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Calendrier de l’avent : 18

— Toi le premier.

Peter hésita avant de répondre.

— Ne me dis pas le contraire, continua Lisa, je le lis sur ton visage. Ce n’est pas une vie, si je puis dire.

— Tu as raison, nous avons tous des envies de suicide, mais cela nous est impossible, la mort, la vraie nous est inaccessible. Et c’est peut-être l’enfer ici, pas le purgatoire. Mais cela ne résout pas notre problème.

— Tu te trompes. Si John Lennon n’a pas été tué, on l’a enlevé ou alors il a disparu de lui-même. Retournons au Madison Square Garden. Je veux revoir les lieux, je suis sure que la solution s’y trouve.

Elle se leva et descendit les marches, Peter la rejoignit.

— On peut prendre un taxi ? demanda-t-elle, je n’ai pas envie de retourner dans le métro, cela me donne le cafard.

— Pas de problème, il y aura bien un chauffeur fantôme qui nous verra. Il faut attendre un peu plus que dans ton monde.

Un taxi s’arrêta au bout de deux minutes. Ils montèrent à l’arrière et Peter lui demanda de les conduire au Madison Square Garden.

— Pour le métro, je pense comprendre le fonctionnement, dit Lisa, vous prenez le même que pour les vivants, mais vous ne les voyez pas et eux non plus. Mais pour les taxis, je ne saisis  pas. Pourquoi des fantômes continuent à les conduire ?

— Parce qu’ils ne savent rien faire d’autre, répondit Peter, passer des heures assis sur un banc devant la statue de la Liberté, cela va un jour. Eux au moins ils ont un but : conduire des fantômes, discuter avec eux. Moi je n’ai rien, je passe mes journées à me promener. Les artistes, eux, sont peut-être ceux qui ont le plus de chance, ils peuvent continuer leur art.

— Ce n’est pas ce que pensait Charlie Parker.

— Disons que c’est l’idée que j’avais mais peut-être que c’est aussi dur pour eux.

Calendrier de l’avent : 17

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— Bonjour, dit Lisa, superbe prestation, j’aurais bien aimé vous accompagner, mais je ne joue que du piano.

            Les deux hommes la regardèrent d’un air étonné.

            — Vous n’êtes pas morte ? lâcha Charlie Parker.

            — Non, je suis vivante, mais je joue bien du piano.

            — Que faites-vous là ? Vous n’êtes pas venue m’écouter uniquement pour le plaisir.

            — Non, répondit Lisa en le regardant droit dans les yeux. Je suis dans votre monde pour retrouver John Lennon, pour qu’il puisse donner son spectacle.

            Un petit sourire ironique apparut sur le visage de Charlie Parker.

            — C’est moi qui l’ai fait venir, dit Peter, ce n’est pas tous les jours qu’un fantôme disparaît de cette façon. Nous devons savoir ce qui est arrivé à Lennon.

            — Et vous pensez que je suis, nous sommes, nous les jazzmen, responsables.

            — L’idée m’est venue, répliqua Lisa d’un ton sec en retrouvant ses réflexes de policière. A vous de me prouver mon erreur.

            — Des noirs qui enlèvent un musicien blanc par jalousie ? lâcha Charlie Parker. Les policiers ne changeront jamais. Après moi, vous irez voir les rappeurs, encore des noirs, toujours les noirs.

            — Tu te trompes, dit Peter, blanc ou noir, peu importe. Ce qui est grave, c’est la disparition d’un des nôtres. Imagine que ce ne soit qu’un début, que nous nous volatilisions les uns après les autres.

            — Et bien tant mieux, j’approuverais. Si quelqu’un possède ce pouvoir, alors qu’il commence par moi. J’en ai assez d’être dans cette ville. Que j’aille en enfer m’importe peu, mais ici je n’en peux plus. Alors non, je n’ai pas fait disparaître Lennon. Si j’en avais eu la possibilité, j’aurais commencé par moi. En plus, je l’aime bien ce mec, il a de bonnes idées de chansons et il est sympa. Vous pouvez aller voir ailleurs. Je n’y suis pour rien.

            Lisa se tourna vers l’autre saxophoniste qui leva les mains au ciel en brandissant son instrument.

            — Pareil. Vous pouvez me croire. Je n’ai rien contre John, au contraire je devais jouer avec lui lors du concert. Imaginez moi sur la scène du Madison Square Garden, mon rêve.

            Lisa hésita un instant, elle regarda les deux hommes et leur dit :

            — Vous n’auriez aucune idée sur cette disparition ?

            Les deux saxophonistes hochèrent négativement la tête.

            — Je vous remercie, lâcha-t-elle un peu dépitée.

            Alors qu’elle se retournait, Charlie Parker lui lança :

            — Si jamais on se retrouve ici, je ferais un bœuf avec vous, et on trouvera un piano.

            Lisa lui répondit avec un sourire :

            — J’espère que ce sera le plus tard possible.

            Un grand rire accompagna Lisa et Peter dans le couloir.

  • Nous sommes revenus à notre point de départ, dit Peter, et le temps tourne.

Lisa avançait, les traits tirés. Elle se dirigea vers les escaliers qui menaient à l’air libre. Ils sortirent dans le quartier de Wall Street. Peter n’osait pas parler, il voyait que Lisa réfléchissait et il ne voulait pas interrompre ses pensées.

Finalement, ils arrivèrent devant la statue de George Washington et s’assirent sur les marches.

— Quelque chose m’échappe, j’ai l’impression de faire fausse route depuis le début, lâcha-t-elle soudain.

— Je suis désolé mais je ne peux pas t’aider plus. Je pensais qu’il s’agissait d’une rivalité entre musiciens. Tu crois que Sid, Charlie et les autres sont innocents ?

— Oui, Charlie a mis le doigt sur un point essentiel : si l’un d’eux avait trouvé le moyen de tuer un fantôme, il se serait suicidé.

Elle se tourna vers Peter, le regarda droit dans les yeux et dit :

New York a perdu 70 000 habitants en 2020

pour lire l’article : Pandémie | New York a perdu 70 000 habitants en 2020 | La Presse

Depuis le début de la pandémie, des milliers de ménages aisés se sont installés en banlieue de New York, voire beaucoup plus loin, jusque dans le Vermont ou la Pennsylvanie.

Selon le cabinet de recueil et d’analyses de données liées à la mobilité Unacast, environ 3,5 millions de personnes se sont installées dans la métropole new-yorkaise, quand 3,57 millions en sont partis entre le 1er janvier et le 7 décembre.

Ces chiffres s’appuient sur des données recueillies sur des smartphones avec le consentement de leurs propriétaires. Une fois récoltées, les informations sont agrégées et anonymisées.

L’analyse des données fait apparaître que si le revenu agrégé des 3,5 millions de personnes qui se sont installées dans la région depuis le début de l’année était de 264 milliards de dollars, celui des 3,57 millions d’habitants qui en sont partis était, lui, de 298 milliards.

Cela représente une différence de 34 milliards de dollars, qui montre que le revenu moyen des partants (83 473 dollars par an) était bien supérieur à celui des arrivants (75 428).

« Les nouveaux résidents gagnent considérablement moins que ceux qui sont partis », analysent les auteurs de l’étude. « Cela signifie qu’ils peuvent se permettre moins en termes de prêts immobiliers, de loyers, de restaurants ou de commerces. »

Selon des chiffres publiés par le site d’annonces immobilières Streeteasy, les loyers à Manhattan ont baissé de 7,8 % au troisième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente.

Le loyer médian (la moitié au-dessus, la moitié en dessous) s’est établi à 2990 dollars, le niveau le plus bas depuis 2011.

SURVOLER NEW YORK EN HÉLICOPTÈRE : QUELLES SONT LES DISPOSITIONS À PRENDRE ?

PUBLIÉ PAR MANDY 

Pour voir l’article : Survoler New York en hélicoptère : quelles sont les dispositions à pendre ? | Geoploria, Explorez le monde

New York est incontestablement l’une des villes les plus visitées du globe. Avec ses nombreux sites extraordinaires, son paysage unique et sa grande superficie, elle est une destination de rêve. Cependant, pour faire monter l’adrénaline et pour vous offrir une expérience hors du commun, la survoler serait une option de premier choix. Accessible à qui le veut, le survol de New York en hélicoptère fait de nombreux heureux. Dans cet article, vous apprendrez mieux sur comment s’y prendre pour survoler New York en hélicoptère.

Ce qu’il faut savoir avant de survoler New York

Le vol en hélicoptère est une activité courante à New York. Il existe de ce fait un grand nombre de compagnies spécialisées dans ce domaine. Pour votre baptême de l’air, il est essentiel de prévoir le bon itinéraire à suivre. Vous devez également prévoir la période de votre virée et surtout, faire une réservation dans la compagnie de votre choix. Par ailleurs, les mesures de sécurité prévues pour votre survol sont des aspects importants à prendre en compte avant toute balade dans les aires new-yorkaises.

Il s’agit notamment du poids maximal autorisé pour le voyage en hélicoptère, du nombre de personnes autorisées à bord et les personnes qui peuvent bénéficier du survol. En fonction de votre itinéraire, de la compagnie et de votre budget, il est facile de définir la durée de votre survol. D’ailleurs les prix pour survoler New York en hélicoptère ne coûtent presque rien avec certaines compagnies.

Meilleurs itinéraires pour votre survol

Une visite à New York ne s’improvise pas. Pourtant avec un hélicoptère, vous avez largement le temps de visiter les meilleurs endroits de la ville. Il faudra définir avec votre compagnie de vol un itinéraire strict. Vous pouvez simplement vous fier au répertoire de l’Office de tourisme de la ville pour établir le plan d’itinéraire adéquat. Par contre certains sites doivent impérativement être visités. Il s’agit de :

  • La statue de la Liberté
  • Le Brooklyn Bridge
  • L’Empire State Building
  • Le Central Park
  • Le One World Observatory
  • Le Yankees Stadium
  • Le Château du Belvédère
  • Le port de croisère de New York
  • Les chutes du Niagara
  • Le Ford Fundation Building
  • Le Zoo de Bronx, etc.

Pensez également visiter la ville de Manhattan. Avec ses nombreux taxis jaunes, elle offre une vue mémorable que vous ne devez absolument pas manquer.

La meilleure compagnie pour survoler New York

Les compagnies de survol de New York en hélicoptère proposent des services très intéressants avec des tarifs attrayants. Cependant, pour choisir votre compagnie, vous devez prendre en compte certains critères.

Le prix du survol

Privilégiez une compagnie qui propose un tarif moyen avec des frais de réservation accessibles. Certaines compagnies évaluent le prix en fonction du circuit et des lieux à visiter. Optez donc pour une compagnie flexible qui ne propose pas de frais de transport pour les enfants d’un certain âge. Par ailleurs une réservation serait idéale pour votre projet de baptême puisque cela vous évite les surprises de dernières minutes.

Le plan de survol

Il serait avantageux pour vous d’opter pour une compagnie qui vous propose un plan de vol adapté à vos besoins. Vous aurez ainsi l’occasion de faire plein de choses à faire. En réalité, certaines compagnies peuvent vous proposer des vols privés, des vols VIP avec un itinéraire parfaitement élaboré.

La météo

Il va de soi qu’une visite en hiver ou sous la pluie n’est pas recommandée sauf si vous préférez. Par contre, il serait préférable de faire votre survol quand il fait beau. Vous pouvez aussi opter pour la nuit qui reste l’un des moments les plus funs pour survoler New York.

Survoler New York en hélicoptère est une expérience totalement inédite. Pour bénéficier de ce survol, dirigez-vous vers les meilleures compagnies qui sauront garantir votre sécurité et vous offrir un service de qualité. Profitez bien de votre baptême pour découvrir les sites importants de cette ville.

Calendrier de l’avent : 16

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Manhattan

30 Mai 2012

10 h 32 pm

Puisqu’à l’heure où Broadway s’agite,
nous dansons sur le toit.
du 218 Adam Street.
Moi Robert, toi Lisa.

Qu’importe, New York, New York si ta voix porte.

Sur le pont de Brooklyn, ma petite amoureuse
défiait les buildings, comme une enfant teigneuse.

Alex Beaupain : Brooklyn Bridge

 

Ils quittèrent le Madison Square Garden et s’engouffrèrent dans Penn Station. Lisa remarqua que les couloirs étaient désespérément vides, parfois ils croisaient un homme et une femme, qui ne les regardaient pas. Ils arrivèrent sur le quai et attendirent la rame.

Lisa remarqua qu’elle ne sentait aucune odeur, comme si les lieux étaient totalement aseptisés.

Le métro arriva et ils montèrent. Lisa nota que la rame était inoccupée et en fut surprise. Jamais elle n’avait vu une rame de métro vide à New York, même à quatre heures du matin, car le métro fonctionnait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Comme la ville, il ne s’arrêtait que lors des tempêtes, quand l’eau s’engouffrait dans les sous-sols.

Ils arrivèrent finalement à la station Chambers Street. Ils quittèrent la rame et la musique arriva jusqu’à eux. Ils la suivirent et débouchèrent dans une salle de la station où une centaine de personnes étaient présentes, entourant deux joueurs de saxo.

            — Celui de droite c’est Charlie Parker.

            Bird pensa Lisa en se souvenant du film que lui avait consacré Clint Eastwood.

            — Lui aussi mort à cause de la drogue en 1955 à New York. Et il est toujours là.

            — Et l’autre ?

            — Aucune idée, sans doute un amateur.

            Lisa s’installa contre le mur et écouta. Les deux musiciens rivalisaient de virtuosité. Elle remarqua que Charlie Parker ne cherchait pas à écraser son adversaire d’un jour, au contraire, il le mettait en valeur.

Le duel devint un véritable duo. Les deux musiciens se lâchaient complètement. Lisa savoura cet instant de pur bonheur. Encore une fois, elle comprit qu’elle ne pourrait jamais se débarrasser de la musique comme elle l’avait cru pendant des années.

            Ils terminèrent dans un final endiablé et les applaudissements crépitèrent. Charlie Parker serra très fort l’autre musicien contre lui et le félicita. Peter et Lisa allèrent à leur rencontre.

Calendrier de l’avent : 15

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— Une battle, deux musiciens ou deux chanteurs jouent chacun leur tour devant des admirateurs. C’est Charlie Parker qui a lancé cela. Un jour il a entendu un amateur jouer dans le métro. Il a sorti son saxo et l’a rejoint. Cela a donné des idées à d’autres. Il passe leur le temps. Tu sais, nos journées sont longues alors nous nous occupons comme nous pouvons.

un homme ouvre le feu à New Yok

Un homme armé a tiré sur des agents de police près de la cathédrale Saint-Jean de New York. Les forces de l’ordre l’ont neutralisé, il a été hospitalisé dans un état critique et a plus tard succombé à ses blessures. 

Un homme armé a ouvert le feu ce dimanche 13 décembre, vers 15h00 heure locale, lors de la représentation d’une chorale sur les marches de la cathédrale Saint-Jean-le-Théologien de New York, située au nord-ouest de Central Park, à la limite du quartier de Harlem, a annoncé la police. 

Le porte-parole du département de police de New York, Edward Riley, a déclaré que le tireur avait tiré sur la police, mais qu’aucun policier n’avait été blessé.

Les autorités ont déclaré n’avoir reçu aucun rapport faisant état de blessures parmi les civils lors de l’incident, précise le Wall Street Journal.

Giants – Cardinals (7-26) : Arizona se replace, New York replonge

Par Lucas Vola13 décembre 2020

Pour lire l’article : Giants – Cardinals (7-26) : Arizona se replace, New York replonge | Touchdown Actu (NFL Actu) – News, analyses et résultats de la NFL

New York Giants (5-8) – Arizona Cardinals (7-6) : 7-26

L’enjeu aura peut-être eu raison du jeu. Dans un match aussi important pour l’une comme pour l’autre équipe, le niveau n’aura pas vraiment été au rendez-vous. Cardinals et Giants jouaient ce dimanche une partie de leur avenir en playoffs. Les locaux, premiers de leur division avant la rencontre, n’ont pas réussi à solidifier leur position en tête de la NFC Est et laissent la porte ouverte à Washington.

Arizona en revanche revient dans la course aux Wild-Cards avec ce succès. Tout n’aura pas été parfait pour Kyler Murray (24/35, 244 yards et 1 TD), DeAndre Hopkins (9 réceptions pour 136 yards) et leurs coéquipiers, qui ont souvent butté sur la défense des Giants, mais qui ont su faire plus que New York. En même temps, cela n’était pas vraiment très compliqué, tant Daniel Jones (11/21, 127 yards, 3 fumbles dont 1 perdu) et les hommes de Joe Judge ont semblé à côté de leurs pompes.

37 turnovers pour Jones depuis 2019

Déjà, la première mi-temps entière est à oublier pour les Giants et en particulier pour son quarterback. Le lanceur, de retour d’une blessure aux abducteurs, est complétement passé à travers ses trente premières minutes. La preuve en statistiques avec 6 passes complétées sur 12 tentées et seulement 44 yards accumulés. Pire, il retombe dans ses travers : les turnovers. C’est simple, depuis 2019, Daniel Jones est le joueur qui en commet le plus dans la ligue (37). Dès le premier drive de la partie, le lanceur se fait sacker par un ancien de la maison, Markus Golden, et perd le ballon.

Plus tard dans le match, Daniel Jones laissera de nouveau échapper deux ballons qu’il récupèrera finalement de justesse. Mais le symbole est là, le numéro 6 de la draft 2019 n’est pas dans son match. Il ne lâche pas assez vite le ballon et reste trop imprécis. Si vous ajoutez à ça, un nouveau fumble, sur un retour de coup de pied cette fois et vous avez une attaque en grandes difficultés qui n’inscrit aucun point en première mi-temps et qui laisse sa défense livrée à elle-même.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1338184510630932486&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F247302%2Fgiants-cardinals-7-26-arizona-se-replace-new-york-replonge%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

De l’autre côté du ballon, les Giants font ce qu’ils peuvent pour contenir les attaques des Cardinals. Ils arrêtent Arizona à un yard de leur ligne sur une 4e tentative dès le premier drive, forcent deux punts, et obligent les visiteurs à se contenter de field goals à deux reprises. Sauf qu’à force de prendre la pression, l’escouade craque. Kyler Murray trouve enfin la solution avec une passe vers Dan Arnold sur 7 yards. Le troisième touchdown en deux matchs pour le tight end (0-13). La défense commence alors à fatiguer et le match est plié dès le retour des vestiaires quand les Cardinals prennent 20 points d’avance.

Colt McCoy à la place de Daniel Jones

Kenyan Drake (23 courses, 80 yards et 1 TD) bonifie un bon drive de son équipe avec une course de 1 yard (0-20). Dans la foulée, sur un sursaut d’orgueil, les Giants arrivent enfin dans la partie de terrain adverse. Une belle passe de 39 yards de Daniel Jones -la seule- vers Golden Tate et cette fois c’est Dion Lewis qui trouve l’en-but (7-20). Mais ce ne sera qu’un feu de paille et New York retombe ensuite dans sa gabegie offensive. Trois punts et un nouveau fumble pour terminer la rencontre, c’en est trop pour Joe Judge qui décide de faire rentrer Colt McCoy à la place de Daniel Jones.

Le quarterback change donc mais le résultat est le même, la ligne offensive est aux abonnées absentes et les sacks s’accumulent. 8 en tout, dont 5 pour Haason Reddick, un record de franchise. Les Cardinals rajouteront deux field goals pour donner un peu plus d’ampleur à cette victoire (7-26) et peuvent de nouveau croire aux playoffs. Pour les locaux en revanche, ils restent désormais pendu au résultat de Washington avant d’enchaîner sur une fin de saison compliquée avec les Browns, les Ravens et les Cowboys au menu.

Calendrier de l’avent : 14

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— Oui, répondit Peter. Il s’agit de la fille d’un de mes collègues, elle travaille au New York Police Department.

— Vous allez le retrouver ? demanda Marilyn en fixant Lisa d’un regard suppliant.

Lisa ne sut quoi dire, elle n’en revenait pas d’être face à la femme qui avait fait fantasmer des milliers d’hommes et qui, cinquante ans après sa mort, continuait d’être une des plus grandes actrices à la beauté fatale.

— Je l’espère, lâcha-elle d’une voix timide.

— Vous le devez, murmura Marilyn de sa voix douce. Il est si gentil, et c’est le meilleur musicien au monde.

— Qu’il crève ! Il n’a rien à faire à New York, c’est une saleté d’Anglais qui a dénaturé notre musique. Je suis morte trop tôt pour lui montrer de quoi j’étais capable.

La voix avait jailli dans le dos de Lisa ; elle se retourna et aperçut une femme noire, plutôt petite, avec de longs gants blancs qui cachaient ses avant-bras, vêtue d’une simple robe noire, et des gardénias décorant ses cheveux. Mais le plus frappant restait la haine qu’elle cracha à la figure de Marilyn Monroe :

— Et toi, repars à Los Angeles, ou à Hollywood. Ta place n’est pas à Manhattan. New York est la ville du jazz, pas de la soupe.

Peter prit la femme par le bras. Mais elle se débattit, donnant des coups de pieds en hurlant :

— Saleté de flics, vous m’avez pourri ma vie et vous continuez maintenant. Mais au moins, ici, vous ne pouvez pas me mettre en prison. Je suis libre.

            Le couple disparut dans le couloir, mais pas les cris de la femme qui maudissait toujours les musiciens anglais volant la vedette aux vrais chanteurs puis les flics new yorkais racistes.

  • Je vais poursuivre la répétition, si je peux, dit Marilyn. Et merci pour votre aide.

Lisa voulut lui demander qui était cette femme jalouse, mais déjà Marilyn lui tournait le dos. Elle la regarda se diriger vers la scène avec une pointe de jalousie. Elle essaya de faire le point sur la situation.

Elle laissa de côté les questions sur ce monde de fantômes, elle ne devait pas se laisser distraire par cet aspect du problème. Elle se doute qu’elle n’obtiendrait sans doute jamais les réponses à ses nombreuses questions. Elle devait se concentrer sur l’essentiel : retrouver John Lennon.

Elle marcha dans le couloir et regarda les affiches de tous les spectacles qui s’étaient déroulés au Madison Square Garden. Elle s’arrêta devant l’affiche du concert de John Lennon en 1972, celle d’Elvis, de Frank Sinatra, de Bob Dylan. Puis ce fut au tour des joueurs de l’équipe de basket-ball des Knicks ou des Rangers en hockey sur glace. Elle examina toutes ces stars qui avaient chanté, dansé, joué sur cette scène.

— Désolé, murmura Peter en revenant.

— C’était qui ? demanda Lisa, j’ai l’impression de la connaître.

— Billie Holiday.

— Lady Day ! La plus grande chanteuse de jazz. Je ne l’aurais jamais reconnue.

— Même chez les fantômes, trente ans de drogue et d’alcool, cela ne pardonne pas. Chaque année, elle rêve de chanter lors du spectacle, mais personne ne l’a prise. Tu as vu, elle est ingérable.

— Pourtant elle possédait une voix magnifique.

— Oui, malheureusement jusqu’au bout elle a connu la drogue. Elle a dit un jour qu’elle s’était laissée mourir pour ne pas retourner en prison. Elle a gagné, ici la prison n’existe pas, quoique nous sommes une immense prison. Nous ne pouvons pas sortir des limites de New York. Une fois que nous avons choisi notre lieu de purgatoire, nous ne pouvons pas le quitter.

— Elle pourrait être liée à la disparition de Lennon ?

— Possible, je t’ai parlé des noms que j’avais ? Ce sont des musiciens de jazz, il ne voulaient pas de concert avec un Anglais et une star de cinéma. Je sais à quelle station de métro ils font une battle.

— Une quoi ?

Scarlett Johansson vend son penthouse de Manhattan

Scarlett Johansson semble avoir un peu de mal à se débarrasser de son penthouse new-yorkais situé entre les quartiers de Sutton Place et de Turtle Bay. En effet, l’actrice a consenti à baisser son prix de 200.000 dollars après l’avoir mis sur le marché une première fois l’année dernière pour 2,5 millions de dollars.

Cet appartement de 120m2 comprenant deux chambres, autant de salles de bains ainsi qu’une vaste terrasse est également disponible à la location pour 6.500 dollars par mois. Si elle parvient à s’en défaire, la star n’opérera aucun profit puisqu’elle avait acheté l’endroit 2,1 millions de dollars en 2008 avant d’y opérer de nombreuses rénovations.

Le temps de la réflexion

Quoi qu’il en soit, ce n’est certainement pas un manque de liquidités qui pousse Scarlett Johansson à vendre son bien. Placée tout en haut du podium des actrices les mieux payées du monde, elle peut compter sur des revenus estimés à 56 millions de dollars en 2019.

Il faut croire que la star n’a en fait pas le moindre usage de cet appartement. Selon Variety, après son récent mariage avec Colin Jost, la star du Saturday Night Live, le couple a emménagé temporairement dans un luxueux hôtel de l’Upper East Side. Certainement le temps de réfléchir à une future installation dans l’une des luxueuses propriétés qu’ils possèdent respectivement, à moins qu’ils ne décident d’en acheter une nouvelle.