Très investi dans la politique sociale de sa ville, le rappeur Jay Z a encouragé via un communiqué le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo à poursuivre ses efforts en vue d’apaiser les tensions entre la police et les communautés.
Jay Z a affiché son soutien au gouverneur Andrew Cuomo, qui a dévoilé mercredi dernier dans son discours sur « l’état de l’Etat » en six point son plan d’action afin d’améliorer les relations entre la Police et les habitants de New York. Pour Jay-Z, né dans le quartier de Brooklyn en 1969 et très attaché à sa ville, cette proposition est « un immense pas en avant pour restaurer la justice, la protection, la sensibilité et la responsabilité pour tous ceux sous l’égide de notre système juridique », comme il l’explique dans un communiqué paru sur Capitol Confidential.
Parmi les plans d’Andrew Cuomo, la mise en place d’un dialogue entre la police locale et les communautés afin de discuter de leurs relations, mais également plus de recrutement au sein des minorités, plus aptes de fournir des informations à leurs sujets et améliorant dans un même temps la sécurité des forces de l’ordre. « Je félicite le Gouverneur Cuomo pour son leadership audacieux et pour avoir menée à bien cette action en des temps si difficiles, a ajouté le rappeur. Nous ne pouvons être divisés, car chaque être humain compte. »
Jay-Z fait ici référence à la mort tragique d’Eric Garner, un homme noir de 44 ans décédé le 14 juillet dernier dans le quartier de Staten Island à New York des suites de son arrestation virulente par un policier blanc. Ce drame avait donné lieu a de massives manifestations dans tout le pays.
Le rappeur avait quant à lui tenu à exprimer son soutien à la victime, allant jusqu’à s’entretenir personnellement avec Andrew Cuomo à ce sujet. « Ce plan présente des étapes basées sur la compréhension, afin de protéger les citoyens et d’améliorer leurs relations, conclu-t-il aujourd’hui. Ensemble, nous pouvons avancer en tant que communauté, dans le respect mutuel et continuer à rendre cet État plus fort qu’il ne l’a jamais été. »
Voilà qui est bien dit.