrement. Elle réussit à s’appuyer contre le mur d’un immeuble. Quand elle ouvrit les yeux, tout était noir autour d’elle.

Elle faillit hurler qu’elle était aveugle, mais elle calma les battements de son cœur qui s’affolait et referma les paupières. Elle les rouvrit. La couleur orange avait remplacé l’obscurité et, petit à petit, la vue lui revint. Elle remarqua qu’il y avait moins de monde qu’avant son éblouissement. La foule s’était clairsemée et le soleil avait disparu de la rue. Les amateurs de sensations avaient quitté les lieux. Son malaise semblait avoir durer plusieurs minutes alors que pour elle, il s’était produit juste quelques secondes avant. Elle regarda sa montre qui lui confirma que son étourdissement avait duré moins d’une minute. Et pourtant la foule avait nettement diminué.

Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Maintenant Elle était en retard.

— Bonjour Lisa.

La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.

— Peter, mais que fais-tu ici ?

Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.

— Tu es resplendissante, comme toujours.

Lisa chercha les mots, mais n’en trouva aucun. Peter leva la main et un taxi s’arrêta aussitôt. Il ouvrit la portière et indiqua l’intérieur du véhicule à Lisa. Celle-ci s’assit, toujours incapable de parler.

— Je vous amène où ? lança le chauffeur avec un large sourire.

Lisa fut surprise de voir un visage blanc, cela faisait des années qu’elle n’avait pas pris un taxi conduit par un blanc.

— Au Madison Square Garden, dit Peter.

— C’est parti, lança l’homme en se retournant.

Frank Ntilikina raconte son quotidien face aux rumeurs

5 décembre 2020, 13:55 par BasketActu

Frank Ntilikina raconte son quotidien face aux rumeurs – BasketActu.com

Depuis son arrivée en NBA, Frank Ntilikina a du mal à s’imposer aux New York Knicks. Loin d’être aidé par l’instabilité de sa franchise, le jeune talent français n’a pas encore réussi à s’affirmer comme un membre important de la reconstruction de cette équipe.

Et en raison de ses performances mitigées, le #8 pick de la Draft NBA 2017 a été souvent mentionné dans les rumeurs. A plusieurs reprises, son nom a été évoqué au sein d’un trade. Et les bruits de couloir risquent de continuer en raison de la situation contractuelle du meneur (agent libre protégé en 2021).

Mais de son côté, Ntilikina a désormais appris à vivre avec cette incertitude concernant son avenir.

« Mon contrat ? Je pense que la partie business va se régler d’elle-même. Moi, je suis ici pour m’améliorer chaque jour. Pour permettre à l’équipe de s’améliorer. Les rumeurs ? J’en ai bien évidemment entendu parler.

Ça fait un moment désormais, très longtemps même. Je ne sais pas vraiment. Je suis ici. Et je suis heureux d’être un Knick. Je travaille chaque jour pour représenter cette équipe du mieux que je peux. Et je suis vraiment heureux d’être ici », a ainsi assuré Frank Ntilikina pour le New York Post.

Cette saison s’annonce importante dans la jeune carrière de Frank Ntilikina. Après ses débuts moyens, il a une vraie chance de lancer son aventure en NBA. Car avec son profil défensif et son talent, le Français peut totalement correspondre au projet de son entraîneur Tom Thibodeau à New York. A lui donc de saisir sa chance…
Crédit photo : Ann-Dee Lamour

Un grave incendie a endommagé l’église centenaire du milieu de New York

Par Marseille News .net – 5 décembre 2020

15 minutes. Un grave incendie a endommagé ce samedi l’église centenaire du Middle Church dans l’East Village de New York, sans décès, et a contraint les pompiers à déployer plus de 100 personnes.

L’incendie s’est déclaré vers cinq heures du matin dans un bâtiment vide. Il s’est ensuite propagé à l’église protestante voisine, l’église du milieu, construite en 1892 et le théâtre d’événements historiques aux États-Unis, selon les médias locaux.

Certains voisins ont enregistré des vidéos du sanctuaire bien connu englouti par les flammes la nuit. Les images choquantes partagées sur les réseaux sociaux ont provoqué une large réponse de solidarité.

Le révérend Jacqui Lewis, qui sert au temple, a déclaré à travers son compte Twitter que la communauté était «dévastée». Cependant, il a assuré qu ‘”aucun feu ne peut arrêter l’amour révolutionnaire”. De plus, elle était reconnaissante qu’il n’y ait pas eu de décès.

Nous sommes dévastés et écrasés par l’incendie de notre sanctuaire physique bien-aimé de la Middle Collegiate Church.

Et pourtant, aucun feu ne peut arrêter l’Amour Révolutionnaire. pic.twitter.com/R8D3NVjAiY

– Rév.Jacqui Lewis, PhD (@RevJacquiLewis) 5 décembre 2020

Les fusillades à New York ont atteint de nouveaux sommets au cours des 11 premiers mois de 2020

Par : Justine |  Mots clés : New York-fusillades
French.china.org.cn | Mis à jour le 06-12-2020

Selon les derniers chiffres fournis par le département de police de New York (NYPD), au cours des 11 premiers mois de 2020, les fusillades à New York ont atteint des niveaux jamais vus depuis des années.

De janvier à novembre, le nombre de fusillades à New York a augmenté de 95% par rapport à la même période de l’année dernière, soit 1.412 contre 721, a indiqué le NYPD, ajoutant que rien qu’en novembre, le nombre de fusillades dans la ville a augmenté de 112% par rapport à la même période l’année dernière, soit 115 contre 51.

Le NYPD a par ailleurs indiqué que 40% des personnes accusées de fusillade avaient déjà été arrêtées pour possession d’une arme à feu, tandis que 21% des victimes de fusillades en avaient également une.

« Quel que soit le défi, nos policiers du NYPD ont fait preuve d’innovation et de détermination pour faire leur travail cette année », a déclaré le commissaire de police Dermot Shea, ajoutant : « Notre travail pour réinventer le type de maintien de l’ordre que méritent les New-yorkais évolue constamment, conformément aux meilleures traditions de notre agence pour refléter les besoins de chacun dans notre ville. »

Le NYPD n’a pas donné la raison de ce pic de fusillades, mais les médias locaux ont rapporté que le projet du gouvernement de la ville de transférer un milliard de dollars du budget de 5,9 milliards de dollars du département de police pour 2021 a conduit à une baisse de moral au sein des forces de l’ordre.

Dans le même temps, la pandémie de COVID-19 a fait au moins 24.323 morts dans la ville, déclenchant une fermeture partielle des entreprises et propulsant le taux de chômage à de nouveaux sommets.Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.Source: Agence de presse Xinhua

Calendrier de l’avent : 6

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Manhattan

30 Mai

08 H 30 PM

When you’re all alone and lonely
In your midnight hour
And you find that your soul
It has been up for sale

Lou Red : Coney Island Baby

Lisa franchit l’avenue et tomba sur une cinquantaine de personnes qui patientaient sur les trottoirs, le regard dirigé vers le fond de la rue. Elle remarqua que toutes prenaient des photos, soit avec des appareils, soit avec leur smartphone.

Elle rechercha la présence de policiers. Deux se trouvaient de l’autre côté de la rue. Un ancien au ventre proéminent et au visage fermé, à côté de lui se tenait un jeune dont cela devait être une des premières sorties. Deux autres, au milieu de l’avenue, géraient le trafic et un cinquième faisait circuler les passants qui s’agglutinaient.

La foule paraissait tranquille, pas de cris, pas de slogans, pas de mouvement brusque, aucune banderole revendicative comme cela arrivait de temps en temps à New York. Quelques personnes empiétaient maintenant légèrement sur les rues et commençaient à gêner la circulation.

Lisa pensa à la présence d’une star dans le quartier. Chelsea était réputé pour ses galeries artistiques, ses défilés de mannequins pour de grandes maisons de couture, pour ces jeunes stylistes qui se lançaient. Mais ce n’était pas la période de la fashion week, de la semaine de la mode. Simplement cette hypothèse pouvait expliquer expliquait cette foule et les photos

Elle sortit sa plaque de flic et s’approcha d’une personne qui filmait la scène.

— Lieutenant Kilpatrick, police de New York, lâcha-t-elle de sa voix dure. Pouvez-vous me dire ce qui se passe ici ?

L’homme haussa les sourcils puis fixa sa plaque. Son visage blêmit.

— Je n’ai rien fait, répondit-il d’une voix tremblante. J’attends le soleil, comme les autres.

Ce fut au tour de Lisa de le regarder avec surprise, elle n’attendait pas cette réponse.

— Le soleil ? demanda-t-elle sèchement.

Elle se rendit compte aussitôt de l’absurdité de sa question, mais son interlocuteur n’eut pas l’air de l’avoir remarquée.

— C’est le jour du Manhattanhenge, dit-il, dans environ trois minutes, le soleil couchant va se retrouver juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest.

Le sourire revint sur le visage de Lisa, un simple attroupement pour photographier un phénomène rare à New York, tout était normal, pas de quoi s’affoler. Les souvenirs revinrent à sa mémoire.

Le tracé des rues de Manhattan datait de 1811 et respectait l’axe naturel de l’île. Seulement il existait un léger décalage, car celle-ci était inclinée de 29° par rapport à la verticale. Alors, vingt-deux jours avant le solstice d’été, le soleil se couchait dans l’axe des rues horizontales.

— On l’a baptisé ainsi en hommage à Stonehenge, continua le photographe. Toutes les villes du monde possèdent des rues et des couchers de soleil, mais New York est la seule à être sillonnée de rues symétriques bordées d’immeubles géants. Vous allez voir, le spectacle est de toute beauté. Surtout aujourd’hui car le ciel est limpide.

Lisa le remercia d’un geste de la tête. Elle décida de rester, elle pouvait se permettre de prendre quelques minutes.

— Le voilà ! hurla une voix.

New York (AFP). Les années new-yorkaises, symboles de la renaissance de John Lennon

Le 8 décembre 1980, le portail en fer forgé de l’immeuble Dakota, aux allures de château en face de Central Park, entra dans l’histoire comme le lieu où fut abattu John Lennon.

New York avait cependant été pendant près de 10 ans un symbole de renaissance pour l’ancien Beatle et auteur d' »Imagine ».

A son arrivée dans la première métropole américaine en 1971, la ville est minée par la pauvreté et la criminalité. Mais elle est aussi en pleine effervescence artistique, avec des célébrités si nombreuses que même une star mondiale comme Lennon pouvait prendre un café au coin de sa rue, au « Cafe La Fortuna », sans être assailli par fans et paparazzi.

« On se sentait vraiment en phase avec les New-Yorkais », dira son ancienne compagne Yoko Ono, aujourd’hui âgée de 87 ans, dans le documentaire « LENNONYC » (2010).

« J’ai rencontré beaucoup de New-Yorkais qui se plaignent, mais personne ne s’en va », disait John Lennon. « C’est le meilleur endroit du monde ».

– Ordre d’expulsion –

Le couple avait d’abord emménagé à Greenwich Village, alors le quartier artistique par excellence.

« Il ne voulait pas être John Lennon, l’ancien Beatle, une célébrité », explique Susan Ryan, auteure new-yorkaise qui organise des visites guidées sur le thème des Beatles.

Le deux-pièces du 105 Bank Street, où ils habitèrent de 1971 à 1973, est occupé depuis 25 ans par le même locataire, Roger Middleton, « conscient de l’héritage » du lieu.

John et Yoko rejoignirent vite les milieux de gauche de l’époque, et sortirent en 1972 un album, « Some Time in New York City, » très politique, abordant racisme, sexisme et incarcération.

Le FBI plaça Lennon sur écoute et le gouvernement de Richard Nixon ordonna son expulsion, début d’une longue bataille judiciaire. L’ancien Beatle n’obtint son permis de séjour qu’en 1976.

– John le blagueur –

C’est pendant ce bras de fer que Bob Gruen prit le célèbre cliché de Lennon faisant le signe de la paix devant la Statue de la Liberté.

Le photographe prit d’autres images devenues emblématiques, comme celle où le chanteur aux petites lunettes rondes, cheveux mi-longs, porte fièrement un t-shirt marqué « New York City. »

Bob Gruen raconte avoir pris plaisir à photographier une star « toujours prête à jouer avec les mots et à blaguer ».

« J’aurais vraiment aimé voir ce qu’il aurait fait avec Twitter, il était tellement doué pour les petites phrases », dit le septuagénaire.

Allan Tannenbaum, auteur de portraits intimes de John et Yoko, se souvient lui aussi de son sens de l’humour.

Une fois, alors que le couple était nu et simulait une scène de sexe, Lennon a embrassé Ono si longtemps qu’à un moment il s’est retourné et a lancé « C’est quoi, ça? Ben Hur? » Référence au célèbre film de près de quatre heures sorti en 1959

« Ca a cassé la glace, tout le monde a rigolé », se souvient Tannenbaum. « J’ai la photo de cet instant, lui avec un grand sourire alors qu’il chevauche Yoko. Et elle qui rit, c’était génial ».

– « Père au foyer » –

Calendrier de l’avent : 5

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Le patron du bar était venu la voir pour lui proposer un engagement un soir par semaine, une demi-heure pour commencer, quand cela lui convenait. Lisa était partie d’un grand éclat de rire et avait refusé tout net. Elle n’imaginait pas un lieutenant de police de New York chantant dans un bar. Pourtant ses collègues l’avaient encouragée à accepter, chanter était mieux que garde du corps ou détective pour arrondir les fins de mois, afin de suppléer les salaires dérisoires de la police new-yorkaise.

Elle répondit qu’elle réfléchirait et qu’elle donnerait sa réponse le lendemain. Pendant toute la nuit, son esprit avait été en ébullition. Durant toutes ces années, elle s’était fait une raison, elle ne deviendrait jamais une star et aujourd’hui elle s’en moquait. Mais l’idée de reprendre la musique, de jouer devant une dizaine de personnes, même si certaines venaient pour l’alcool et la drague, la titillait.

Au petit matin, sa décision était irrévocable, elle accepterait la proposition, qu’importe le cachet que lui donnerait le patron du bar. Même si financièrement cela ne lui apporterait rien, sa santé mentale s’en porterait mieux. Pouvoir s’évader, même une demi-heure par semaine, de son travail, cela n’avait pas de prix.

Alors, depuis ce jour, un soir par semaine, en fonction de son planning et de sa fatigue aussi bien physique que mentale, elle jouait dans ce bar et il y avait de plus en plus d’affluence pour l’entendre. Le bouche-à-oreille fonctionnait à plein rendement.

Des articles sur des blogs parlaient de sa prestation et vantaient sa voix et son sens du rythme. Elle appréciait tous ces encouragements, mais évitait de prendre la grosse tête. Elle avait progressivement adapté son répertoire en fonction de ses goûts musicaux et maintenant elle chantait surtout des chansons sur New York. La ville avait attiré de nombreux compositeurs de tous genres, jazz, rock, rap, blues et autres. Elle n’avait que l’embarras du choix pour piocher dans cette liste pratiquement infinie.

Une sirène d’ambulance la ramena à la réalité. Encore un bruit typique de cette ville, pensa-t-elle. Revoir son passé avait réussi à chasser l’image de la femme morte. Elle finit son café qui avait refroidi, regarda sa montre. Elle était toujours dans les temps et puis, si elle avait une poignée de minutes de retard, ce ne serait pas catastrophique. Les spectateurs ne dévasteraient pas le bar et les retards étaient dans les gènes des artistes.

Elle jeta le gobelet dans la poubelle et quitta le Starbuck. Elle marcha, sans se presser, jusqu’à l’intersection entre la 8th Avenue et la 14th Rue où elle attendit que le feu passe au vert pour traverser. Elle remarqua un attroupement de l’autre côté. Elle haussa les sourcils, aussitôt son instinct de flic reprit le dessus.

Rockin’ Squat rend hommage à New York dans le superbe clip de « NY Network »

Dans son dernier clip, le vétéran du rap Rockin’ Squat rend hommage à la plus grande ville des Etats-Unis, NYC.

Jeu. 03 Décembre 2020 par Team Mouv’

pour écouter : Rockin’ Squat rend hommage à New York dans le superbe clip de « NY Network » (mouv.fr)

Avec NY Network extrait de son album 432Hz, tonton Rockin’ Squat nous emmène au pied des gratte-ciels de New York, dans un clip qui sent bon les années 80/90. Graffiti, Break-Dance, DJing , cette vidéo ultra dépaysante est remplie de références et de symboles, un véritable voyage au pays du Hip-Hop. 

Lui-même résident New-Yorkais pendant une longue période de sa vie, Rockin Squat donne ici à son public sa propre vision de NYC. Il décrit la ville par sa culture et évidemment, par sa musique. En retraçant l’histoire du hip-hop new-yorkais, Mathias Cassel de son vrai nom nous raconte aussi sa propre histoire, celle d’un jeune frenchie qui débarque dans la Grande Pomme au milieu des années 80. 

Rendre hommage et s’amuser avec les symboles 

Pendant que le MC du groupe Assassin découpe un sample de James Brown et nous racontant son épopée ‘ricaine, un véritable déluge de références et d’anecdotes inonde l’écran. Cinéma, musique, vêtements, spectacles etc… Tout est bon pour rappeler à quel point NYC est un concentré de hip-hop. 

De la pochette d’Illmatic de Nas à celle de King of Rock de Run-DMC, Squat s’amuse avec les codes de sa culture qu’il connait sur le bout des doigts. D’ailleurs l’auteur de Sérieux dans nos affaires rend également un bel hommage du rap français en reprenant la pochette de Midnight Marauders du groupe A Tribe Called Quest en remplaçant les têtes des MC américains de l’époque avec celles des rappeurs français actuels pour la pochette de ce single.

Le clip se termine sur un hommage à DJ Duke. Ce grand ami de Rockin Squat et DJ mythique du groupe assassin nous a quittés début novembre 2020 et visiblement, Squat voulait lui rendre un dernier hommage. A tout juste 50 ans, le MC reste sérieux dans ses affaires, et dans la façon dont il parle à ses frères. 

Austin Rivers veut changer l’image négative des Knicks

Ravi d’évoluer à New York, l’arrière veut démontrer que la franchise va dans la bonne direction et peut attirer des grands noms.

pour lire l’article : Austin Rivers veut changer l’image négative des Knicks | Basket USA

Par Jonathan Demay

Après Doc dans les années 1990 (99 matches entre 1993 et 1994), c’est un nouveau Rivers qui va porter le maillot des Knicks puisque Austin a rejoint la franchise de New York la semaine dernière.

Sauf que si Doc Rivers a évolué dans la grande équipe de New York, finaliste en 1994 et qui livrait des batailles mémorables en playoffs face aux Bulls ou encore aux Pacers, Austin, lui, débarque dans une formation très jeune et qui peine à exister depuis quelques années. Les playoffs fuient ainsi New York depuis 2013…

Un constat qui n’a pas dérangé l’arrière, qui au contraire semble galvanisé par le défi et le contexte qui entourent « The Big Apple ».

« On est dans une époque où tout le monde veut surfer sur la vague et jouer dans des franchises où tout va bien », constate Austin Rivers au New York Post« Les gens ont perdu l’envie de redorer le blason d’une équipe. Je ne comprends pas que certains ne veuillent pas jouer dans une ville comme New York. Vraiment, je ne vois pas. C’était évident pour moi : on parle de la Mecque du basket, avec des fans singuliers. Donc pourquoi ne pas faire partie de quelque chose d’unique ? »

Peut-être parce que les ambitions sportives et les perspectives de playoffs des Knicks sont encore faibles ?

« Ils vont dans la bonne direction : du coach aux dirigeants, aux joueurs qu’ils ont draftés », répond le fils de Doc. « C’est facile d’aller dans une équipe qui joue les playoffs depuis quatre ou cinq ans. J’ai connu ça, ce sont des excellentes expériences mais je veux justement les utiliser pour aider cette franchise. On doit changer la dynamique autour des Knicks, celle qui dit que les joueurs ne veulent pas venir. »

Les stars qui ont testé le marché de la « free agency » depuis plusieurs années ont à chaque fois snobé les Knicks.

Kevin Durant et Kyrie Irving ont même préféré Brooklyn en 2019. Austin Rivers peut bien parler du Madison Square Garden, de la ville et du mode de vie new-yorkais, il est conscient que sans des saisons réussies sur les parquets, les arguments extra-sportifs des Knicks resteront très courts pour séduire les meilleurs joueurs du monde.

« On est là pour ça, pour gagner. Allons-nous remporter le titre cette année ? Je ne sais pas. Néanmoins, on doit construire dans la bonne direction. On n’a pas quatre ou cinq All-Stars dans ce groupe, ni de superstars. On a des jeunes et on doit rendre la franchise attractive. On doit être compétitif. Cela doit devenir notre principal avantage : on doit jouer plus dur que les autres équipes. »

calendrier de l’avent : 4

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Elle pensait avoir tout oublié de ses dix années de souffrance à marteler les gammes sur la table de la cuisine avec les touches en bois confectionnées par son père pour son entraînement.

Sans s’en rendre compte, ses doigts s’étaient posés d’eux-mêmes sur les touches avant de les enfoncer et de courir sur le clavier, contents de retrouver un lieu connu qu’ils croyaient perdu à jamais.

Les sensations étaient revenues d’elles-mêmes. Lisa avait joué des morceaux de Chopin, de Mozart avant de changer de registre avec les Beatles puis Elton John, sans voir le temps passer, pour terminer par Imagine de John Lennon qu’elle avait chanté à sa plus grande surprise.

Au début, sa mère avait été sa seule spectatrice ou plutôt admiratrice, puis, morceau après morceau, les discussions s’étaient éteintes dans le restaurant, des clients s’étaient approchés du piano après avoir réglé l’addition, les serveurs s’arrêtaient pour l’écouter. Après avoir plaqué les derniers accords d’Imagine, elle s’était levée et avait fondu en pleurs dans les bras de sa mère et l’avait remerciée en essuyant maladroitement les larmes qui coulaient sur ses joues.

Quand elle avait quitté les bras de sa mère, elle avait regardé le piano en se demandant ce qu’il allait devenir. Au bout d’une seconde de réflexion, sa décision était prise, elle ne refuserait pas ce cadeau.

Le plus dur fut de le transporter dans son appartement au 3° étage. Sa mère l’avait acheté dans une boutique à côté du restaurant et elle avait trouvé originale l’idée de le lui donner dans ce lieu, sans se soucier de la suite. Lisa avait demandé à plusieurs de ses collègues, des costauds, de l’aider et tous avaient accepté sans rechigner.

Plusieurs fois, elle avait cru le voir s’écraser au fond de la cage d’escalier, mais finalement l’instrument était arrivé à bon port. Elle l’avait installé contre le mur donnant sur une cour intérieure et avait prévenu ses voisins qu’elle risquait d’en jouer, mais tous l’avaient rassurée en lui disant que s’il n’y avait pas trop de fausses notes, ils ne se plaindraient pas. Elle avait répondu qu’elle ferait de son mieux.

Pendant une semaine, elle n’y avait pas touché ; quand elle rentrait du commissariat, épuisée de sa journée ou de sa nuit, elle ne se sentait pas la force de jouer. Et puis une question demeurait lancinante dans son esprit : jouer pour quoi, pour qui ? Pour elle, pour les voisins, pour sa mère ? Elle ressentait vis-à-vis de l’instrument un mélange d’excitation et de haine. Il représentait à la fois tout ce qu’elle aimait, mais aussi l’échec de sa vie. L’échec d’être passée à côté d’une grande carrière ou du moins de vivre ou de survivre de sa passion. Ce cadeau était vraiment empoisonné, car tous les jours il lui rappelait ce qu’elle aurait pu être et ce qu’elle était devenue.

Et brutalement, l’amour de la musique remplaça la colère. Après une journée difficile où elle n’avait pas réussi à convaincre un violeur d’avouer et où son avocat, issu d’un grand cabinet, avait mis en pièces son enquête, elle s’était défoulée sur son piano à jouer des airs de jazz et même à laisser libre cours à son imagination.

Les jours suivants, elle avait pianoté pendant un quart d’heure. Elle avait acheté des partitions et le plaisir était revenu petit à petit. Même si elle avait tiré une croix sur sa carrière, elle avait compris qu’abandonner le piano et la chanson avait été une grave erreur.

Après la musique, elle s’était mise à chanter. Au début, elle avait eu du mal, sa voix rauque, saccadée, avait perdu son timbre limpide. Mais Lisa s’était forcée pour retrouver la tonalité de ses vingt ans. Ces moments l’apaisaient et elle oubliait la dureté de son métier. Pendant toutes ces minutes, elle ne pensait plus aux morts, aux tueurs et à toutes les saletés qu’elle nettoyait. Tout cela disparaissait provisoirement de sa mémoire.

Un soir, alors qu’elle buvait une Brooklyn Beer dans un bar de la 9th Avenue avec ses collègues, elle s’était levée sans réfléchir pour s’approcher d’un piano qui attendait désespérément qu’une personne veuille jouer. Elle se moqua complètement des remarques qu’allaient lui lancer les habitués et joua au feeling.

Après le premier morceau, un nocturne de Chopin, elle attaqua Streets of New York de Willie Nile, et se mit à la chanter, les paroles venant d’elles-mêmes. Quand elle eut terminé, tous les présents l’applaudirent et lui demandèrent une autre chanson. Elle avait embrayé sur le standard New York, New York immortalisé entre autres par Franck Sinatra ou Lisa Minnelli. La puissance de sa voix avait empli le bar et elle avait fini sans forcer cette chanson qui était presque sa vie.

Ses collègues avaient réclamé un rappel, mais elle avait refusé pour retourner à sa place et terminer sa bière.