Archives mensuelles : novembre 2014

Ny un livre : American Ground de William Langewiesche

« American Ground. Déconstruire le World Trade Center », de William Langewiesche : des hommes et des machines
LE MONDE DES LIVRES | 22.09.2011 à 16h29 | Par Amaury da Cunha

Autopsie d’un crime, archéologie du présent ? Difficile de qualifier l’incroyable projet de William Langewiesche.
Alors qu’à nouveau les images de l’effondrement des tours ont été diffusées en boucle, dix ans après l’événement, la lecture d’American Ground est salutaire : elle réveille, stimule, réjouit. Dans ces pages, vous n’entendrez aucun chant de deuil, mais le bruit incessant des machines et des hommes engagés dans une action commune : déblayer Ground Zero.

Rien n’échappe au regard de William Langewiesche. Car pour lui, le meilleur comme le pire doit être raconté. Dans une écriture froide comme de l’acier qui privilégie la description plutôt que le commentaire émotionnel, Langewiesche balaie le site de fond en comble. Il relève ses dysfonctionnements internes (tensions, pillages, querelles de territoires), mais il montre aussi des magnifiques exemples de fraternité.

Comme une caméra posée sur un trépied, l’écriture de Langewiesche donne à voir et à entendre. Ce sont, par exemple, les mots crus d’un médecin légiste, écouté au milieu des décombres, et que l’on n’oubliera pas : « Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a une différence entre la cause de la mort, le mécanisme de la mort et le type de mort ».

A travers les nombreux portraits qu’il a pris sur le vif et ses descriptions épiques du travail des machines, Langewiesche confirme à chaque instant son art de savoir restituer la vie. Elle grouille encore dans un décor macabre.

Et American Ground laisse entendre que le plus bel acte de résistance aux attaques terroristes s’est sans doute joué dans le démantèlement du site.

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AMERICAN GROUND. DÉCONSTRUIRE LE WORLD TRADE CENTER de William Langewiesche. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Thierry Gillyboeuf. Ed. du Sous-Sol, 224 p., 17 €.

une école du chocolat à NY

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TAIN-L’HERMITAGE
Valrhona vient d’ouvrir une école du chocolat à New York

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12345 Après Tain, Paris et Tokyo, c’est au tour de New York. En effet, la manufacture tainoise vient d’ouvrir une nouvelle école du chocolat en plein cœur du quartier de Brooklyn. Cette école a été installée dans le bâtiment d’une ancienne usine de chaussure. Elle permet, désormais, à la chocolaterie tainoise d’accueillir les chefs pâtissiers américains dans un lieu qui leur est spécialement dédié. Des pâtissiers qui peuvent ainsi suivre des modules de formation, découvrir les chocolats Valrhona, confronter leurs idées et leur savoir-faire. Cette école se voulant avant tout un lieu d’échange et de création. Photo : Alexander AYER

Le job de rêve à New York c’est…éboueur

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Publié par Guichaoua Virginie, le 18 novembre 2014

Au contraire de nombreux endroits dans le monde, à New York les éboueurs sont rois ! Considérés comme de véritables héros, les agents d’entretien de la Grosse Pomme estiment posséder un job en or, avec le salaire très confortable qui va avec !

Lorsque l’on pense au métier d’éboueur, bien souvent il est difficile de considérer cette profession comme privilégiée. Sauf peut-être à New York où là-bas les places sont chères et les listes d’attente interminables pour avoir la chance d’exercer cette profession pourtant souvent dévalorisée.

Des salaires très attractifs

Estimé ailleurs comme un emploi peu gratifiant, à New York au contraire, tout le monde se presse pour devenir éboueur. Selon le quotidien néerlandais Algemeen Dagblad, pas moins de 94.000 New-Yorkais souhaiteraient ainsi exercer ce métier alors qu’en réalité seulement 500 postes se libèrent chaque année.

Mais alors pourquoi un tel engouement pour un emploi jugé salissant, difficile et fatiguant ? Tout simplement pour le salaire très confortable que gagnent ces agents de propreté urbaine. Pour exercer sa fonction, un éboueur de New York gagnerait 34.000 dollars (27.000 euros) par an et pourrait voir son salaire annuel grimper à 70.000 dollars (56.000 euros) après les 5 premières années d’activité. De quoi motiver les candidats qui se bousculent au portillon pour décrocher ce travail qui, en plus, ne demande pas de qualifications particulières.

« Pas besoin d’avoir été à l’université. Tout ce dont vous avez besoin, à l’exception de vos muscles et d’être en bonne santé, c’est d’un permis de conduire pour camion », explique Belinda Mager du Department of Sanitation de New York City.

Considérés comme des héros

En plus d’être bien payé, ce métier à New York est extrêmement valorisé. Loin d’être vu comme un emploi mineur, celui-ci est considéré comme utile et même vital pour le bon fonctionnement de la ville. « Les éboueurs font tourner la ville. S’ils ne faisaient pas leur boulot, cette ville serait dans un état déplorable. Ce n’est pas pour rien que ces hommes et ces femmes sont considérés comme des héros à New York », explique encore Belinda Mager.

Pour ceux qui accèdent à la profession, ils sont ainsi nombreux à considérer qu’ils ont comme gagné à la loterie. Mais pour y arriver, il faut faire preuve de patience. Parfois les aspirants-éboueurs doivent attendre près de 8 ans pour qu’enfin une place se libère

New York: le plus grand panneau numérique du monde inauguré mardi soir à Times Square

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Le plus grand et le plus cher panneau publicitaire du monde va être mis en service mardi soir, à Times Square, au coeur de New York. La bête est longue comme un terrain de foot. Si vous voulez y affichez vos produits, il vous en coûtera 2.4 million par mois.

Les Américains aiment faire les choses en grand. Et, quand ça se passe à New York, ça se doit d’être encore plus grand.

Depuis plusieurs semaines, sur Times Square, les passants sont confrontés à une immense horloge numérique qui a le don d’intriguer.

The biggest digital billboard in #TimesSquare is waiting for its moment to shine. pic.twitter.com/aUvsX8Ropv

— Times Square (@TimesSquareNYC) 17 Novembre 2014

Selon le New York Times, il s’agit en fait du plus grand et du deuxième plus cher panneau publicitaire numérique du monde. Le monstre mesure plus de 100 mètres de long, soit la taille d’un terrain de football, pour 25 mètres de haut, ce qui correspond plus ou moins à un immeuble de 8 étages.

Ce n’est pas le plus grand du monde, puisqu’en Arabie Saoudite, un panneau de 250 mètres de long, par 12 de haut, a été développé par LG près de l’aéroport King Khaled. Selon le Livre Guiness, c’est officiellement lui qui détient le record du genre. Mais il n’est pas numérique!

elui de New York s’étire tout de même entre la 45e et la 46e rue à Broadway, au centre de Times Square. Il est composé de 24 millions de pixels LED.

Pour le louer, il faudrat débourser 2,4 millions de francs par mois! Dès mardi soir et jusqu’au 24 novembre, c’est une exposition d’art digital qui y trouvera place. Puis, c’est le géant Google, qui va s’y installer pour une méga-campagne de promotion qui s’étendra jusqu’à Nouvel An.

Le jeu en vaut probablement la chandelle. A Times Square, pour être vu, il faut être grand, très grand. 300’000 personnes y passent en moyenne chaque jour. Si les New Yorkais ne prennent plus vraiment la peine de lever la tête pour regarder les panneaux lumineux, les touristes ont les yeux rivés vers le ciel.

Selon un récent sondage, pour 80% des gens, les panneaux apportent une plus-value à Times Square, 50% les prennent en photo et 60% ont pris au moins 5 minutes pour les observer

UNE ÎLE AUX TRÉSORS FLOTTANTE À NEW YORK EN 2019

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PAR FANNY VEDREINE

New York s’apprête à accueillir le projet fou de l’architecte anglais Thomas Heatherwick, en collaboration avec Matthew Nielsen. Explications.

Après avoir été appelé pour réaliser un jardin suspendu sur un pont au dessus de la Tamise à Londres, l’équipe de Thomas Heatherwick s’est associée avec l’architecte paysagiste Matthew Nielsen pour mettre au point un projet plus ou moins équivalent à New York. En effet, à l’ouest de la 13e Avenue, se trouvera bientôt un îlot flottant sur la Hudson River (fleuve qui coule le long de la mégalopole). Ce projet surnommé Treasure Island, a pour but de restructurer le Pier 55 laissé à l’abandon, au profit d’un immense parc de 10,000 m2 monté sur des colonnes de 56 m de hauteur. Sur cet espace, un amphithéâtre de 700 places doit également être bâti vers l’horizon. L’objectif principal de Heatherwick étant de créer un espace culturel hors du commun et surprenant. Le financement de ce projet colossal – équivalent à 130 millions de dollars (environ 104 millions d’euros), a été majoritairement permis par la donation de Barry Diller et sa femme Diane Von Furstenberg. Selon Dezeen, les travaux devraient débuter en 2016 et terminer à la fin de l’année 2019.

Un avis sur Manhattan Ghost

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http://malka-re-v-alite.blogspot.fr/2014/09/manhattan-ghost-de-philippe-ward-et.html

Manhattan Ghost, de Philippe Ward et Mickaël Laguerre

Résumé

Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Elle allait être en retard maintenant.
— Bonjour Lisa.
La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.
— Peter, mais que fais-tu ici ? Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.
— Tu es resplendissante, comme toujours.

Lisa Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service, elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.

Manhattan Ghosts est un hymne à New York. À travers des photos et un texte, c’est toute la grosse pomme que vous dévoilent Mickaël LAGUERRE et Philippe WARD.

Mon avis

Avec Manhattan Ghost, Philippe Ward et Mickaël Laguerre nous proposent de redécouvrir le vrai visage de New York. Ce n’est pas l’optique touristique qui y est prégnante. En effet, on n’y trouve pas une visite guidée de lieux populaires, mais une immersion dans un New York caractérisé par sa constante effervescence, son histoire, sa structure et sa culture. Les deux artistes dépassent l’image superficielle, populaire et touristique, pour s’attacher à son « vécu », à ses habitants, ainsi qu’aux valeurs qu’elle véhicule.
Dans ce sens, la nouvelle et les photographies s’avèrent complémentaires et efficaces : le lecteur se retrouve plongé au cœur de la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan dès les premières pages.
Le livre, se composant de doubles pages images-texte (chacun se tenant sur une pleine page, face à face) gagne donc son efficacité par son organisation. Loin de tenir le simple rôle d’illustrations pour les photos ou de simple accompagnement écrit pour la nouvelle, les deux possèdent leur propre cohérence, et grâce à leur complémentarité, insufflent l’esprit new-yorkais au fil des pages.

Dès que l’on tourne les pages, les photographies de Mickaël Laguerre nous invitent au voyage. Celui ci diversifie les situations et les angles de prise: vues aériennes, moments d’animation des rues, scènes prises sur le vif, monuments et bâtiments célèbres ou plus anonymes, scènes diurnes ou nocturnes. Les couleurs et les jeux de lumières subliment également certaines de ces photographies. D’ailleurs, qu’elles soient en couleurs ou en noir et blanc, chacune d’entre-elles porte une part de l’âme des lieux. Elles sont vivantes et semblent vouloir partager avec le lecteur des instants d’intimité figés dans le temps.

La nouvelle nous aide également à entrer dans la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan, en compagnie de Lisa. Personnage principal de la nouvelle, elle s’avère un personnage riche et bien construit, que l’auteur prend le temps de nous présenter et que l’on accompagne avec plaisir. Pure New-yorkaise, malgré ses origines irlandaises, qui lui valent une jolie chevelure rousse, elle aime New York, ses rues et son animation et nous fait partager son affection. Si le départ reste très réaliste, assez proche de l’image que l’on se fait de la ville, l’histoire vire bientôt au fantastique, quand Lisa se retrouve dans un New-York parallèle peuplé de fantôme. Elle oublie les crimes horribles sur lesquels elle enquête dans la réalité pour se consacrer à une énigme bien différente, puisqu’il s’agit de résoudre la disparition de John Lennon. L’auteur nous emmène donc dans ce New York parallèle, à la fois si particulier, mais finalement si peu différent et ponctue son récit de personnages célèbres et de références musicales, artistiques et culturelles. Si certaines me sont inconnues, d’autres sont très évocatrices et contribuent à intensifier l’esprit new-yorkais que les auteurs ont voulu transmettre.
La musique tient d’ailleurs une place importante dans le récit. Chaque chapitre débute avec en introduction les paroles de chansons. Si elles vous sont familières, elles vous trotteront dans la tête pendant la lecture ou en admirant les photographies, sinon, vous pourrez toujours faire de belles découvertes en visitant le site consacré à New York (et par conséquent au livre) proposé par les deux artistes : http://visiondenewyork.com/
La musique apparait également dans la nouvelle comme un rêve, un moyen d’évasion et, on le devine, d’évolution (voire de révolution) dans la vie de Lisa.
Le style fluide de l’auteur agrémente le voyage. Seulement la résolution de l’intrigue semble un peu rapide (voire facile). On quitte pourtant Lisa à regret, tant elle s’est révélé un personnage attachant et un agréable guide et on garde le sourire, car on peut deviner que la magie de New-York saura opérer et lui accorder des jours meilleurs.

En conclusion : je me suis laissée séduire par la vision de New York proposée par Philippe Ward et Mickaël Laguerre. Photos, texte, références musicales, culturelles et artistiques contribuent à dévoiler toute la richesse et les nuances de New-York. Immersion totale assurée

Des améliorations sur le site

Bonjour

Je continue d’apprendre à gérer ce site. Je viens de créer les catégories, comme cela vous pourrez trouver tous les articles de chaque catégorie, comme les photos, les livres, les chansons, la vie à NY. Et je viens de créer une nouvelle catégorie, le sport à NY…

Et puis il y aura au fil de ce voyage des nouveautés.

Bonne séjour sur Vision de New-York

Philippe

NY Sports : Hockey

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Une nouvelle rubrique NY Sports ici on parlera Hockey, basket, base ball, soccer, football etc.. à New York

Dans le seul match de la soirée, le Tampa Bay Lightning s’est imposé sans discussion sur la glace des New York Rangers (5-1). C’était la soirée des «ex» puisque Ryan Callahan, ancien des Rangers, a marqué deux buts sur son ancienne patinoire. Et Martin St Louis, qui a joué 14 ans en Floride, étant champion en 2004 avec le Lightning, a également marqué (le seul but de New York). Il a ainsi inscrit au moins un but aux trente franchises de la NHL

Bientôt du Wifi gratuit partout dans NY

Cliquez iciDes milliers de bornes wifi gratuites pourraient remplacer prochainement les cabines téléphoniques à New York, a annoncé aujourd’hui la mairie. Celle-ci a précisé avoir choisi le consortium CityBridge pour ce projet intitulé LinkNYC, présenté comme le « plus grand et plus rapide réseau wifi municipal gratuit au monde ». Le projet doit encore être approuvé par la Commission de Revue des Franchises et Concessions le mois prochain.

Si elle donne son feu vert, ce réseau sera progressivement mis en place dans les cinq arrondissements de New York, via 10.000 bornes procurant du wifi chacune dans un rayon de 45 mètres. Elles permettront un accès ultra rapide à internet 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, et ses utilisateurs pourront aussi téléphoner gratuitement dans les 50 Etats américains, selon la mairie, chercher leur chemin via un écran tactile, consulter de la même façon les services de la ville, ou appeler les services d’urgence 911 et 311. Ils pourront aussi y recharger téléphones et tablettes.

Les utilisateurs devront se connecter une seule fois, lors de la première utilisation, et la connexion sera ensuite automatique, quelle que soit la borne près de laquelle ils se trouvent. La construction de ce réseau wifi, sous forme de bornes lumineuses remplaçant les anciennes cabines téléphoniques obsolètes qui disparaîtront, devrait commencer début 2015, les premières structures étant opérationnelles à la fin de l’année. Il sera financé par des écrans publicitaires, a précisé la mairie, et devrait générer plus de 500 millions de dollars de revenus durant les 12 premières années. Selon la mairie, son installation devrait en outre créer 100 à 150 emplois.

Le wifi est déjà disponible gratuitement dans des dizaines de parcs new-yorkais, ainsi que dans une petite partie du quartier de Chelsea, à la faveur d’un programme pilote de Google. En septembre 2013, le maire de l’époque Michael Bloomberg avait aussi annoncé la création de « corridors wifi » dans plusieurs secteurs de Brooklyn, du Bronx, du Queens, de Staten Island, et son extension à de nouveaux quartiers de Manhattan dont Harlem.