Ravi d’évoluer à New York, l’arrière veut démontrer que la franchise va dans la bonne direction et peut attirer des grands noms.
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Par Jonathan Demay
Après Doc dans les années 1990 (99 matches entre 1993 et 1994), c’est un nouveau Rivers qui va porter le maillot des Knicks puisque Austin a rejoint la franchise de New York la semaine dernière.
Sauf que si Doc Rivers a évolué dans la grande équipe de New York, finaliste en 1994 et qui livrait des batailles mémorables en playoffs face aux Bulls ou encore aux Pacers, Austin, lui, débarque dans une formation très jeune et qui peine à exister depuis quelques années. Les playoffs fuient ainsi New York depuis 2013…
Un constat qui n’a pas dérangé l’arrière, qui au contraire semble galvanisé par le défi et le contexte qui entourent « The Big Apple ».
« On est dans une époque où tout le monde veut surfer sur la vague et jouer dans des franchises où tout va bien », constate Austin Rivers au New York Post. « Les gens ont perdu l’envie de redorer le blason d’une équipe. Je ne comprends pas que certains ne veuillent pas jouer dans une ville comme New York. Vraiment, je ne vois pas. C’était évident pour moi : on parle de la Mecque du basket, avec des fans singuliers. Donc pourquoi ne pas faire partie de quelque chose d’unique ? »
Peut-être parce que les ambitions sportives et les perspectives de playoffs des Knicks sont encore faibles ?
« Ils vont dans la bonne direction : du coach aux dirigeants, aux joueurs qu’ils ont draftés », répond le fils de Doc. « C’est facile d’aller dans une équipe qui joue les playoffs depuis quatre ou cinq ans. J’ai connu ça, ce sont des excellentes expériences mais je veux justement les utiliser pour aider cette franchise. On doit changer la dynamique autour des Knicks, celle qui dit que les joueurs ne veulent pas venir. »
Les stars qui ont testé le marché de la « free agency » depuis plusieurs années ont à chaque fois snobé les Knicks.
Kevin Durant et Kyrie Irving ont même préféré Brooklyn en 2019. Austin Rivers peut bien parler du Madison Square Garden, de la ville et du mode de vie new-yorkais, il est conscient que sans des saisons réussies sur les parquets, les arguments extra-sportifs des Knicks resteront très courts pour séduire les meilleurs joueurs du monde.
« On est là pour ça, pour gagner. Allons-nous remporter le titre cette année ? Je ne sais pas. Néanmoins, on doit construire dans la bonne direction. On n’a pas quatre ou cinq All-Stars dans ce groupe, ni de superstars. On a des jeunes et on doit rendre la franchise attractive. On doit être compétitif. Cela doit devenir notre principal avantage : on doit jouer plus dur que les autres équipes. »