Archives mensuelles : janvier 2015

Des immigrés sortent «de l’ombre» à New York

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Mariano Andrade
Associated Press
New York

Trois jours après le lancement d’une carte d’identité new-yorkaise, plus de 4.000 personnes sont allés chercher ce document promis par le maire pour «sortir de l’ombre» les immigrés illégaux de la métropole.

«La vérité est que je passe mon temps à essayer de passer pour transparente», confie Doris, une mère de famille péruvienne qui vit à New York depuis douze années avec un visa expiré.

«Avec ça, les choses vont changer. C’est très important, cela va beaucoup m’aider», raconte-t-elle en faisant la queue devant une bibliothèque municipale sur la 5e avenue pour retirer le document.

Le nombre de demandes a surpris la mairie dont l’initiative lancée lundi par le maire Bill De Blasio vise à améliorer la situation du demi-million de sans-papiers new-yorkais.

«Ce simple morceau de plastique va ouvrir tellement de portes à nos amis new-yorkais», a déclaré le maire démocrate lundi. «Sans papier d’identité, il y a tellement de choses qu’on ne peut faire dans une société moderne».

Avec ce document municipal, toute personne résidant à New York de plus de 14 ans peut désormais ouvrir un compte bancaire, pénétrer dans des bâtiments municipaux, retirer des livres dans les bibliothèques de la ville et échapper aux arrestations de la police pour non présentation de documents d’identité.

«Nous savions qu’il y avait une attente mais nous ne nous attendions pas à un tel succès», explique Nisha Agarwal du bureau de l’immigration qui a recensé 4.000 demandes depuis lundi.

À San Francisco, l’initiative a seulement séduit 1% de la population mais la ville de New York s’attend à 80 000 demandes, selon elle, soit environ 16% de la population immigrée. Selon Mme Agarwal, des citoyens américains figurent aussi parmi les candidats.

Aux États-Unis, il n’existe pas de carte d’identité nationale. Le passeport, émis par les autorités fédérales sur demande, et le permis de conduire qui est émis par chaque État fédéré, font office de document d’identité.

Ce nouveau document «va nous sortir de l’ombre. Il va clarifier notre existence et nous permettre de dire « Oui, je suis new-yorkais, c’est là que je vis »», explique encore William McCullough III, 40 ans dont 20 ans dans la Grande Pomme.

Envolez-vous au-dessus des lieux les plus magiques de New York grâce à cette éblouissante vidéo

New York est l’une des villes les plus vertigineuses du monde ! Pour admirer comme il se doit la splendeur et le gigantisme américain, un photographe passionné a eu l’idée d’utiliser un drone qui peut filmer depuis les airs. DGS partage avec vous son court-métrage époustouflant.

Victor Chu a utilisé un drone DJI Phantom 2 et une caméra GoPro Hero 3+ Black Edition pour réaliser ce court-métrage exceptionnel qui survole les cinq arrondissements (en anglais boroughs) qui composent New York City : Manhattan, Bronx, Brooklyn, Queens, Staten Island. La vidéo commence par une citation qui rend hommage à la ville de New York, issue du roman Gatsby le Magnifique de Francis Scott Key Fitzgerald : « Vue du pont de Queensboro, la cité est toujours la cité telle qu’on la voit la première fois dans la première promesse qu’elle nous fait follement de révéler tout le mystère, toute la beauté que le monde recèle. »

New York est vraiment de toute beauté ! Au bureau, nous sommes époustouflés par la splendeur et la diversité des paysages new-yorkais. Cette ville est encore plus impressionnante vue du ciel que depuis la terre ferme. Cela nous rappelle le court-métrage filmé à l’aide d’un drone à Tchernobyl. Pensez-vous que les drones vont jouer un rôle de plus en plus important dans le domaine de la photographie et de la vidéo ?

AUTEUR
William Arsac
SOURCE
THEVERGE

Des clichés incroyables de New York par Vincent Laforet

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Vincent Laforet est un photographe célèbre qui a remporté le prix Pulitzer en 2002 avec deux de ses confrères du New York Times. Et voici son dernier projet tout simplement hypnotisant. Ces photos incroyables de New York et plus précisément de l’île de Manhattan sont le fruit d’une subtile combinaison entre un équipement de pointe et une altitude rarement atteinte par un pilote d’hélicoptère. On vous laisse apprécier ces images aux couleurs venues d’une autre dimension et découvrez toute la série ici.

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D
’après les dernières statistiques de la police new yorkaise, la population de la grosse pomme s’est soudainement assagie en fin d’année. Aucun cas de consommation d’alcool sur la voie publique, de mauvais stationnement ou de fêtard ne s’étant soulagé dans la rue n’aurait ponctué le nouvel an à New York. Pareil en ce qui concerne la semaine précédent la fin d’année. La métropole aurait-elle connu une prise de conscience soudaine ?

Visiblement, loin de refléter la réalité, ce gros zéro statistique représenterait un acte de protestation des policiers new yorkais à l’encontre du maire Bill de Blasio. Ils l’accusent de ne pas les avoir assez soutenus durant les manifestations américaines anti police qui ont fait suite au décès de Mike Brown à Ferguson et Eric Garner à New York, deux noirs tués par des policiers.

Si les dirigeants syndicaux ont nié, jusqu’à peu, qu’une telle mutinerie avait lieu, il semble désormais évident que la police de New York se soit massée dans un acte d’insubordination en fermant les yeux sur les infractions de faible niveau. Alors que les statistiques sont anormalement faibles depuis deux semaines, il a fallu attendre vendredi pour que le commissaire William Bratton avoue que ses troupes connaissaient un problème de discipline, le justifiant cependant par le stress qu’ont engendré les récentes manifestations anti police à travers le pays.

En plus de fausser les statistiques, cette situation a des conséquences à plusieurs niveaux dans la métropole. Le téléphone reste silencieux dans les cabinets d’avocats spécialisés en infractions routières, rapporte The Independent, et les tribunaux spécialisés en délits mineurs sont obligés de fermer plus tôt par manque d’audiences. Même Rikers Island, la célèbre prison où avait été détenu DSK, commence à subir les conséquences de la protestation des policiers : 2000 détenus de moins qu’habituellement y sont emprisonnés.

Surtout, la situation fait perdre du crédit à la « théorie de la vitre brisée », un concept criminologique selon lequel anéantir la petite délinquance est la clé pour limiter la criminalité de plus haute envergure. Appliquée dans la majorité des sociétés, elle trouve généralement ses adeptes dans les partisans de la tolérance zéro. Seulement, depuis deux semaines que la petite délinquance n’est presque plus réprimandée à New York, les chiffres de la criminalité aggravée ont, eux aussi, drastiquement baissé : 3704 infractions sévères contre 4130 l’année dernière ont été enregistrées durant les 15 jours.

La preuve, pour certains, qu’il y a régulièrement des arrestations inutiles. Mais selon le commissaire William Bratton, partisan de la « théorie de la vitre brisée », il pourrait falloir plusieurs semaines pour que l’impact négatif de la situation se fasse réellement ressentir
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Ralph Lauren ouvre son premier restaurant à New York

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Que ce soit pour goûter les spécialités de burgers, de cafés glacés, ou les plats traditionnels fétiches du créateur, les New-Yorkais se donnent désormais rendez-vous au Polo Bar, nouveau restaurant dévoilé par Ralph Lauren le 9 janvier dernier. C’est dans une atmosphère vintage et chaleureuse, que cette taverne typique américaine accueille les gourmands, à l’angle de la 5ème avenue et de l’East 55th Street.

Quelques mois à peine après l’ouverture d’un flagship dédié à sa ligne Polo Ralph Lauren sur la Cinquième avenue, Ralph Lauren installe, à deux pas de là, un premier restaurant new-yorkais. Avec deux établissements déjà implantés à Chicago et à Paris, ce nouvel espace gourmet, qui comporte une salle à manger, un bar et un espace privé, a été pensé comme une taverne américaine typique, dans les codes chic et sportswear de la maison. Equipements équestres, toiles dédiées aux matchs de polo, banquettes en cuir ancien, mobilier en bois brut, coussins aux motifs tartan, lanternes ou encore feu ouvert… Jusque dans les moindres détails, la maison américaine a imagé une atmosphère à la fois vintage, chaleureuse et raffinée, allant jusqu’à habiller son personnel d’un costume en flanelle gris sur-mesure. Côté cuisine, le Polo Bar propose les plats fétiches du créateur : des mets typiquement américains, familiaux et savoureux, créés à partir de produits de saison. Aux côtés des traditionnels sandwichs corned beef ou des crabcakes (boulettes au crabe), la carte du restaurant proposera aussi deux spécialités : le Polo Bar Burger et la Ralph’s coffee ice cream, un hamburger et une glace faite maison à partir des cafés Ralph’s coffee. Pour découvrir ce nouveau lieu gourmand, alliant le sport à l’art de vivre US, rendez-vous dès maintenant à l’angle de l’East 55th Street et de la Fifth avenue, à Manhattan.

Le Polo Bar à New York, situé 1 East 55th Street, NY 10022

Bill Bratton, le shérif qui tient la Grosse Pomme

New York. Les tensions récentes entre le maire de la plus grande ville des États-Unis et sa police ont révélé le rôle majeur de William Bratton, le chef des 50 000 policiers locaux. Portrait d’un “superflic” passé par Boston et Los Angeles.

William Bratton sait que le dialogue peut parfois sauver des vies. Il en a fait l’expérience, au péril de la sienne. En 1976, alors jeune policier à Boston, il doit intervenir dans un quartier à la suite d’un cambriolage. La situation est très tendue. Un homme fait face à une foule agitée en braquant une arme à feu sur la tête d’une femme. Bratton se fraie un chemin vers le forcené. Il dégaine son arme et commence à parler, puis rengaine son revolver et convainc son interlocuteur d’en faire autant. C’est gagné. Bratton devient un héros.

Ce Boston dangereux des années 1970 est aujourd’hui loin pour le “premier flic” d’une ville qui compte près de 50 000 policiers. Nommé à leur tête en janvier 2014, “Bill” Bratton, 67 ans, est resté un démineur de conflits. De son bureau au 14e étage d’un bâtiment ultra-sécurisé de Manhattan, il gère en ce moment le plus grand défi depuis son entrée en fonction : réconcilier le maire, Bill de Blasio, et le puissant NYPD (New York City Police Department).

Le conflit remonte au meurtre de deux policiers par un déséquilibré, le 20 décembre, à Brooklyn. En colère, le chef du principal syndicat de la police avait publiquement accusé le maire d’avoir du « sang sur les mains ». Certains propos de Bill de Blasio, après la mort d’un Noir lors d’une interpellation musclée, auraient favorisé un climat hostile aux policiers. La crise de confiance a été révélée au grand jour le 27 décembre, dans une église bondée du Queens, lors des funérailles de Rafael Ramos, l’un des deux agents tués : des dizaines de policiers avaient ostensiblement tourné le dos à Bill de Blasio pendant son discours. Malgré les appels au calme et à la décence de Bratton, certains ont recommencé pour les funérailles du second agent. « Devenu conciliateur entre le maire qui l’a nommé et cette énorme force de police, Bill Bratton est pris entre le marteau et l’enclume », résume Sébastien Frémont, commandant de sapeurs-pompiers français, par ailleurs spécialiste du NYPD.

À New York (8,4 millions d’habitants), métropole marquée par des décennies de criminalité et les attentats du 11 Septembre, le lien entre le maire et son chef de la police est « vital » pour la sécurité générale, ajoute John DeCarlo, ancien policier devenu enseignant à l’université de la Ville de New York. Rien ne prédisposait les deux Bill — de Blasio et Bratton — à s’entendre. Le premier, résolument progressiste, voire gauchiste par certaines de ses prises de position, proche des Clinton, a fait carrière dans l’establishment politique new-yorkais. Il s’était fait élire à la Mairie en dénonçant notamment les contrôles au faciès abusifs (“stop and frisk”) pratiqués par le NYPD sous son prédécesseur, Michael Bloomberg