Archives mensuelles : août 2015

New York : Soccer

http://www.rds.ca/soccer/impact/des-cartons-et-un-verdict-nul-1.2515138

L’Impact et les Red Bulls font un match nul de 1-1

MONTRÉAL – Si l’embauche de Didier Drogba a insufflé un énorme vent d’enthousiasme chez l’Impact, ses nouveaux coéquipiers n’ont pas été en mesure de transposer toute cette énergie positive sur le terrain à leur premier match à domicile depuis l’annonce de son acquisition.

L’Impact a en effet dû se contenter d’un verdict nul de 1-1 contre les Red Bulls de New York, mercredi soir devant 19 213 spectateurs au Stade Saputo. Il s’agit de la plus importante foule pour une rencontre tenue dans l’enceinte de la rue Sherbrooke depuis le début de la saison.

L’attaquant Dominic Oduro a inscrit son sixième but de la campagne – son deuxième en autant de matchs – après un magnifique échange avec Dilly Duka à la 42e minute, mais Lloyd Sam a cependant permis aux Red Bulls de créer rapidement l’égalité au retour de la pause à la 52e.

Très chaleureusement accueilli par les amateurs lorsque présenté vêtu de son maillot bleu au centre du terrain à la mi-temps, Drogba a vu à l’œuvre une équipe qui a montré de beaux flashes par moment, mais qui a néanmoins paru désorganisée la plupart du temps.

L’entrée en scène de l’international costaricain Johan Venegas – obtenu d’Alajuelense plus tôt cette semaine – à la 62e minute n’a pas eu l’effet escompté, tandis que l’expulsion de Laurent Ciman – à la suite de son deuxième carton jaune du match – à la 79e, a sonné le glas de l’Impact.

« Dans l’ensemble, ç’a quand même été un bon match, a nuancé l’entraîneur-chef Frank Klopas. De la façon dont les choses se sont déroulées, nous allons accepter ce point au classement.

« L’absence de Marco Donadel – pour accumulation de cartons jaunes – nous a fait mal. C’est le genre de joueur qui est capable de couvrir énormément de terrain. Ç’a été une grosse perte. »

Victorieux à l’occasion de six de ses sept dernières sorties devant les siens, le onze montréalais totalise maintenant 28 points en 20 rencontres et pointe toujours au sixième rang du classement de l’Est, un point devant Orlando, qui s’est incliné ce soir contre le Toronto FC.

Un revirement qui donne des ailes

Dans la foulée de sa victoire de samedi dernier sur New York City FC, l’Impact semblait vouloir poursuivre sur sa lancée quand Oduro s’est présenté profondément en territoire adverse dès les premiers instants du match, sauf qu’un revirement a ensuite donné des ailes aux Red Bulls.

Les hommes de l’entraîneur-chef Jesse Marsch n’ont cependant pas pu en profiter, Mike Grella ratant la cible après une mise en scène parfaite de Bradley Wright-Phillips. Ce dernier aurait ensuite pu filer fin seul vers le gardien de l’Impact Evan Bush, mais Ciman s’est interposé en sortant la main au dernier moment, ce qui lui a évidemment valu un carton jaune.

Odoru est parvenu à renverser la vapeur à la 29e minute à la suite d’une passe savante d’Andres Romero, mais Luis Robles l’a frustré avec un arrêt du bout des doigts. Oduro a ensuite remis cela à la 40e, sauf qu’il n’a pu remettre le ballon à Duka en raison de l’intervention d’un adversaire. Les deux joueurs montréalais ont cependant eu le dernier mot à la 42e en s’échangeant rapidement le ballon avant qu’Oduro ne marque grâce à une frappe extrêmement puissante.

Les visiteurs ne se sont pas affaissés – bien au contraire – répliquant dès la 52e minute par l’entremise de Lloyd Sam. Les Red Bulls ont par la suite obtenu une belle chance sur un coup de pied arrêté à la 60e, mais Duka a étouffé la menace en interceptant in extremis le ballon.

Klopas a joué avec son effectif en amenant Nigel Reo-Cocker (57e), Venegas (62e) et Bernier (77e), mais cela n’a rien changé au cours de l’histoire. Bernier a été chaudement applaudi à son arrivée sur le terrain, lui dont la femme avait publié un message percutant sur Facebook avant la rencontre. Évidemment, personne au sein de l’Impact n’a voulu commenter l’affaire.

L’équipe devra rapidement tourner la page sur cette histoire, étant donné qu’il disputera son prochain match dès samedi contre les meneurs au classement de l’Est, D.C. United.

Le Crime remonte à New York

http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021246147815-la-criminalite-remonte-a-new-york-1142331.php

Les meurtres ont augmenté de 10,9% à New York sur les sept premiers mois de l’année, passant de 174 à 193, mais le maire rejette l’idée que la ville est devenue plus dangereuse.

« Regardez les faits et arrêtez l’hystérie », a lancé mardi Bill de Blasio, lors d’une conférence de presse à New York. Le maire a souligné que la criminalité dans son ensemble était en baisse en 2015, par rapport à la même période de l’an dernier, et rappelé que le nombre des meurtres avait connu l’an dernier une baisse historique.

Selon les statistiques de la police, les meurtres ont augmenté de 10,9 % sur les sept premiers mois de l’année à New York, passant de 174 à 193, ce qui représente près d’un crime par jour. Les viols ont eux augmenté de 6 % passant de 731 à 775. Les vols, vols qualifiés, cambriolages, et autres agressions sont à l’inverse en baisse, d’où la baisse globale de la criminalité, évoquée par le maire, à -5,58%.

« Nous avons eu une légère hausse des meurtres, il n’y a pas de doute. Mais je pense que nous allons reprendre ça en main », a ajouté le maire.

Augmentation des fusillades

Les mêmes statistiques au 26 juillet montrent aussi une augmentation du nombre des fusillades, passées de 634 à 651 (+2,7%) et des victimes de ces fusillades, passées de 740 à 761 (+2,7%), avec cependant une baisse sensible depuis un mois.

« Nous avons un problème lié aux gangs », a reconnu le maire, tout en ajoutant que ces derniers jours avaient permis de retourner la tendance par rapport à la même période de l’an dernier, et que le total des fusillades et de leurs victimes était désormais inférieur à celui de 2014.

L’été est souvent plus propice à ce genre d’incidents et en juin la police de New York avait ordonné à quelque 330 policiers de quitter leur bureau pour patrouiller dans des quartiers sensibles, pour essayer de faire diminuer la criminalité.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021246147815-la-criminalite-remonte-a-new-york-1142331.php?u3yqhvtDP6uY0d58.99

une naissance à New York. Oui mais pas n’importe où….

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1ère naissance au World Trade Center depuis le 11/09

Pour la première fois depuis les attentats, une femme a donné naissance à une petite fille dans le hall de la station de métro du World Trade Center à New York

Une new-yorkaise a donné naissance mardi 3 août à une petite fille dans le hall de la station de métro du World Trade Center à New York, une première sur le site depuis les attentats du 11-Septembre.

La petite Asenat, qui pèse 3,1 kg, est née à 2h30 du matin (6h30 GMT). Sa mère, enceinte de neuf mois, avait appelé la police peu avant, affirmant qu’elle était sur le point d’accoucher. Des policiers de l’Autorité portuaire (Port Authority), responsable de la station du PATH – un métro rapide reliant Manhattan au New Jersey – ont alors préparé la mezzanine du hall de la gare pour la naissance, et assisté la jeune mère.

Les services d’urgence sont arrivés deux minutes avant la naissance de la petite fille en pleine santé, a précisé un porte-parole de l’Autorité portuaire de New York et du New Jersey, Joe Pentangelo.

La petite fille, son frère de 2 ans et ses parents ont ensuite été transportés à l’hôpital Beekman, dans le sud de Manhattan.

Selon Joe Pentangelo, Asenat est le premier bébé né sur le site du World Trade Center depuis les attentats du 11 septembre 2001. Le gouverneur Andrew Cuomo s’est empressé de féliciter les parents sur Twitter, ainsi que les agents ayant aidé à la naissance.

Congratulations! @PANYNJ police delivered a baby on the WTC PATH platform early this morning—the first baby born at the WTC site since 9/11.
— Andrew Cuomo (@NYGovCuomo) August 4, 2015

New York : un immense gruyère ?

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/04/97001-20150804FILWWW00304-un-trou-beant-dans-le-sol-de-new-york.php

Un trou béant dans le sol de New York

Les habitants d’une rue de New York se sont réveillés ce mardi avec un spectacle inhabituel : un trou béant qui avait avalé une partie de la chaussée.

Cette doline -énorme trou causé par l’effondrement du sol- est apparue un peu après 7 heures du matin, à une intersection dans le quartier de Sunset Park à Brooklyn, selon les pompiers. Elle a avalé plus de la moitié de la rue sur quelques mètres, selon les photos des pompiers qui montrent un trou plus profond qu’un homme au carrefour de la 5e avenue et de la 64e rue à Brooklyn, et des canalisations arrachées. Personne n’a été blessé.

Les dolines sont des phénomènes naturels, variables en taille et profondeur. Parmi les plus spectaculaires, l’une d’elle avait avalé en mai 2010 un immeuble de trois étages au Guatemala à la suite de pluies torrentielles.

Huge sinkhole appears in #SunsetPark #Brooklyn Traffic remains closed from 63 to 65 street on 5 Ave! No injury! pic.twitter.com/pne6nm3JA

basket New York : Les knicks

Kevin Seraphin aux New York Knicks !

Parmi les derniers free agents encore sur le marché, Kevin Seraphin a trouvé son équipe selon Sheridan Hoops. Le pivot français a trouvé un accord avec les New York Knicks pour un an et 2.8 millions de dollars, soit la room exception de l’équipe. Il devrait avoir enfin pas mal de temps de jeu alors qu’aux Wizards il était barré par Marcin Gortat et Nene. Toutefois rappelons que les Knicks ont recruté Robin Lopez cet été.

Seraphin intéressait également les Los Angeles Lakers et les Washington Wizards

❝BREAKING: New York Knicks have agreed to sign Kevin Seraphin to a one-year, $2.8 million deal, a league source tells Sheridan Hoops.

— Michael Scotto (@MikeAScotto) August 4, 2015

un ovni à New York

http://www.journaldemontreal.com/2015/08/03/un-ovni-depassant-un-avion-capte-en-video

Un passionné des avions a capté un OVNI dépassant un avion lors de son décollage de l’aéroport JFK à New York, rapporte le DailyMail.

Les images filmées le 7 juillet semblent montrer un objet dépassant l’avion Virgin Atlantic à haute vitesse.

Rick, de la chaîne YouTube LookNowTV dédiée à la présentation de vidéos d’OVNIS, a dit, «La personne qui a vu cet OVNI à l’aéroport JFK filme souvent des avions et essaie de capter des OVNIS en vidéo.

Je ne crois pas que celui-ci ressemble à un insecte ou à un autre avion. Je crois que c’est réellement un objet non identifié.»

Mais l’expert britannique en OVNIS Russ Kellett n’est pas convaincu, affirmant : «Il semble rapetisser et s’agrandir pendant qu’il bouge, c’est difficile de dire.

J’envoie toujours ce genre images à un expert de l’amélioration de l’image comme elles sont bonnes, mais malheureusement, ça pourrait être n’importe quoi.»

Vol Paris New York en une heure

Airbus veut relier Paris à New-York en une heure en jet supersonique

Les Français se souviennent tous avec émotion de l’avion supersonique Concorde qui a quitté les cieux le 23 novembre 2003 après près de 30 ans de carrière. Airbus semble vouloir remettre au goût du jour les avions supersoniques, à en croire un brevet déposé par le constructeur européen. Et il dépasserait de loin la vitesse du Concorde.

Un avion qui atteint… 4 fois la vitesse du son

Le Concorde avait une vitesse de croisière de Mach 2,2 soit 2,2 fois la vitesse du son (qui est de 340 mètres par seconde ou 1 224 km/h). Le nouvel avion supersonique d’Airbus pourrait bien exploser ce record de vitesse pour un avion civil.

Selon le brevet déposé par l’entreprise aéronautique, le nouveau « Concorde » qui n’a pas encore de nom (et qui ne s’appellera sans doute pas ainsi s’il voit le jour) pourrait atteindre 4,5 fois la vitesse du son. Une vitesse de Mach 4,5 soit 5 508 kilomètres par heure.

Il faudrait alors juste un peu plus d’une heure pour relier Paris et New-York (5 836 kilomètres)

Un avion propulsé… par un réacteur de fusée

Si l’idée de voyager à plus de 5000 kilomètres heure a déjà de quoi faire rêver les fans de science-fiction… Airbus pousse la chose encore plus loin. Car ce nouveau jet supersonique serait propulsé par un réacteur de fusée.

En fait, selon le brevet, le décollage se ferait à la verticale, un peu à la manière des navettes spatiales. Durant ce décollage l’avion est propulsé par des réacteurs classiques. Puis le réacteur de fusée prend la relève pour atteindre l’altitude de croisière, environ 30 000 mètres.

Là le réacteur de fusée s’éteindrait pour laisser place à la propulsion par statoréacteur qui lui permettrait d’atteindre la vitesse de croisière dépassant le mur du son de quatre fois

soccer : Red Bulls

L’attaquant camerounais des New York Red Bulls, Anatole Abang, a marqué lors de la victoire de son équipe contre Philadelphie (3-1). –

Anatole Abang commence à se faire sa place en MLS. Le Camerounais de 19 ans a marqué son quatrième but de la saison, ce samedi contre Philadelphie (3-1). Comme souvent dans un rôle de joker, l’attaquant est entré en jeu dans le dernier quart d’heure avant de marquer l’ultime but des siens sur une contre-attaque. – See more at: http://www.footafrica365.fr/infos-pays/cameroun/article_726950_NY-Red-Bulls-Abang-buteur.shtml#sthash.uRf19tje.dpuf

La Croix parle du pont de Brooklyn

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Le pont de Brooklyn résume l’esprit new-yorkais

LES PONTS (1/5) – Traverser à pied le pont de Brooklyn est un incontournable lors de la visite de la ville américaine

« Quand des amis ou des proches viennent de France pour la première fois à New York, je les amène toujours ici. Le pont de Brooklyn est pour moi, avec Central Park et la statue de la Liberté, l’un des trois lieux qui symbolisent le mieux la ville », explique Sophie, une Française fonctionnaire de l’ONU.

Installée de longue date à New York, elle-même ne se lasse pas de ces visites. Pour la vue, pour la balade… et aussi, il faut bien l’avouer, pour la petite bicoque qui vend d’excellents « lobster roll » – les petits pains au homard qui font fureur à Big Apple.

Un pont sur plusieurs niveaux

Avant chaque visite, Sophie prend soin de mettre en garde ses compagnons d’échappée : même au-dessus de l’East River, des règles s’imposent. Interdit, par exemple, de se ruer d’un bord à l’autre de la partie piétonne pour prendre la photo du siècle.

« Le pont est construit sur plusieurs niveaux, donc on échappe aux voitures, précise-t-elle. Mais la partie centrale et surélevée, plutôt étroite d’ailleurs, n’est pas réservée aux seuls piétons. Elle est également ouverte aux vélos. Et les cyclistes vont vite ! »

Des éléphants pour la solidité

Selon les données de la municipalité, plus de 120 000 véhicules, 4 000 piétons et 3 100 cyclistes traversent chaque jour le pont de Brooklyn. Et il en va ainsi, ou presque, depuis 130 ans.

Le 24 mai 1883, jour de son inauguration, 250 000 personnes ont marché sur l’eau, disent les historiens. Un an plus tard, très précisément le 17 mai 1884, la vigilance était encore plus de mise : Phineas Taylor Barnum, fondateur du cirque du même nom, faisait parader 21 éléphants pour démontrer la solidité de l’ouvrage…

Esprit pionnier et audace

Le pont résiste aujourd’hui aux pachydermes de la route. S’il a vieilli, il s’est bonifié, à l’image des grands crus : datés, ses deux piliers néogothiques et ses câbles, qui quadrillent le ciel souvent bleu de Manhattan, sont un rappel quotidien de l’esprit de pionnier et de l’audace de Gotham City. De l’audace, il en fallait pour entamer, en 1869, sur près de deux kilomètres la construction du premier pont suspendu en acier – et, alors, du plus long pont suspendu au monde.

Il était une fois en Amérique… un émigré, John Roebling, né en Allemagne en 1806. Après avoir bouclé des études d’ingénieur à Berlin, il part, à 25 ans, pour le Nouveau Monde. Pionnier, il y conçoit un système qui permettait aux ponts suspendus, structures plus légères, de résister aux lourdes charges et aux vents.

Une histoire familiale

Après avoir fait ses preuves au-dessus des chutes du Niagara, il reçoit le feu vert des élus de New York pour unir Manhattan à Brooklyn. Mais l’East River ne se laisse pas dompter : avant même le début des travaux, John Robeling se blesse au pied lors de mesures préalables et décède du tétanos.

Son fils, alors âgé de 32 ans, prend la relève. Ayant travaillé avec son père, Washington Roebling n’est pas un novice. Toutefois, la construction, qui vise à poser deux énormes pylônes de granit sur des caissons placés au fond de l’eau, est très complexe et se déroule dans des conditions terriblement difficiles. Il faut manipuler la dynamite, affronter la chaleur, et, surtout, la pression. Ingénieurs et travailleurs se muent en effet en plongeurs, travaillant jusqu’à plus de 30 mètres de profondeur.

Les dangers des profondeurs

Mais on ne maîtrisait pas alors le monde du silence. Faute de paliers lors de la remontée à la surface, les travaux firent de nombreuses victimes. Dont Washington, paralysé pour le reste de ses jours après un accident de décompression dès 1870. C’est depuis sa maison de Brooklyn, armé d’une longue-vue, qu’il surveillera les travaux, désormais pris en main par sa femme Emily.

Quand le pont fut inauguré en 1883, Washington, l’œil toujours rivé sur sa lunette, aura la satisfaction d’avoir accompli le rêve de son père, tel qu’il le formulait aux élus de New York : « L’ouvrage envisagé, s’il est construit selon mes plans, sera non seulement le plus grand pont existant, mais le plus grand ouvrage d’art de l’époque sur ce continent. Ses traits les plus marquants, les grandes tours, serviront de point de repère aux cités avoisinantes et pourront être considérés comme des monuments nationaux » (1).

Le paradis des coureurs

Depuis, le pont est une tour de Babel horizontale. On y parle à toute heure toutes les langues, comme à l’ONU voisine. Il y a des Européens, reconnaissables à leurs maillots de foot, des Français, qui déambulent guide à la main, des visiteurs venus de plus loin, dont on identifie mal la langue, et des Américains, bien sûr.

Lindsay passe, elle, le plus souvent en courant. Il faut un bout de temps à cette mère de famille anglaise pour arriver de son quartier de Brooklyn, mais elle fait toujours le chemin avec le plaisir. « Quand je parviens au milieu du pont, au sommet, et que je vois la vue sur Manhattan, j’ai toujours la même émotion, confie-t-elle. Quand j’ai des moments difficiles, car New York est parfois une ville dure, je viens ici, je recharge la batterie ! »

L’entrée majestueuse de Manhattan

Puis vient l’entrée sur Manhattan. Les deux pylônes de granit de style néogothique, surmontés chacun du drapeau américain, forment comme des portes d’entrée majestueuses souhaitant la bienvenue des deux côtés du pont.

Côté Manhattan, près de la mairie, un groupe de rappeurs attend souvent la foule sur un terre-plein central. « Est-ce que nous faisons ça pour l’argent ? », crie l’un d’entre eux. « Oui ! », clament ses compagnons. « Combien faut-il donner ? », reprend le premier. « Un dollar… pour les Noirs ! Cinq dollars… pour les Blancs ! Carte Bleue… pour les Chinois ! », répondent ses compères. La foule rigole, un sac circule, le son monte. Bienvenue à Manhattan. Le show peut commencer.

GILLES BIASSETTE, envoyé spécial à New York

(1) Cité par Hélène Trocmé dans la revue L’Histoire (n° 68, juin 1984)

Les couleurs de l’Empire State Building

L’Empire State Building s’illumine pour les animaux en danger

Le réalisateur et fondateur de l’Oceanic Preservation Society, Louie Psihoyos, dont le film The Cove (La Baie de la honte), sur le massacre annuel de milliers de dauphins au Japon, avait reçu l’Oscar du meilleur documentaire en 2010, est à l’origine d’un projet visant à sensibiliser l’opinion publique aux risques de la disparition d’animaux en danger.

Samedi 1er août, des images animées d’espèces en danger ont été projetées toute la soirée sur l’Empire State Building à New York.

http://www.lemonde.fr/planete/portfolio/2015/08/02/l-empire-state-building-s-illumine-pour-les-animaux-en-danger_4708368_3244.html