Archives mensuelles : septembre 2014

New York une chanson : Frank Sinatra New York New York

La classique des classiques sur la Grosse pomme.

Theme from New York, New York (aussi connu sous le titre New York, New York) est la chanson thématique du film New York, New York de Martin Scorsese sorti en 1977.

Elle est composée par John Kander, avec des paroles de Fred Ebb. Cette musique appartient à Liza Minnelli, qui l’a aussi interprétée dans le film New York, New York.

Deux ans plus tard, en 1979, Frank Sinatra reprend la musique en y modifiant quelques paroles. Il l’enregistra pour son album Trilogy: Past Present Future (en), sorti en 1980.

voilà un extrait d’un livre que j’écris dont le titre provisoire est Manhattan Marilyn

Elle fredonna les paroles de New York, New York, la chanson qu’elle se chantait dans les moments difficiles. Elle prit son iPhone, arrêta Mana pour le remplacer par la version de Franck Sinatra, seul sans Liza. La seule interprétation qu’elle aimait. New York était un amant, pas une maîtresse. Et New York ne se partageait pas avec une autre femme, même Liza Minelli.

Start spreading the news, (commencez à répandre la nouvelle)
I’m leaving today (Je pars aujourd’hui)
I wanna be a part of it, (Je veux en faire partie)
New York, New York (New York, New York)

Librairie Française à New York

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Je vais aller leur proposer Manhattan Ghost et les ouvrages de Black Coat Press

l’ambassade de France
Par Philippe Boulet-Gercourt
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Publié le 29-09-2014 à 16h53A+A-IElle vient d’ouvrir en plein cœur du quartier le plus chic de New York, l’Upper East Side, dans la magnifique demeure des services culturels français.
Librairie Albertine New York (c) Albertine Books

Pousser la porte d’une librairie et tomber sur une statue de Michel-Ange, ça jette. Vous montez un étage, une constellation commandée par Laurent de Médicis orne le plafond ! Le Michel-Ange est authentique, la constellation, une lointaine réplique de l’original. Mon tout ? Une librairie étonnante, en plein cœur du quartier le plus chic de New York, l’Upper East Side. Encore plus inattendu : elle se trouve dans la magnifique demeure qu’occupent les services culturels de l’ambassade de France, au 972, Fifth Avenue, au bord de Central Park et à quelques dizaines de mètres du Metropolitan Museum of Art.

L’idée a germé dans l’esprit du conseiller culturel. Son nom, Antonin Baudry, ne vous dira sans doute rien. Son pseudo, en revanche, est bien connu des fans de BD : c’est lui qui a écrit les dialogues de « Quai d’Orsay », sous le nom d’Abel Lansac. « J’étais frustré à l’idée que la Libraire française [au pied du Rockefeller Center] ait dû fermer ses portes en 2009, ne pouvant plus payer son loyer, raconte-t-il. Un beau jour, je suis tombé sur des archives et découvert qu’il y avait une grande bibliothèque au premier étage. Cela a fait tilt : pourquoi ne pas installer une librairie dans nos locaux ? ».

Un projet fou
Un projet un peu fou : il a d’abord fallu imaginer une entrée séparée pour la librairie, qui permette aux diplomates de continuer à occuper les lieux : une fois que l’on pénètre dans la splendide rotonde, on prend le grand escalier de gauche (pour les diplomates) ou bien l’on entre dans la librairie (pour les clients), en allant tout droit. Une fois à l’intérieur, un escalier séparé conduit au premier étage. Deuxième difficulté, trouver des sponsors pour financer les 5 millions de dollars de travaux. Après que la fondation Gould a amorcé la pompe, les grandes entreprises françaises ont vite compris l’intérêt d’associer leur nom au projet : LVMH, Van Cleef & Arpels, Lalique, Pommery, Société Générale, Total… Sans oublier quelques institutions et généreux donateurs privés. Troisième obstacle : Michael Bloomberg, le précédent maire, et Bill de Blasio, l’actuel, ont soutenu à fond l’aventure… mais celle-ci a failli se fracasser sur des problèmes d’autorisations administratives. La demeure, qui date du Gilded Age, se trouve dans l’un des quartiers historiques les mieux protégés de la ville.

Construire un business viable
Dernier défi : construire un business viable ! La tâche en incombe à François-Xavier Schmit, un excellent libraire de Toulouse recruté pour l’occasion. On sent une tension amicale entre Schmit et Baudry, un dingue de livres : Baudry rêve d’ouvrages intellectuellement haut de gamme et d’un festival de rencontres, débats, signatures… Schmit est en phase, mais il sait aussi que ses 14.000 références (livres en français pour une grosse moitié, traduction anglaise de livres francophones pour le reste) devront se vendre. Un invendu français à New York, c’est un livre qu’il faut renvoyer en France – hors de prix.

La petite histoire de l’Apple Store de New York

L’apple store de NY

Apple Store Cube à New-York, la petite histoire Rédigé par neilime

Il y a la grande histoire, celle, un peu folle, de la volonté d’Apple de posséder ses propres magasins à travers le monde pour écouler directement ses produits et nouer une relation plus forte avec ses clients. Mais il y a aussi la petite histoire, celle de la négociation pour la construction de chacun des magasins, et notamment la petite histoire de la construction de l’Apple Store en forme de cube sur la 5e avenue à New York. L’histoire commence par la rencontre du magnat immobilier Harry Macklowe avec le patron d’Apple, Steve Jobs, deux personnages présentés par George Blankenship, à l’époque en charge de l’immobilier chez Apple. Au cours de discussions, et alors que Jobs avait déjà en tête d’ouvrir un vaisseau amiral à New York qui soit ouvert 24h sur 27 et 7 jours sur 7, il vint l’idée d’utiliser un sous-sol situé sous la place devant le fameux bâtiment. Un sous-sol duquel CBS dû déménager un studio et qui serait surmonté du plus petit gratte-ciel du monde.

Macklowe et Jobs vinrent alors avec leur propre idée du cube qui devait surmonter ce magasin en sous-sol, 40 pieds de haut pour Jobs (un peu plus de 12 mètres), 30 selon Macklowe (9 mètres environ) qui fit construire une maquette en échafaudage de cette taille pour convaincre Jobs. Ce fut chose faite lors d’une réunion à 2h du matin sur place en raison de la législation sur ces types de construction la journée.

Un regret pour les avocats en charge de la négociation du contrat avec Apple : ne pas avoir négocié un pourcentage des ventes réalisées par Apple. Il faut dire que personne, et peut-être même pas Steve Jobs, n’avait imaginé combien ce magasin deviendrait célèbre dans le monde.

Les détails à lire sur NYMag.com :
The Untold Story of How the Apple Store Cube Landed in Midtown

Un jour un livre : Woody Allen Dentiste mystérieux à Manhattan et autres nouvelles

blog new york livre

Je commence cette série d’un livre sur New York, par le plus New yorkais des New yorkais que l’on trouve plus dans la rubrique cinéma que littérature. Pourtant voilà un petit recueil de neuf nouvelles sans prétention avec à l’humour de Woody.

On y retrouve des tueurs en série qui se plaignent d’être les premiers suspectés dès que trois ou quatre victimes sont tuées de la même façon. Dans New york, les flics sont régulièrement contactés par des zoos pour faire des remplacements lorsque l’ours titulaire est en congé maladie ; les dessinateurs de la police refusent de faire des portraits-robots tant que le suspect ne vient pas prendre la pose ; et un Grand Congrès des Ennemis se tient chaque année sur la Côte Est… Et bien sûr un dentiste.

Petit volume 70 pages petit prix 2 euros, petites nouvelles, mais un plaisir immense avec lequel on passe un agréable moment. L’humour de Woody se retrouve à chaque page.

Pour découvrir une autre face du talent de Woodu Allen

Références

Broché: 70 pages
Editeur : J’ai lu (24 août 2009)
Collection : Librio
Langue : Français
ISBN-10: 2290014737
ISBN-13: 978-2290014738

New york : Un jour une chanson Nougayork

Les paroles, la musiqe, c’est New york vu par un toulousain.

Et je les ai toujours en tête..

Dès l’aérogare
J’ai senti le choc
Un souffle barbare
Un remous hard rock
Dès l’aérogare
J’ai changé d’époque
Come on ! ça démarre
Sur les starting blocks

Gare Gare Gare
Là c’est du mastoc
C’est pas du Ronsard
C’est de l’amerloque
Sera ce la bagarre
O.K. j’suis ad hoc
J’aurai l’gros cigare
En or, les pare chocs

Dès l’aérogare
J’ai senti le choc
Faut rentrer dare dare
Dans la ligne de coke
Un nouveau départ
Solide comme un roc
Une pluie d’dollars
Ici Nougayork

Ici Superstar
J’suis gonflé à bloc
C’est l’enfance de l’art
C’est l’oeuf à la coque
À moins qu’un lascar
Au détour d’un block
Et sans crier gare
Me découpe le lard
Façon jambon d’York

Un avis sur Manhattan Ghost

http://theimaginarium.forumactif.org/t144-editeur-riviere-blanche#2485

Manhattan Ghost, de Philippe Ward et Mickaël Laguerre

Critique de Malka

Avec Manhattan Ghost, Philippe Ward et Mickaël Laguerre nous proposent de redécouvrir le vrai visage de New York. Ce n’est pas l’optique touristique qui y est prégnante. En effet, on n’y trouve pas une visite guidée de lieux populaires, mais une immersion dans un New York caractérisé par sa constante effervescence, son histoire, sa structure et sa culture. Les deux artistes dépassent l’image superficielle, populaire et touristique, pour s’attacher à son « vécu », à ses habitants, ainsi qu’aux valeurs qu’elle véhicule.
Dans ce sens, la nouvelle et les photographies s’avèrent complémentaires et efficaces : le lecteur se retrouve plongé au cœur de la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan dès les premières pages.
Le livre, se composant de doubles pages images-texte (chacun se tenant sur une pleine page, face à face) gagne donc son efficacité par son organisation. Loin de tenir le simple rôle d’illustrations pour les photos ou de simple accompagnement écrit pour la nouvelle, les deux possèdent leur propre cohérence, et grâce à leur complémentarité, insufflent l’esprit new-yorkais au fil des pages.

Dès que l’on tourne les pages, les photographies de Mickaël Laguerre nous invitent au voyage. Celui ci diversifie les situations et les angles de prise: vues aériennes, moments d’animation des rues, scènes prises sur le vif, monuments et bâtiments célèbres ou plus anonymes, scènes diurnes ou nocturnes. Les couleurs et les jeux de lumières subliment également certaines de ces photographies. D’ailleurs, qu’elles soient en couleurs ou en noir et blanc, chacune d’entre-elles porte une part de l’âme des lieux. Elles sont vivantes et semblent vouloir partager avec le lecteur des instants d’intimité figés dans le temps.

La nouvelle nous aide également à entrer dans la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan, en compagnie de Lisa. Personnage principal de la nouvelle, elle s’avère un personnage riche et bien construit, que l’auteur prend le temps de nous présenter et que l’on accompagne avec plaisir. Pure New-yorkaise, malgré ses origines irlandaises, qui lui valent une jolie chevelure rousse, elle aime New York, ses rues et son animation et nous fait partager son affection. Si le départ reste très réaliste, assez proche de l’image que l’on se fait de la ville, l’histoire vire bientôt au fantastique, quand Lisa se retrouve dans un New-York parallèle peuplé de fantôme. Elle oublie les crimes horribles sur lesquels elle enquête dans la réalité pour se consacrer à une énigme bien différente, puisqu’il s’agit de résoudre la disparition de John Lennon. L’auteur nous emmène donc dans ce New York parallèle, à la fois si particulier, mais finalement si peu différent et ponctue son récit de personnages célèbres et de références musicales, artistiques et culturelles. Si certaines me sont inconnues, d’autres sont très évocatrices et contribuent à intensifier l’esprit new-yorkais que les auteurs ont voulu transmettre.
La musique tient d’ailleurs une place importante dans le récit. Chaque chapitre débute avec en introduction les paroles de chansons. Si elles vous sont familières, elles vous trotteront dans la tête pendant la lecture ou en admirant les photographies, sinon, vous pourrez toujours faire de belles découvertes en visitant le site consacré à New York (et par conséquent au livre) proposé par les deux artistes : http://visiondenewyork.com/
La musique apparait également dans la nouvelle comme un rêve, un moyen d’évasion et, on le devine, d’évolution (voire de révolution) dans la vie de Lisa.
Le style fluide de l’auteur agrémente le voyage. Seulement la résolution de l’intrigue semble un peu rapide (voire facile). On quitte pourtant Lisa à regret, tant elle s’est révélé un personnage attachant et un agréable guide et on garde le sourire, car on peut deviner que la magie de New-York saura opérer et lui accorder des jours meilleurs.

En conclusion : je me suis laissée séduire par la vision de New York proposée par Philippe Ward et Mickaël Laguerre. Photos, texte, références musicales, culturelles et artistiques contribuent à dévoiler toute la richesse et les nuances de New-York. Immersion totale assurée !