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Il aime les arbres, l’oxygène et la verdure. Étonnement, c’est à New York, au cœur de Manhattan, mais toujours à deux pas de Central Park, que Guilhem Harpey a trouvé son bonheur. Commercial dans un palace, il cherche, dit-il, à toujours épater des clients souvent blasés. Écrivain à ses heures, il est l’auteur de nouvelles qui racontent son aventure à Big Apple.
Il aime les arbres, l’oxygène et la verdure. Étonnement, c’est à New York, au cœur de Manhattan, mais toujours à deux pas de Central Park, que Guilhem Harpey a trouvé son bonheur. Commercial dans un palace, il cherche, dit-il, à toujours épater des clients souvent blasés. Écrivain à ses heures, il est l’auteur de nouvelles qui racontent son aventure à Big Apple.
Ville imposante et intenseNotre homme est un chanceux. En 2001, il décroche à la loterie sa carte verte, sésame qui lui permet de travailler toute sa vie aux États-Unis. Formé en France dans l’hôtellerie, avec un solide goût pour les voyages, son aventure américaine commence par San Francisco : « C’est la seule ville que je connaissais depuis un stage que j’y avais effectué quelques années auparavant. J’avais des amis là-bas. Je suis arrivé sans travail. J’ai fait du porte-à-porte jusqu’à me faire embaucher au Ritz-Carlton. » Le Français est d’abord réceptionniste : « On apprend beaucoup, on fait tout, dit-il. Les clients viennent à vous pour tout genre de questions, ou de plaintes. On doit les résoudre soi-même. Ils lâchent leur stress sur vous. Souvent, ils reviennent le lendemain s’excuser. » Puis viendra New York, deux ans plus tard, où la chaîne ouvre un nouvel hôtel. « C’est moi qui ai demandé à y aller, se souvient le Français. J’étais assez anxieux, c’est une ville imposante, intense. »
Chanteuse de jazzSon endroit préféré à Central Park, c’est l' »Observatory Garden » : « C’est un jardin botanique pas très grand, à côté de chez moi, on a l’impression d’être transporté dans le temps avec des allées ombragées et des bancs, ça fait un peu parisien. Il y a beaucoup de fleurs au printemps et en été. »
Célibataire, sans enfant, Guilhem Harpey, 40 ans, a soigneusement consigné toutes ses rencontres, parfois improbables, et ses impressions des cafés et des jardins de New York. Il en a fait des nouvelles qu’il a rassemblées dans un livre. Guilhem y raconte par exemple comment il est devenu l’ami d’une chanteuse de jazz des années 40. Il a déjà le titre: « Une baignoire à Manhattan ». Ne manque plus que l’éditeur.