Archives mensuelles : décembre 2020

Désertée par les touristes, New York subit de plein fouet les conséquences du Covid-19

Par Marc Chalamet, correspondant à New York (Etats-Unis)Le 7 décembre 2020 à 06h45

Pour lire l’article : Désertée par les touristes, New York subit de plein fouet les conséquences du Covid-19 – Le Parisien

A l’heure où les Etats-Unis font face à une nouvelle aggravation de la situation sanitaire, dans la métropole américaine, l’une des destinations favorites des Français, le tourisme s’est effondré. Portant un coup sévère à l’économie de la ville.

Calendrier de l’avent : 8

3

Manhattan

30 Mai 2012

08 h 32 pm

The taxi cabs driving me crazy

How come dey always leaving me

Oh yes the young man drive away

Quick quick when he hears me say

One twenty-fifth and Lenox please

Don’t you know

The taxi gone with the breeze

Sixteen miles I walk, walk, walk, walk

Waiting on a taxi here in New York

Harry Belafonte : New York Taxi

            — Je te dois des explications, dit Peter en prenant la main de Lisa.

            Complètement sonnée, elle ne répondit pas tout de suite et regarda par la vitre pour se donner un moment de réflexion. La 8th Avenue lui parut déserte. Pourtant à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, du monde se pressait sur les trottoirs. Même les roulottes de nourriture semblaient l’avoir désertée. Elle rêvait, ce n’était pas possible autrement. Elle s’éclaircit la gorge et se tourna vers l’ami de son père. Peter devina ses pensées et lui sourit.

            — Non, tu ne rêves pas, et je suis bien mort. Tu vois mon fantôme.

            — Si je ne rêve pas, dit Lisa à haute voix, si tu es mort, alors j’en déduis que je suis morte aussi. Un chauffard a voulu éviter les photographes, il m’a renversée et m’a tuée sur le coup. Toi, tu es venu m’accueillir comme le plus fidèle ami de la famille. Mais au lieu de marcher dans un tunnel blanc, nous roulons dans un taxi jaune sur la 8th Avenue en direction du Madison Square Garden qui doit être la porte du paradis, ou plutôt du purgatoire.

            Le sourire de Peter s’agrandit.

            — Excellente déduction, digne de la policière que tu es. Mais tu te trompes, tu ne rêves pas, tu es vivante et moi je suis bien mort.

            Lisa lui jeta un regard rempli d’incompréhension, son visage s’assombrit.

            — Alors, explique au lieu de te moquer de moi.

            — Promets-moi de ne pas m’interrompre avant que j’aie fini. Après tu pourras poser toutes les questions que tu veux. Et il est possible que je ne possède pas les réponses.

            Lisa hocha la tête tandis que le taxi se frayait un passage entre les rares voitures. Peter regarda droit devant lui et commença :

            — Tu es toujours dans New York, mais sur un autre plan. Ici, il n’y a des personnes mortes ou plutôt leurs fantômes. Nous vivons dans ce monde car notre mort a été brutale : assassinats, suicides, violences ou autres. Aucun de ceux que tu verras n’est mort de vieillesse dans son lit.

            Il marqua un temps. Lisa se mordit les lèvres pour ne pas prendre la parole.

            — Ne me demande pas trop pourquoi, continua Peter sans voir le trouble qu’affichait la jeune femme, je n’en sais rien. Quand je suis mort, je me suis retrouvé sur la 20th Rue et un autre policier m’attendait pour m’expliquer. Les morts sont plus accueillants que les vivants. Comme tu le vois, New York reste New York, je vis chez moi, mais seul, sans ma femme ni mes deux filles. Je porte le même costume depuis ma mort, il ne se salit jamais. Je passe mes journées à me promener et à discuter avec d’autres morts. Je n’avais jamais autant parlé de toute ma vie.

            Il s’arrêta à nouveau. Lisa resta un instant sans voix avant de lâcher :

            — Et cet état va durer longtemps ?

Seahawks – Giants (12-17) : Russell Wilson à l’étouffée

Par Tristan Henry7 décembre 2020

pour lire l’article : Seahawks – Giants (12-17) : Russell Wilson à l’étouffée | Touchdown Actu (NFL Actu) – News, analyses et résultats de la NFL

Seattle Seahawks (8-4) – New York Giants (5-7) : 12-17

Enorme surprise à Seattle ce dimanche. Menés par le quarterback remplaçant Colt McCoy (13 sur 22, 106 yards, 1 TD, 1 interception) en l’absence de Daniel Jones, blessé, les Giants sont allés battre les Seahawks, jusque-là invaincus à domicile. Avec leur quatrième victoire d’affilée et leur première de la saison contre une équipe au bilan positif, New York s’affirme comme le leader de la NFC Est.

Dans un match fermé, les joueurs de Joe Judge ont obtenu ce résultat en étouffant un Russell Wilson (27 sur 43, 263 yards, 1 TD, 1 interception, et 1 fumble perdu) une nouvelle fois décevant. C’est d’ailleurs sur leur cinquième sack de la soirée que les Giants ont parachevé leur victoire. Alors que Seattle avait la balle en 3e & 10 sur les 46 yards de New York à 50 secondes de la fin, Leonard Williams a plaqué Wilson pour une perte de 8 yards et son deuxième sack de la soirée. Derrière, la longue passe de Wilson a été détournée, offrant un succès mérité aux joueurs de la Grosse Pomme.

Seattle Seahawks (8-4) – New York Giants (5-7) : 12-17

Enorme surprise à Seattle ce dimanche. Menés par le quarterback remplaçant Colt McCoy (13 sur 22, 106 yards, 1 TD, 1 interception) en l’absence de Daniel Jones, blessé, les Giants sont allés battre les Seahawks, jusque-là invaincus à domicile. Avec leur quatrième victoire d’affilée et leur première de la saison contre une équipe au bilan positif, New York s’affirme comme le leader de la NFC Est.

Dans un match fermé, les joueurs de Joe Judge ont obtenu ce résultat en étouffant un Russell Wilson (27 sur 43, 263 yards, 1 TD, 1 interception, et 1 fumble perdu) une nouvelle fois décevant. C’est d’ailleurs sur leur cinquième sack de la soirée que les Giants ont parachevé leur victoire. Alors que Seattle avait la balle en 3e & 10 sur les 46 yards de New York à 50 secondes de la fin, Leonard Williams a plaqué Wilson pour une perte de 8 yards et son deuxième sack de la soirée. Derrière, la longue passe de Wilson a été détournée, offrant un succès mérité aux joueurs de la Grosse Pomme.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1335737553895514112&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F246888%2Fseahawks-giants-12-17-new-york-renverse-seattle%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Une défense de fer

Cette série offensive résume à elle seule le match de l’attaque des Seahawks, complètement éteinte par la défense agressive des Giants, mais aussi coupable de nombreuses erreurs. A l’exception de leur premier drive ponctué par un field goal et du touchdown de Chris Carson en milieu de quatrième quart-temps, les joueurs de Pete Carroll sont apparus extrêmement empruntés. Russell Wilson s’est ainsi rendu coupable de deux turnovers gag. Sur le premier, il perd la balle tout seul sur un snap et sur le deuxième, sa passe pour Carson est mal ajustée, même si le running back n’est pas exempt de tout reproche.

Une aubaine pour une défense des Giants toujours aussi dure à jouer. La ligne a su perturber Wilson et la secondary a très bien couvert le duo Metcalf/Lockett, empêchant les Seahawks de mettre en place leurs longues passes. Résultat, Seattle avait à la pause quasiment autant de points en attaque (3) qu’en équipes spéciales (2) : sur un punt contré, les locaux sont à deux doigts d’inscrire un touchdown, mais doivent se contenter d’un safety (5 – 0 à la mi-temps).

En deuxième période, la défense des Giants passe la seconde et mâche le travail de son attaque. D’abord en arrêtant une quatrième tentative dans le camp de Seattle entre les deux touchdowns des Giants, puis sur l’interception de Wilson qui a permis un field goal (17 – 5).

Seattle Seahawks (8-4) – New York Giants (5-7) : 12-17

Enorme surprise à Seattle ce dimanche. Menés par le quarterback remplaçant Colt McCoy (13 sur 22, 106 yards, 1 TD, 1 interception) en l’absence de Daniel Jones, blessé, les Giants sont allés battre les Seahawks, jusque-là invaincus à domicile. Avec leur quatrième victoire d’affilée et leur première de la saison contre une équipe au bilan positif, New York s’affirme comme le leader de la NFC Est.

Dans un match fermé, les joueurs de Joe Judge ont obtenu ce résultat en étouffant un Russell Wilson (27 sur 43, 263 yards, 1 TD, 1 interception, et 1 fumble perdu) une nouvelle fois décevant. C’est d’ailleurs sur leur cinquième sack de la soirée que les Giants ont parachevé leur victoire. Alors que Seattle avait la balle en 3e & 10 sur les 46 yards de New York à 50 secondes de la fin, Leonard Williams a plaqué Wilson pour une perte de 8 yards et son deuxième sack de la soirée. Derrière, la longue passe de Wilson a été détournée, offrant un succès mérité aux joueurs de la Grosse Pomme.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1335737553895514112&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F246888%2Fseahawks-giants-12-17-new-york-renverse-seattle%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Une défense de fer

Cette série offensive résume à elle seule le match de l’attaque des Seahawks, complètement éteinte par la défense agressive des Giants, mais aussi coupable de nombreuses erreurs. A l’exception de leur premier drive ponctué par un field goal et du touchdown de Chris Carson en milieu de quatrième quart-temps, les joueurs de Pete Carroll sont apparus extrêmement empruntés. Russell Wilson s’est ainsi rendu coupable de deux turnovers gag. Sur le premier, il perd la balle tout seul sur un snap et sur le deuxième, sa passe pour Carson est mal ajustée, même si le running back n’est pas exempt de tout reproche.

Une aubaine pour une défense des Giants toujours aussi dure à jouer. La ligne a su perturber Wilson et la secondary a très bien couvert le duo Metcalf/Lockett, empêchant les Seahawks de mettre en place leurs longues passes. Résultat, Seattle avait à la pause quasiment autant de points en attaque (3) qu’en équipes spéciales (2) : sur un punt contré, les locaux sont à deux doigts d’inscrire un touchdown, mais doivent se contenter d’un safety (5 – 0 à la mi-temps).

En deuxième période, la défense des Giants passe la seconde et mâche le travail de son attaque. D’abord en arrêtant une quatrième tentative dans le camp de Seattle entre les deux touchdowns des Giants, puis sur l’interception de Wilson qui a permis un field goal (17 – 5).https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1335713352916471809&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F246888%2Fseahawks-giants-12-17-new-york-renverse-seattle%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Un troisième quart-temps de feu

Avec une telle défense, il a suffi de deux drives offensifs de New York pour faire le trou. Après une première mi-temps ponctuée de punts et d’une interception de Quandre Diggs sur une bévue de Evan Engram, les New-yorkais renversent le match en quelques minutes dans le troisième quart-temps. Limités par leur quarterback dans les airs, les Giants s’en remettent à leur ligne et à un duo de coureurs prometteurs.

Wayne Gallman (16 courses par 135 yards) commence par exploser pour une course de 60 yards, et permet à Alfred Morris de conclure avec deux courses de 13, puis de 4 yards (5–8). Le drive suivant, la recette est la même : Gallman ramasse encore 23 yards, et c’est une nouvelle fois Alfred Morris qui termine, cette fois-ci sur une passe de 6 yards (5–14).

New York a tout mis dans ces deux drives et n’obtient plus que deux first downs dans le dernier quart-temps. Suffisant pour confirmer le potentiel d’une équipe qu’il faudra prendre au sérieux dans cette deuxième partie de saison.

Jets – Raiders (28-31) : Derek Carr crucifie New-York au buzzer !

Par Raphaël Masmejean6 décembre 202

Pour lire l’article

Jets – Raiders (28-31) : Derek Carr crucifie New-York au buzzer ! | Touchdown Actu (NFL Actu) – News, analyses et résultats de la NFL

New-York Jets (0-12) – Las Vegas Raiders (7-5) : 28-31

Incroyable, cruel, palpitant… Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette fin de match entre les Jets et les Raiders.

Alors que New-York pensait tenir la victoire en stoppant les Raiders sur une 4&3 dans leurs 10 yards à moins de deux minutes de la fin, les Jets ont connu une terrible désillusion en rendant une dernière fois le ballon et en voyant Derek Carr (28/47, 381 yards, 3TD, 1INT) les crucifier à 10 secondes de la fin.

Sur une 3&10, le quarterback des Raiders lance une passe en profondeur pour Henry Ruggs (3rec, 84 yards, 1TD), qui se rattrape alors de plusieurs erreurs en filant vers la end zone pour le touchdown de la victoire (28-31) !

Las Vegas passe donc tout près d’une énorme déconvenue dans la course aux playoffs. Mais l’essentiel est préservé… Pour les Jets, une fois de plus c’est un match à l’image de Sam Darnold (14/23, 186 yards, 2TD, 1INT).

Dr Jekyll, M. Hyde

En première mi-temps on a de nouveau le droit au meilleur et au pire de Sam Darnold… Sur ses trois premières séries, le jeune quarterback est propre et envoie même par deux fois Jamison Crowder (5rec, 47 yards, 2TD) au touchdown. Les deux drives font près de 70 yards et laissent présager le meilleur. D’autant plus qu’entre temps, les Raiders sont plus lents au démarrage avec une interception et un touchdown lancé par Derek Carr pour Daren Waller (13-7).

Sauf que la situation se complique… Le quarterback des Jets enchaîne 3 pertes de balles : deux sur des fumbles venant de sack et l’un sur interception. Des turnovers qui permettent aux Raiders de renverser la table en marquant des points après ceux-ci. D’abord sur field goal puis sur une nouvelle combinaison entre Carr et Waller (13rec, 200 yards, 2TD) pour passer enfin devant au score (13-17) pour la première fois du match.

New-York Jets (0-12) – Las Vegas Raiders (7-5) : 28-31

Incroyable, cruel, palpitant… Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette fin de match entre les Jets et les Raiders.

Alors que New-York pensait tenir la victoire en stoppant les Raiders sur une 4&3 dans leurs 10 yards à moins de deux minutes de la fin, les Jets ont connu une terrible désillusion en rendant une dernière fois le ballon et en voyant Derek Carr (28/47, 381 yards, 3TD, 1INT) les crucifier à 10 secondes de la fin.

Sur une 3&10, le quarterback des Raiders lance une passe en profondeur pour Henry Ruggs (3rec, 84 yards, 1TD), qui se rattrape alors de plusieurs erreurs en filant vers la end zone pour le touchdown de la victoire (28-31) !https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1335693564697776128&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F246824%2Fjets-raiders-28-31-derek-carr-crucifie-new-york-au-buzzer%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Las Vegas passe donc tout près d’une énorme déconvenue dans la course aux playoffs. Mais l’essentiel est préservé… Pour les Jets, une fois de plus c’est un match à l’image de Sam Darnold (14/23, 186 yards, 2TD, 1INT).

Dr Jekyll, M. Hyde

En première mi-temps on a de nouveau le droit au meilleur et au pire de Sam Darnold… Sur ses trois premières séries, le jeune quarterback est propre et envoie même par deux fois Jamison Crowder (5rec, 47 yards, 2TD) au touchdown. Les deux drives font près de 70 yards et laissent présager le meilleur. D’autant plus qu’entre temps, les Raiders sont plus lents au démarrage avec une interception et un touchdown lancé par Derek Carr pour Daren Waller (13-7).

Sauf que la situation se complique… Le quarterback des Jets enchaîne 3 pertes de balles : deux sur des fumbles venant de sack et l’un sur interception. Des turnovers qui permettent aux Raiders de renverser la table en marquant des points après ceux-ci. D’abord sur field goal puis sur une nouvelle combinaison entre Carr et Waller (13rec, 200 yards, 2TD) pour passer enfin devant au score (13-17) pour la première fois du match.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1335665610613657600&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F246824%2Fjets-raiders-28-31-derek-carr-crucifie-new-york-au-buzzer%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Fort de cet avantage pris juste avant la pause, Las Vegas confirme d’entrée de jeu en seconde mi-temps. Après plus de 7 minutes de possession, les visiteurs finissent par trouver la zone d’en-but sur une courte course de leur quarterback. Un passage dans l’endzone qui permet aux Raiders de mener 24 à 13.

Courir pour la victoire

Après plusieurs punts, ce sont les Jets et surtout leur jeu au sol (206 yards ce soir) qui relance l’équipe. En attaque, les locaux remontent 96 yards dont 85 à la course pour revenir à 21-24 à 10 minutes de la fin du match.

Suite à un fumble de Ruggs, les Jets enchaînent de nouveaux les courses et repassent alors en tête (28-24) quand Ty Johnson (22 courses, 104 yards, 1TD) entre dans l’endzone. Les New-Yorkais n’ont besoin de tenir que 5 minutes pour l’emporter.

Et les locaux y croient longtemps, jusqu’à cette dernière passe létale de Dereak Carr.

Calendrier de l’avent : 7

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Lentement, comme une star qui se sait attendue par ses fans, le soleil avança à son rythme entre la rangée de gratte-ciel. Tout autour de lui, le ciel orangé l’entourait. Insensible au charme du spectacle, un policier hurla à un groupe qui squattait sur la rue :

— Dégagez ou je vous embarque !

Ils prirent encore quelques photos avant de revenir sur le trottoir. Lisa savait que le policier aurait mis sa menace à exécution si les curieux n’avaient pas obéi.

Enfin le soleil arriva au milieu de la rue.

Lisa le regarda et fut éblouie. Elle mit la main devant ses yeux et tituba légèrement. Elle réussit à s’appuyer contre le mur d’un immeuble. Quand elle ouvrit les yeux, tout était noir autour d’elle.

Elle faillit hurler qu’elle était aveugle, mais elle calma les battements de son cœur qui s’affolait et referma les paupières. Elle les rouvrit. La couleur orange avait remplacé l’obscurité et, petit à petit, la vue lui revint. Elle remarqua qu’il y avait moins de monde qu’avant son éblouissement. La foule s’était clairsemée et le soleil avait disparu de la rue. Les amateurs de sensations avaient quitté les lieux. Son malaise semblait avoir durer plusieurs minutes alors que pour elle, il s’était produit juste quelques secondes avant. Elle regarda sa montre qui lui confirma que son étourdissement avait duré moins d’une minute. Et pourtant la foule avait nettement diminué.

Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Maintenant Elle était en retard.

— Bonjour Lisa.

La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.

— Peter, mais que fais-tu ici ?

Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.

— Tu es resplendissante, comme toujours.

Lisa chercha les mots, mais n’en trouva aucun. Peter leva la main et un taxi s’arrêta aussitôt. Il ouvrit la portière et indiqua l’intérieur du véhicule à Lisa. Celle-ci s’assit, toujours incapable de parler.

— Je vous amène où ? lança le chauffeur avec un large sourire.

Lisa fut surprise de voir un visage blanc, cela faisait des années qu’elle n’avait pas pris un taxi conduit par un blanc.

— Au Madison Square Garden, dit Peter.

— C’est parti, lança l’homme en se retournant.

Frank Ntilikina raconte son quotidien face aux rumeurs

5 décembre 2020, 13:55 par BasketActu

Frank Ntilikina raconte son quotidien face aux rumeurs – BasketActu.com

Depuis son arrivée en NBA, Frank Ntilikina a du mal à s’imposer aux New York Knicks. Loin d’être aidé par l’instabilité de sa franchise, le jeune talent français n’a pas encore réussi à s’affirmer comme un membre important de la reconstruction de cette équipe.

Et en raison de ses performances mitigées, le #8 pick de la Draft NBA 2017 a été souvent mentionné dans les rumeurs. A plusieurs reprises, son nom a été évoqué au sein d’un trade. Et les bruits de couloir risquent de continuer en raison de la situation contractuelle du meneur (agent libre protégé en 2021).

Mais de son côté, Ntilikina a désormais appris à vivre avec cette incertitude concernant son avenir.

« Mon contrat ? Je pense que la partie business va se régler d’elle-même. Moi, je suis ici pour m’améliorer chaque jour. Pour permettre à l’équipe de s’améliorer. Les rumeurs ? J’en ai bien évidemment entendu parler.

Ça fait un moment désormais, très longtemps même. Je ne sais pas vraiment. Je suis ici. Et je suis heureux d’être un Knick. Je travaille chaque jour pour représenter cette équipe du mieux que je peux. Et je suis vraiment heureux d’être ici », a ainsi assuré Frank Ntilikina pour le New York Post.

Cette saison s’annonce importante dans la jeune carrière de Frank Ntilikina. Après ses débuts moyens, il a une vraie chance de lancer son aventure en NBA. Car avec son profil défensif et son talent, le Français peut totalement correspondre au projet de son entraîneur Tom Thibodeau à New York. A lui donc de saisir sa chance…
Crédit photo : Ann-Dee Lamour

Un grave incendie a endommagé l’église centenaire du milieu de New York

Par Marseille News .net – 5 décembre 2020

15 minutes. Un grave incendie a endommagé ce samedi l’église centenaire du Middle Church dans l’East Village de New York, sans décès, et a contraint les pompiers à déployer plus de 100 personnes.

L’incendie s’est déclaré vers cinq heures du matin dans un bâtiment vide. Il s’est ensuite propagé à l’église protestante voisine, l’église du milieu, construite en 1892 et le théâtre d’événements historiques aux États-Unis, selon les médias locaux.

Certains voisins ont enregistré des vidéos du sanctuaire bien connu englouti par les flammes la nuit. Les images choquantes partagées sur les réseaux sociaux ont provoqué une large réponse de solidarité.

Le révérend Jacqui Lewis, qui sert au temple, a déclaré à travers son compte Twitter que la communauté était «dévastée». Cependant, il a assuré qu ‘”aucun feu ne peut arrêter l’amour révolutionnaire”. De plus, elle était reconnaissante qu’il n’y ait pas eu de décès.

Nous sommes dévastés et écrasés par l’incendie de notre sanctuaire physique bien-aimé de la Middle Collegiate Church.

Et pourtant, aucun feu ne peut arrêter l’Amour Révolutionnaire. pic.twitter.com/R8D3NVjAiY

– Rév.Jacqui Lewis, PhD (@RevJacquiLewis) 5 décembre 2020

Les fusillades à New York ont atteint de nouveaux sommets au cours des 11 premiers mois de 2020

Par : Justine |  Mots clés : New York-fusillades
French.china.org.cn | Mis à jour le 06-12-2020

Selon les derniers chiffres fournis par le département de police de New York (NYPD), au cours des 11 premiers mois de 2020, les fusillades à New York ont atteint des niveaux jamais vus depuis des années.

De janvier à novembre, le nombre de fusillades à New York a augmenté de 95% par rapport à la même période de l’année dernière, soit 1.412 contre 721, a indiqué le NYPD, ajoutant que rien qu’en novembre, le nombre de fusillades dans la ville a augmenté de 112% par rapport à la même période l’année dernière, soit 115 contre 51.

Le NYPD a par ailleurs indiqué que 40% des personnes accusées de fusillade avaient déjà été arrêtées pour possession d’une arme à feu, tandis que 21% des victimes de fusillades en avaient également une.

« Quel que soit le défi, nos policiers du NYPD ont fait preuve d’innovation et de détermination pour faire leur travail cette année », a déclaré le commissaire de police Dermot Shea, ajoutant : « Notre travail pour réinventer le type de maintien de l’ordre que méritent les New-yorkais évolue constamment, conformément aux meilleures traditions de notre agence pour refléter les besoins de chacun dans notre ville. »

Le NYPD n’a pas donné la raison de ce pic de fusillades, mais les médias locaux ont rapporté que le projet du gouvernement de la ville de transférer un milliard de dollars du budget de 5,9 milliards de dollars du département de police pour 2021 a conduit à une baisse de moral au sein des forces de l’ordre.

Dans le même temps, la pandémie de COVID-19 a fait au moins 24.323 morts dans la ville, déclenchant une fermeture partielle des entreprises et propulsant le taux de chômage à de nouveaux sommets.Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.Source: Agence de presse Xinhua

Calendrier de l’avent : 6

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Manhattan

30 Mai

08 H 30 PM

When you’re all alone and lonely
In your midnight hour
And you find that your soul
It has been up for sale

Lou Red : Coney Island Baby

Lisa franchit l’avenue et tomba sur une cinquantaine de personnes qui patientaient sur les trottoirs, le regard dirigé vers le fond de la rue. Elle remarqua que toutes prenaient des photos, soit avec des appareils, soit avec leur smartphone.

Elle rechercha la présence de policiers. Deux se trouvaient de l’autre côté de la rue. Un ancien au ventre proéminent et au visage fermé, à côté de lui se tenait un jeune dont cela devait être une des premières sorties. Deux autres, au milieu de l’avenue, géraient le trafic et un cinquième faisait circuler les passants qui s’agglutinaient.

La foule paraissait tranquille, pas de cris, pas de slogans, pas de mouvement brusque, aucune banderole revendicative comme cela arrivait de temps en temps à New York. Quelques personnes empiétaient maintenant légèrement sur les rues et commençaient à gêner la circulation.

Lisa pensa à la présence d’une star dans le quartier. Chelsea était réputé pour ses galeries artistiques, ses défilés de mannequins pour de grandes maisons de couture, pour ces jeunes stylistes qui se lançaient. Mais ce n’était pas la période de la fashion week, de la semaine de la mode. Simplement cette hypothèse pouvait expliquer expliquait cette foule et les photos

Elle sortit sa plaque de flic et s’approcha d’une personne qui filmait la scène.

— Lieutenant Kilpatrick, police de New York, lâcha-t-elle de sa voix dure. Pouvez-vous me dire ce qui se passe ici ?

L’homme haussa les sourcils puis fixa sa plaque. Son visage blêmit.

— Je n’ai rien fait, répondit-il d’une voix tremblante. J’attends le soleil, comme les autres.

Ce fut au tour de Lisa de le regarder avec surprise, elle n’attendait pas cette réponse.

— Le soleil ? demanda-t-elle sèchement.

Elle se rendit compte aussitôt de l’absurdité de sa question, mais son interlocuteur n’eut pas l’air de l’avoir remarquée.

— C’est le jour du Manhattanhenge, dit-il, dans environ trois minutes, le soleil couchant va se retrouver juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest.

Le sourire revint sur le visage de Lisa, un simple attroupement pour photographier un phénomène rare à New York, tout était normal, pas de quoi s’affoler. Les souvenirs revinrent à sa mémoire.

Le tracé des rues de Manhattan datait de 1811 et respectait l’axe naturel de l’île. Seulement il existait un léger décalage, car celle-ci était inclinée de 29° par rapport à la verticale. Alors, vingt-deux jours avant le solstice d’été, le soleil se couchait dans l’axe des rues horizontales.

— On l’a baptisé ainsi en hommage à Stonehenge, continua le photographe. Toutes les villes du monde possèdent des rues et des couchers de soleil, mais New York est la seule à être sillonnée de rues symétriques bordées d’immeubles géants. Vous allez voir, le spectacle est de toute beauté. Surtout aujourd’hui car le ciel est limpide.

Lisa le remercia d’un geste de la tête. Elle décida de rester, elle pouvait se permettre de prendre quelques minutes.

— Le voilà ! hurla une voix.

New York (AFP). Les années new-yorkaises, symboles de la renaissance de John Lennon

Le 8 décembre 1980, le portail en fer forgé de l’immeuble Dakota, aux allures de château en face de Central Park, entra dans l’histoire comme le lieu où fut abattu John Lennon.

New York avait cependant été pendant près de 10 ans un symbole de renaissance pour l’ancien Beatle et auteur d' »Imagine ».

A son arrivée dans la première métropole américaine en 1971, la ville est minée par la pauvreté et la criminalité. Mais elle est aussi en pleine effervescence artistique, avec des célébrités si nombreuses que même une star mondiale comme Lennon pouvait prendre un café au coin de sa rue, au « Cafe La Fortuna », sans être assailli par fans et paparazzi.

« On se sentait vraiment en phase avec les New-Yorkais », dira son ancienne compagne Yoko Ono, aujourd’hui âgée de 87 ans, dans le documentaire « LENNONYC » (2010).

« J’ai rencontré beaucoup de New-Yorkais qui se plaignent, mais personne ne s’en va », disait John Lennon. « C’est le meilleur endroit du monde ».

– Ordre d’expulsion –

Le couple avait d’abord emménagé à Greenwich Village, alors le quartier artistique par excellence.

« Il ne voulait pas être John Lennon, l’ancien Beatle, une célébrité », explique Susan Ryan, auteure new-yorkaise qui organise des visites guidées sur le thème des Beatles.

Le deux-pièces du 105 Bank Street, où ils habitèrent de 1971 à 1973, est occupé depuis 25 ans par le même locataire, Roger Middleton, « conscient de l’héritage » du lieu.

John et Yoko rejoignirent vite les milieux de gauche de l’époque, et sortirent en 1972 un album, « Some Time in New York City, » très politique, abordant racisme, sexisme et incarcération.

Le FBI plaça Lennon sur écoute et le gouvernement de Richard Nixon ordonna son expulsion, début d’une longue bataille judiciaire. L’ancien Beatle n’obtint son permis de séjour qu’en 1976.

– John le blagueur –

C’est pendant ce bras de fer que Bob Gruen prit le célèbre cliché de Lennon faisant le signe de la paix devant la Statue de la Liberté.

Le photographe prit d’autres images devenues emblématiques, comme celle où le chanteur aux petites lunettes rondes, cheveux mi-longs, porte fièrement un t-shirt marqué « New York City. »

Bob Gruen raconte avoir pris plaisir à photographier une star « toujours prête à jouer avec les mots et à blaguer ».

« J’aurais vraiment aimé voir ce qu’il aurait fait avec Twitter, il était tellement doué pour les petites phrases », dit le septuagénaire.

Allan Tannenbaum, auteur de portraits intimes de John et Yoko, se souvient lui aussi de son sens de l’humour.

Une fois, alors que le couple était nu et simulait une scène de sexe, Lennon a embrassé Ono si longtemps qu’à un moment il s’est retourné et a lancé « C’est quoi, ça? Ben Hur? » Référence au célèbre film de près de quatre heures sorti en 1959

« Ca a cassé la glace, tout le monde a rigolé », se souvient Tannenbaum. « J’ai la photo de cet instant, lui avec un grand sourire alors qu’il chevauche Yoko. Et elle qui rit, c’était génial ».

– « Père au foyer » –