Archives mensuelles : janvier 2015

La skyline vue du pont de Brooklyn

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Il y a plusieurs façon de voir New York, voilà celles que je connais

1) le tour en hélicoptère, là c’est le plus beau, c’est rapide, 12 minimum, mais il y a plus long, on longe NY, pour entrer dans Manhattan il faut prendre l’hélicoptère de la police (rires) ou regarder les experts. Perso, je suis resté cloué quand l’hélico a « foncé » vers Le sud de Manhattan. Alors là j’avais les yeux grands ouverts.

2) L’Empire State Building, le classique, le passage incontournable. Perso je préfère de jour. Et j’ai eu la chance de voir NY sous la neige. Impressionnant.

3) Le top of the rock. Pour moi c’est la nuit, mais les avis divergent. Pourquoi la nuit, pour voir l’ESB en couleur.

4) le bateau de jour. Voir NT au ras de l’eau. Faire le demi tour sud de Manhattan.

5) Le bateaiu de nuit. Féérique….

6) à pied dans les avenues…

7) en métro. On ne voit rien, sauf les new yorkais….

j’écris ton nom

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Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom…
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté

Paul Eluard, Poésie et Vérité, 1942

Penthouse B : Un magnifique appartement en vente au coeur de Manhattan

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Penthouse B est un magnifique appartement situé dans une partie du populaire quartier de SoHo, à New-York.

Situé dans le quartier très envié de SoHo, l’endroit a connu une étonnante métamorphose sous la direction des architectes Edward Siegel et Ernest de la Torre. L’impressionnant appartement en duplex dispose d’un élégant mélange des décorations de l’Est-asiatique inspirées du modernisme du milieu du 20ème avec une touche de glamour Art déco.

Dès que vous entrez dans le hall de noyer lambrissé, vous sentez que vous êtes arrivés dans un endroit spécial. Des colonnes couvertes de noyers finies avec des rivets en acier noirci, un parquet en chêne blanc taché d’ombres, un âtre, et un plafond de 3.5 mètres créent une atmosphère somptueuse, presque comme un palais.

L’appartement offre un généreux 1200 mètres carrés d’espaces de vie, qui comprennent trois chambres somptueuses et trois salles de bains. L’appartement est également livré avec plusieurs zones de stockage en sous-sol privé, ainsi que d’une cave de 1070 bouteilles de vins avec un contrôle rigoureux afin qu’elles restent à température ambiante. Elle fut construite sur mesure et possède également un espace de stockage pour les caisses supplémentaires. En plus de tout cela, les propriétaires pourront aussi profiter d’une vue de New-York à 360 degrés depuis la terrasse de celui-ci.

Penthouse B est l’une des meilleures propriétés actuellement sur le marché dans SoHo, elle a été mise en vente au prix de 19.5 millions de dollars.

Alicia Keyes Streets of New york

The revolution has to start, don’t waste no time in the streets of New York

All I see is street homes
and who it’s holdin, our people
only comforts the brain
it’s like I’m going insane
the revolution has to star
don’t waste no time
in The Streets of New York

tout ce que je vois, ce sont des maisons de la rue
et qui y est – les nôtres
Ca réconforte
C’est comme si je devenais folle
La révolution doit comencer
ne perds pas de temps
dans les rues de New York

New york n’a pas connu de révolution, pas de combats politiques comme nos révolutions parisienne… Mais ce n’est pas une vilel sage, loin de là… C’est une cocotte-minute qui peut exploser… La colère s’exprime par la musique (le folk, le rap), par le street art par les manifestants d’occupons Wall Street

Alicia Keyes est une pure New yorkaise, issue d’Helles Kitchen… et dans cette chanson on ressent tout ta sa colère.

Comment New York veut devenir une métropole résiliente

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Outre la mise en place d’une ambitieuse politique d’atténuation, la mégapole américaine se prépare activement à la montée du niveau de la mer.

La capitale économique américaine est l’une des premières métropoles planétaires à mettre en œuvre une stratégie climatique globale. Sous la dernière mandature du charismatique Michael Bloomberg, la Grosse pomme s’est doté d’un plan de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre: réduction d’un tiers de ses rejets de CO2[1]. Ambitieux, si l’on garde en tête que la première ville des Etats-Unis prévoit d’accueillir un million d’habitants supplémentaires d’ici à 2030.

Pour atteindre son but, New York entend réduire le facteur carbone de l’électricité qu’elle consomme (actuellement 306 grammes de CO2 au kilowattheure, comme en Europe), construire 314.000 logements consommant peu d’énergie à proximité des réseaux de transports publics, planter un million d’arbres et accroître la valorisation des déchets.

Le cataclysme Sandy

A l’origine des trois quarts des émissions carbonées, les propriétaires d’immeubles devront agir, eux aussi. En commençant par des audits de performance énergétique. En cours de dépouillement, leurs résultats pourraient inciter la mairie à revoir à la hausse les normes de construction, voire à imposer une taxe sur les passoires thermiques.

Ça, c’était jusqu’en octobre 2012. Le 29 octobre, l’ouragan Sandy balaie la côte orientale des Etats-Unis, occasionnant des dizaines de victimes et près de 50 milliards de dollars de dégâts (42 Md€). A cette occasion, New York (re)découvre sa vulnérabilité aux inondations. Sous l’effet des fortes précipitations cycloniques, du vent et de la marée, une bonne partie de Manhattan, de Staten Island et du Queens se retrouvent sous les eaux. Les voies de circulations et les lignes de métro sont coupées. Coupés aussi, les réseaux de gaz et d’électricité: 600.000 New Yorkais se retrouvent dans le noir plusieurs jours durant. Le black out finit par atteindre les bâtiments vitaux, tels les hôpitaux, dont les groupes électrogènes ne pouvaient être alimentés en gazole.

850 kilomètres de côtes

Le calme revenu, la municipalité passe à l’action. L’équipe Bloomberg commande à son bureau de l’urbanisme l’élaboration d’une stratégie d’adaptation aux conséquences des changements climatiques. Elle complètera le programme d’atténuation lancé en 2007. En ligne de mire des autorités: la protection contre la montée des eaux. Un travail de titan. «On l’oublie souvent, mais la ville de New York est bordée de 850 kilomètres de côtes. Il est donc parfaitement irréaliste de vouloir monter des digues, sauf bien sûr à des endroits stratégiques», souligne Cécilia Kushner en charge de la lutte contre les inondations au sein du bureau de l’urbanisme.

En quelques mois, les experts du City Planning font les comptes: 71.500 bâtiments abritant 400.000 New-Yorkais se trouvent en zone inondable. Des chiffres qui pourraient doubler d’ici à 2050. Dans la foulée, la ville se dote d’un bureau dédié à la résilience. Priorité va à l’énergie. «Après le passage de Sandy, beaucoup de réfugiés n’ont pu rentrer chez eux ni retourner travailler car le courant n’avait pas été rétabli», explique Cécilia Kushner. Les compagnies de distribution de gaz et d’électricité ont été priées de renforcer leurs réseaux. Les protections contre les eaux de certaines sous-stations électriques ont été durcies.

Préparation à la vie amphibie

Les logements n’ont pas été oubliés. Contrairement à maints pays d’Europe, les Etats-Unis n’interdisent pas de construire dans les zones inondables. Pas question, donc, de déplacer les habitants des maisons et des immeubles les pieds dans l’eau. Au contraire, New York leur impose de se préparer à la vie amphibie. Ce qui ne se fera pas sans peine. Durcie en 2012 et 2014, la législation fédérale augmente d’année en année (parfois de 18%/an) les primes d’assurance des propriétaires qui ne protègeront pas leurs immeubles situés en zone inondable. Dissuasif.

Ceux qui restent devront investir. Et réaliser les travaux, parfois conséquents. Souvent occupés par des familles de la Middle Class, les pavillons de plain pied devront être rehaussés d’un étage pour éviter que leurs occupants ne s’y retrouvent piégés par les flots. Pour réduire la puissance de l’eau, les façades situées face à l’océan seront protégées par une haie vive. Les portes et les fenêtres devront être renforcées pour éviter d’être enfoncées par les eaux.

Les nouvelles règles d’urbanisme dissuadent aussi l’installation d’habitants (de leur pièce à vivre surtout) en sous-sol ou en rez-de-chaussée dans les immeubles à étage. Tous les systèmes domestiques vitaux (disjoncteur, par exemple) devront être situés dans les étages supérieurs. Pas sûr dans de telles conditions que les New-Yorkais les plus modestes aient encore les moyens d’habiter à proximité de l’océan.

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[1] L’objectif a été porté à – 80% entre 2014 et 2050 par le nouveau maire Bill De Blasio, élu en 2014.