Archives mensuelles : décembre 2014

Le spot : l’Hôtel Hugo à New York

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Le quartier d’Hudson Square est moins un carré, si on veut parler géométrie, qu’un quadrilatère situé au-dessus de Canal Street, à l’extrémité ouest de SoHo. La zone aura mis un peu de temps à se développer, ce qui est une bonne chose quand on est hôtelier : cela signifie que les meilleurs spots ne sont pas encore pris. Il suffit de demander aux propriétaires de l’Hotel Hugo, qui ont mis la main sur un immeuble de vingt étages pour remonter un hôtel de 122 chambres avec vue sur l’Hudson River.

Les chambres rendent un hommage désormais obligatoire au passé industriel de SoHo, adouci par un choix de mobilier italien moderne et élégant. Également « très SoHo », les plans d’étage ouverts, nécessaires pour tirer le meilleur de la superficie des lieux, pas exactement petite comparée aux normes en vogue à New York, mais pas exactement infinie non plus, même si les vues portent loin côté Hudson

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/week-end/voyages/0204026525319-le-spot-lhotel-hugo-a-new-york-1076457.php?emcDzYKxfxui1yJ9.99

Mordez dans la grosse pomme

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Mordez dans la grosse pomme

Les meilleurs endroits pour dormir, manger ou faire du shopping à New York

Quand on visite cette ville qui a conquis l’imaginaire collectif comme ses gratte-ciel de verre et d’acier ont conquis le ciel, on peut vite avoir le vertige et ne plus savoir par où commencer. Cette édition réactualisée du guide TASCHEN de New York vous prépare le terrain après avoir écumé quartiers résidentiels et centre-ville pour vous révéler les lieux les plus secrets, les plus fascinants et les plus élégants de la ville qui ne dort jamais.

Suivez les cordons de velours pour entrer dans des restaurants peu connus et fouinez dans les boutiques de Soho, Nolita et Tribeca grâce à ce livre qui vous fera accéder à des coins de New York dont la plupart de ses habitants ignore l’existence. Sachez comment vous rendre à Acme, le centre de cuisine néo-nordique dont toute la ville parle. Découvrez où trouver le meilleur cheesecake de New York et explorez Greenwich Letterpress, où vous pourrez faire imprimer vos cartes de manière artisanale.

Munis de ce livre à onglets, facile à parcourir et à consulter comme un dictionnaire, et de son plan de poche, il ne vous reste plus qu’à partir à la conquête de New York

New York: régalez-vous chez Eataly

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Un autre article du blog : les pieds dans le plat

Ce vaste consortium, à la fois magasin et entrepôt, cumulant comptoirs, tables, snacks, échoppes, tout entier dédié aux saveurs de l’Italie heureuse, est le concept proprement génial de la famille Bastianich et de leur chef partenaire Mario Batali qui accueillent ici à toute heure les amoureux des pâtes, de l’huile d’olive, des sauces tomates, du café à l’italienne en ristreto, des pizzas, des légumes, des fromages affinés, des poissons frais, des biscuits craquants aux noisettes, sans parler d’un vrai restaurant avec ses tables nappées de blanc (« Manzo »), bref, tout ce qui de près ou de loin a trait à la gourmandise transalpine.
On vient faire ses courses, on s’accoude ou on s’attable pour des linguine, des spaghetti, des lasagnes, une pizza craquante ou un frito misto, sans omettre une panna cotta délectable et un tiramisu suave. Les divers « corners » sont alléchants, les propositions variées, les prix raisonnables, les ouvrages de recettes établis par les amis de la maison et les propriétaires eux mêmes. L’accueil est adorable et l’étendue de l’offre infinie. A découvrir avec éblouissement, juste en face de l’admirable immeuble du « Flatiron » en forme de fer à repasser.
Eataly, 200 Fifth Avenue (entre 23e et 24e rues). New York. Tél. 212 229 2560. Carte: 25-45 $.

New York: le bon coût de l’Upper East Side

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Je vous conseille le blog de de Gilles Pudlowski  Les pieds dans le plat

Et j’ouvre une rubrique Gastronomie

Voici un exemple pour New York
Griffé Elie Zabar, ce snack chic avec son échoppe traiteur attenante, ses carreaux en noir et blanc au sol, ses tables relax, ses produits frais joue les bons coûts de l’Upper East Side. On peut venir, avant ou après la visite des voisins musées – MET ou Guggenheim sont tout proches -, goûter une soupe du jour, une omelette, un sandwich au saumon, une pâtisserie bien crémeuse, une pita, une focaccia, une salade de canard, de poulet, de lentilles ou d’aubergines.
C’est frais, léger, tarifé sans méchanceté. L’ambiance est relax et le service souriant autant qu’efficace. Pratique pour un petit déjeuner si vous résidez à l’hôtel dans le quartier (Mark, Surrey, Carlisle sont à quelques pas) et désirez vous en tirer à meilleur compte dans une ambiance chic et new-yorkaise de toujours.
E.A.T., 1064 Madison Avenue (entre 80th et 81th Str.). New York. Tél. 212 772 0022. Carte: 20-45 $.

New York, la ville lumière

http://www.guide-joailliers.com/art,258,new-york-la-ville-lumiere.html

New York, la ville lumière

L’arrivée des fêtes de fin d’année est toujours très riche en événements, soirées, lancements de produits… Mais à New York cela se double d’une féérie où toute la ville se pare de vitrines somptueuses et merveilleuses. Un enchantement visuel participant à la joie de Thanksgiving et de Noël.

Les magasins dévoilent aussi leurs plus beaux joyaux dans ces écrins fastueux. La célèbre maison Tiffany & Co en a profité pour lancer sa nouvelle collection « T », créée par Francesca Amfitheatrof. Cette ligne revisite la première lettre de la maison, tout en la surnommant la « Train » collection. Une invitation au voyage, avec une déclinaison de bracelet jonc, bague, mais aussi collier et bracelet à maille en forme d’accroche de wagon comme une ombre de T ! Tous les modèles sont disponibles en or jaune, rose ou blanc mais aussi en argent. Le lancement à New York c’est fait dans un vrai wagon aux allures de traversé de l’ouest américain et en première classe ! Pour les fêtes le magasin historique de la cinquième avenue est décoré d’aigrettes géantes de diamants blancs et orné de son célèbre diamant jaune Tiffany !

Juste à côté, se trouve un des grands magasins les plus luxueux au monde : Bergdorf Goodman. Une institution de l’ultra luxe avec une sélection de marques parfois introuvables ailleurs dans le monde. La sélection de bijoux est absolument fabuleuse. Des maisons de haute joaillerie incroyables, des bijoux hors du commun parmi lesquelles la dernière arrivée est une petite maison parisienne : Blanchin Joaillerie ! Blanchin s’est fait remarquer pour ses collections tout en douceur et subtilité avec des saphirs Padparadscha rose orangé, mais aussi des saphirs tilleul, jaune pâle, bleu pastel, ou encore des pierres de lune ou spinelles roses, gris ou parme… Une légèreté de trait se jouant de la rigidité des matériaux pour des pièces qui sauront séduire les clientes fortunées en visite dans ce temple du luxe ! Mais cela n’est pas tout, Bergdorf Goodman émerveille par ses vitrines totalement grandioses, telles des images sorties de conte de fées et d’imaginaire interdit. Vous pouvez rester des heures à les admirer tellement elles sont captivantes !

Cette fin d’année marque aussi la fin des festivités des 175 ans dePatek Philippe. La maison de Haute Horlogerie genevoise a organisé sa dernière soirée d’anniversaire dans la célèbre Rainbow Room, au dernier étage du Rockefeller Center. Une salle mythique qui vient juste d’être réouverte après plusieurs années de restauration. Une vision panoramique de New York avec une vue imprenable sur le Chrysler et l’ Empire State building ! Pour l’occasion, la maison Patek Philippe a dévoilé son dernier bijou : La Grandmaster Chime 5175 , la montre anniversaire des 175 ans. Cette grande complication comporte le plus grand nombre de complications au monde : 20 exactement dont une Grande et une Petite Sonnerie et 2 premières complications mondiales dont une alarme programmable tous les quarts d’heure. Cette montre en or est aussi réversible avec 2 cadrans totalement différents. Le cadran pivote sur un axe permettant une lecture facile des 2 côtés. Un petit bijou qui a nécessité 7 ans de mise au point réaffirmant le savoir-faire de cette maison incomparable. Editée à 7 exemplaires, une montre sera réservée pour le musée Patek à Genève et les autres pour quelques clients pouvant s’offrir une montre à 2,6 millions de dollars !

Enfin si vous venez à New York en fin d’année, vous ne manquerez pas de venir découvrir le fameux sapin de Noël juste au dessus de la patinoire du Rockefeller Center, un sapin géant de 26 mètres de haut, entièrement décoré de lumières telles des diamants, rubis, saphirs et émeraudes brillants de mille feux !

Cyril Magne

Un Murder and Mystery Dinner à New York

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Cet article vous est présenté par… French District Publicité

Un petit meurtre entre amis n’a jamais tué personne.

Vous aimez un bon thriller au ciné et vous adorez le théâtre ? Vous lisez sans relâche des polars et devinez toujours le meurtrier avant la fin du livre ? Voici ce qu’il vous faut : un Murder and Mystery Dinner, ces dîners où des acteurs doivent élucider un meurtre avec l’aide du public. Gardez votre sang froid et votre opinion au chaud, vous en aurez besoin pour découvrir la vérité…

Le concept – Un dîner à vous couper l’appétit

Dans le silence froid d’une nuit d’hiver, un cri retentit… Un corps sans vie hante désormais l’esprit des occupants de la maison dans laquelle ils se sont retrouvés. Tous étaient là, donc, tous sont suspects.

Ce résumé digne d’un huit-clos à la Agatha Christie est en réalité ce qui vous attend si vous assistez à une Murder Mystery Dinner Party, un dîner d’un autre genre… Le concept ? Invité à une soirée, un meurtre a soudain lieu sous vos yeux, et votre mission est d’aider les acteurs à résoudre le crime.

Sortez la loupe et l’imper, vous devez alors questionner les témoins, analyser les indices, repérer les mensonges, pour arriver à mettre un nom sur un (ou plusieurs) meurtrier(s). Méfiez-vous de votre voisin et de son couteau à viande…
Vous n’êtes à l’abri de rien, ni de personne.

Différentes compagnies ou sociétés sont devenues professionnelles dans l’art de créer avec brio des scénarios mortels, en voici 3 à New York et autour.

THEY Improv – Souriez, vous vous êtes fait berner

Les acteurs un peu foufous de THEY Improv préparent des spectacles sur-mesure pour leurs clients, et se déplacent à domicile pour leurs événements. Dîner de famille, déjeuner entre amis, soirée d’affaires… Vous pouvez tout pimenter.

Le petit plus de la société ? Les « Ambush Murder Mystery Dinners », ou le public n’est pas au courant qu’un spectacle a lieu sous leurs yeux… Une épouse jalouse qui surgit et attaque la maîtresse de son mari au milieu d’un dîner d’affaire, c’est du faux ou du vrai ? Décidez vite avant d’intervenir – ou pas.

Infos pratiques

THEY Improv

Disponible à Manhattan, the Bronx, Brooklyn, Queens, Staten Island, Long Island, Westchester County et Upstate New York.

Info@theyimprov.com

866 219 4386

Prix en fonction des événements.

TheImprov.com

Murder and Mystery Inc – Bang Bang, à bas le gang

Ce groupe se présente comme « le théâtre de Murder Mystery Dinner le plus ancien et toujours en activité de New York et du monde ». Son dîner le plus célèbre : le « Murder by the Mob », où pendant 2 heures et demi, les acteurs se fondent parmi les invités et essayent de résoudre un crime sordide perpétré par un gang sanglant. Le dîner à 3 plats se termine par une petite session musicale et quelques pas de danse.

Infos pratiques

Murder and Mystery Inc

141 West 38th Street
New York, NY 10018

90$ pour le dîner et le spectacle ; 119$ pour des places VIP.

TheNewYorkMobShow.com

Watson Adventures – Un meurtre au musée

Watson Adventures s’est spécialisée dans les chasses au trésor à travers la ville sur différents thèmes, dont un « Murder and Mystery ». Ces événements très spéciaux ont lieu dans différents musées de la ville, comme le Metropolitan Museum of Art ou l’American Museum of Natural History. Les scénarios sont un mix entre le Da Vinci Code, un roman d’Agatha Christie et un fait divers, que vous devez démêler.

Infos pratiques

Watson Adventures, Murder and Mystery

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Environ 40$ pour les adultes, 30$ pour les étudiants.

WatsonAdventures.com

Source: http://frenchdistrict.com/new-york/articles/murder-mystery-dinner-enquete-crime-amis-jeu/#ixzz3MEOAP2O0

Dyker Heights : promenez-vous dans un quartier de Brooklyn

http://www.paris-newyork.tv/dyker-heights-baladez-vous-dans-un-quartier-de-brooklyn-magique-et-enchanteur-au-moment-de-noel-on-la-visite-pour-vous/

PARIS NEW YORK TV

Dyker Heights : promenez-vous dans un quartier de Brooklyn magique et enchanteur au moment de Noël ! ON L’A VISITÉ POUR VOUS Sur le site Paris New York TV

Être à New York au moment des fêtes de fin d’année est toujours une période très agréable. Avec Hanukkah et Noël, les décorations et illuminations sont partout dans la ville. Et si l’un des emblèmes de New York au moment de Noël reste, générations après générations, le traditionnel et gigantesque sapin de Noël de Rockefeller Center, il y a un quartier au fin fond de Brooklyn qui mérite véritablement d’être visité tant ses décorations et illuminations sont spectaculaires. Il s’agit de Dyker Heights ! –

Pour aller à Dyker Heights, le plus simple est de prendre le metro au départ de Manhattan jusqu’à la station 86th Street (ligne R) ou 18th Avenue (lignes D ou M) de Brooklyn. Ou bien, pour ceux qui ne souhaiteraient pas visiter le quartier par eux mêmes et préfèrent y aller en groupe, nous vous conseillons d’embarquer, au départ de Manhattan, à bord d’un des bus de la compagnie “A slice of Brooklyn” pour une visite guidée et complète du quartier.
Se retrouver à Dyker Heights est l’assurance de se sentir émerveillé par un spectacle des plus enchanteurs et qui plaira aux petits comme aux plus grands. Les décorations sont impressionnantes et relèvent du niveau de décorations professionnelles. Une ambiance magique où chaque maison rivalise et/ou s’harmonise avec ses voisins. Il est amusant de se dire que ce sont des particuliers qui décorent chacun leurs maisons jusqu’à ce point, pour leur plaisir mais aussi pour celui de leurs visiteurs ! Car le quartier de Dyker Heights est devenu LE quartier de référence qu’il faut visiter en période de Noël et a su gagner en notoriété sur tout le sol américain grâce à sa beauté et son originalité. –

Après vous être promenés et avoir sillonné les quelques blocs du quartier de la 83ème rue à la 86ème et entre les 11ème et 13ème avenues, nous vous conseillons d’aller terminer votre soirée en prenant un hot-dog au Nathan’s du quartier de Bay Ridge, à quelques minutes à pied. Une soirée inoubliable pour de très belles fêtes de fin d’année que nous vous souhaitons à tous. Happy holidays ! –

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Suppressions de paroisses catholiques à New York

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17 décembre 2014 | Par Michel Granger

Dans un pays où la religion a toujours été identitaire, liée à la période héroïque de la colonisation au xviie siècle (celle des « Pères pèlerins »), où la séparation des églises et de l’État n’a jamais coupé la vie politique de la religion, au point que les hommes politiques arborent leurs appartenances et croyances religieuses à la boutonnière, la suppression programmée de nombreuses paroisses ne peut passer inaperçue. Depuis cet automne, l’archidiocèse de New York – qui s’étend des montagnes Catskills à Staten Island – est en pleine effervescence : le cardinal Richard Nolan a lancé un vaste plan de fusion de paroisses pour réduire les coûts de fonctionnement. Sur 368, 112 on fait l’objet d’une étude pour donner naissance à 55 nouvelles paroisses. Récemment, un projet d’économies supplémentaires est venu en discussion, concernant 38 paroisses qui devraient se fondre en 16. La fermeture des églises inutilisées aura lieu en août prochain. Ces fusions se produisent dans la région de New York qui a pourtant une histoire de forte immigration catholique (irlandaise, italienne, portoricaine), mais d’autres diocèses des États-Unis sont aussi concernés et doivent procéder à des regroupements similaires.

Divers épisodes médiatiques concernant des questions de société portant sur l’avortement ou le mariage gay, par exemple au moment de la campagne électorale de 2012, avec la candidature du catholique traditionnaliste Rick Santorum, ont fourni une visibilité aux extrémistes et pu donner l’impression d’un puissant renouveau religieux. Toutefois, les plans d’économies réalisés par diocèses révèlent une crise de l’Église catholique américaine. Elle doit faire face par endroits à une désaffection sérieuse : il n’y aurait plus en moyenne que 12% de fidèles pour assister aux messes, selon les données de l’archidiocèse de New York. Les bâtiments coûtent cher à l’Église à qui revient de les entretenir : d’où la nécessité de réduire le nombre de paroisses, afin de conserver ce qui peut être sauvé. On gardera notamment celles dont les budgets sont équilibrés, parce qu’elles sont plus fréquentées et situées dans des quartiers où les riches donateurs sont généreux. Les églises inutilisées seront vendues dans les années à venir. À cela s’ajoute le manque de prêtres qui incite fortement à conduire une politique d’austérité.

Plusieurs explications de ce déclin peuvent être avancées. Certains des quartiers peuplés, où les églises avaient été construites il y a un siècle ou un siècle et demi, se sont remplis d’immeubles de bureaux, si bien que la population s’est éloignée vers les banlieues vertes. Le mode de vie a changé, les fidèles se sont transformés en « Chreasters », des pratiquants qui n’assistent plus qu’aux messes de Noël et de Pâques (Christmas + Easter), moments privilégiés pour témoigner leur attachement minimal à la religion, ou tout au moins à la tradition. Sans doute aussi certains se sont-ils éloignés de la religion institutionnalisée, celle qui fait la jonction entre les principes séculiers et les préceptes religieux, pour se contenter de croyances individuelles bricolées qui ne nécessitent plus d’aller à la messe.

L’Église catholique américaine souffre enfin très vraisemblablement des effets négatifs cumulés des milliers de scandales d’abus sexuels sur mineurs qui ont éclaté depuis une douzaine d’années : ils ont donné lieu à des procès comportant d’énormes indemnités financières qui ont touché les diocèses au portemonnaie et singulièrement réduit l’attractivité des églises. La diminution d’autorité morale qui en a résulté contribue à rendre silencieux le clergé sur les questions essentielles, l’injustice économique et sociale, la crise écologique, le fonctionnement du système judiciaire et le comportement de la police, comme lors des événements de Ferguson…

New York sauve la peau des chiens

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Monde.fr | 17.12.2014 à 10h11 • Mis à jour le 17.12.2014 à 10h17 | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant)

Les tatouages et les piercings sur les animaux de compagnie sont désormais interdits dans l’Etat de New York. Les contrevenants s’exposent à une amende ou à une peine de prison.

On ne badine pas avec la condition animale à New York. Alors que la mairie tente de faire interdire les calèches de Central Park pour protéger les chevaux qui les tirent, le gouverneur de l’Etat, Andrew Cuomo, a signé, lundi 15 décembre, le décret d’application d’une loi interdisant de tatouer ou de pratiquer un piercing sur un animal de compagnie. « Il s’agit d’un abus pur et simple, a déclaré le gouverneur. Je suis fier de signer cette loi de bon sens et de proscrire une fois pour toutes à New York ces pratiques cruelles et inacceptables. »

L’origine de la décision remonte à 2011, lorsqu’une élue locale, la démocrate Linda Rosenthal tombe par hasard sur Internet sur la vente de « chatons gothiques », des animaux auxquels on avait infligé des piercings dans les oreilles ou sur le dos. Quelques mois après, un artiste de Brooklyn avait ravivé la polémique en postant sur Instagram une photo de son chien sur lequel il avait tatoué un cœur percé d’une flèche, le tout entouré d’un ruban avec deux prénoms inscrits « Alex » et « Mel ». « L’une des nombreuses raisons pour lesquelles mon chien est plus cool que le vôtre », indiquait la légende de la photo, qui entre-temps a été supprimée.

CONSENSUS POLITIQUE POUR PROTÉGER LES ANIMAUX

Même si la cruauté envers les animaux était déjà réprimée, la législation locale était jusqu’à présent muette sur les tatouages et les piercings. Une fois n’est pas coutume, la loi a fait l’objet d’un consensus entre Démocrates et Républicains.

« Les animaux ne peuvent pas protester contre le fait qu’on leur inflige des pratiques douloureuses », a souligné le Sénateur républicain Tom Libous, qui s’est félicité d’avoir « interdit cette pratique sans cœur ».

« Les gens peuvent choisir de se faire tatouer ou percer leur propre corps, mais leurs animaux de compagnie ne jouissent pas du même luxe », a déclaré pour sa part Mme Rosenthal. « Quiconque soumettrait un animal à une douleur inutile et le ferait souffrir pour en faire un accessoire de mode se rendrait coupable d’un crime et avec ma loi, il s’exposera désormais à de sévères sanctions ». Tatouer ou pratiquer un piercing sur son animal de compagnie dans l’Etat de New York est désormais passible de quinze jours de prison et/ou une amende de 250 dollars. Les tatouages qui servent à identifier les animaux seront toutefois toujours tolérés.

Stéphane Lauer (New York, correspondant)
Correspondant à New York

La ville de New York s’attaque aux DEEE

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par zegreenweb, Mercredi 17 décembre 2014

En 2012, les Etats-Unis détenaient le record mondial de production de DEEE (Déchets d’Equipements Électriques et Électroniques) par habitant. La ville de New York a décidé de s’attaquer sérieusement à ce fléau qui touche particulièrement les pays développés.

La grosse pomme a décidé de donner l’exemple. A partir du 1er janvier 2015, l’une des bonnes résolutions de la ville consistera en l’interdiction de jeter dans les poubelles classiques les déchets d’équipements électriques et électroniques, parmi lesquels les téléviseurs, ordinateurs, jeux vidéos, consoles, tablettes ou encore smartphones, dont les habitants sont particulièrement friands et qu’ils renouvellent à un rythme effréné sans pour autant toujours se soucier de ce qu’il va advenir de leurs anciens équipements. Ces derniers représentent en effet un véritable danger pour l’environnement et nécessitent un traitement particulier, et donc d’être triés en amont.

Plusieurs solutions de recyclage sont mises à la disposition des New-yorkais, à l’image de ce qui peut exister en France, avec des organismes dédiés tels que EcologicLa filière mise en place permettra, au delà de combattre le fléau de ces déchets, de réutiliser une partie des matériaux extrait lors de leur recyclage. Dans le cas où les anciens équipements sont toujours en état de marche, une autre solution est également de les revendre. De nombreuses bourses d’échange existent. New York a désormais la sienne : NYC Stuff Exchange. A suivre.